Scooby-Doo! Mystery Incorporated

Ces dernières semaines, il m’est arrivé un truc bizarre: je me suis retrouvé avoir sept ans et regarder des épisodes de Scoubidou. Bon, ce n’est pas tout-à-fait exact, vu que j’en ai toujours quarante-sept et qu’il s’agit de la nouvelle série, Scooby-Doo! Mystery Incorporated (Mystères associés en français).

K Project

Dans un futur proche, où des groupes de personnes dotées de pouvoirs surnaturels et emmenés par des rois dominent en sous-main la vie du Japon, le jeune et insouciant Yoshiro Isana est soudainement le centre de l’attention de deux de ces groupes, qui pensent qu’il est un des rois – et qui plus est, un meurtrier. C’est sur ces prémisses plutôt classiques que commence l’animé K, ou K Project.

Continuum

Si vous devez voir une seule série qui parle de voyage dans le temps – Doctor Who étant hors compétition – la canadienne Continuum est un très bon candidat, ce d’autant plus qu’elle ne parle pas que de cela.

L’histoire s’attache à Kiera Cameron, ancienne militaire et officier de police à Vancouver en 2077, qui se retrouve embringuée contre son gré dans l’évasion des responsables d’un attentat particulièrement meurtrier, évasion utilisant une machine temporelle qui les envoie 65 ans dans le passé.

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Defiance

Quand on parle d’invasion extra-terrestre, soit les Terriens gagnent et c’est la fête, soit c’est les autres et c’est le cauchemar; dans tous les cas, c’est rare que l’on regarde ce qui se passe après. C’est pourquoi Defiance, une nouvelle série télévisée américaine de science-fiction, dont la première saison vient de se terminer, fait figure d’oiseau rare.

On y suit Joshua Nolan, ancien militaire reconverti en chasseur de trésors, et Irisa, sa fille adoptive d’origine extra-terrestre, qui arrivent dans la petite ville de Defiance, anciennement connue sous le nom de Saint Louis et dont seule l’arche, pour des raisons qui échappent à tout le monde, a survécu à l’air libre. Il se retrouve assez rapidement bombardé shérif pour cause de décès du précédent, alors qu’une bande de pillards menace la ville et que les tensions entre communautés sont au plus haut.

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La Sorcière de l’Ouest

La Sorcière de l’Ouest (sous-titré Astraea’s Testament) est un de ces animés dont on se demande assez régulièrement d’où il veut en venir, de quoi il parle réellement, voire, sérieusement, WTF quoi merde! Quelque part, c’est très japonais dans la tendance au nawak qui ne sait pas trop ce qui se veut.

À la base, c’est quand même du shoujo pur sucre, dans un contexte médiéval-fantastique à l’occidentale (le royaume s’appelle Grale et un peu tous les personnages ont des noms européens), ce qui n’empêche pas des éléments typiquement japonais, comme les clubs scolaires. Il y a pas moins de trois princesses – dont l’héroïne, Firiel Dee –, plein de princes (OK, trois aussi), des dragons, des licornes (bizarres), de la magie.

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Fractale

Fractale (en non-japonais dans le texte) est un de ces animés intéressants par son principe de départ et frustrant par son développement. Il décrit un monde utopique, une terre régie depuis plusieurs siècles par un système informatique (Fractale, donc) créant un environnement illusoire, entre réalité virtuelle et réalité augmentée, mais où l’homme est devenu une créature sans volonté, dont les moindres désirs sont exaucés.

Dans une partie de ce monde qui ressemble beaucoup à l’Irlande, le jeune Clain, passionné de technologie ancienne et vivant avec les “doppels” (avatars) de ses parents voit Phryne, une prêtresse (guère plus âgée que lui), lui tomber dessus – presque littéralement – poursuivie par une gamine hystérique et des deux gardes du corps attifés façon Blues Brothers. 

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Stargate Universe

Vendredi soir, nous avons enfin terminé les deux saisons de Stargate Universe (SGU pour les intimes), dernière déclinaison en date (et sans doute avant un bon moment) de la franchise Stargate qui aura occupé nos écrans pendant presque vingt ans.

Sans aller jusqu’à dire qu’il était temps que ça se termine, j’ai du mal à être enthousiasmé par cette série, qui a d’ailleurs été visiblement arrêtée en plein vol par les studios. Pourtant, elle ne manque pas d’attraits, sur le papier en tous cas.

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Flander’s Company, saison 4

On ne change pas une équipe qui gagne: la quatrième saison de la Flander’s Company reprend très exactement les mêmes éléments des deuxième et troisième saisons, tout en y rajoutant un petit coup de volant scénaristique classique, certes, mais toujours efficace.

Nous retrouvons donc la fine équipe de la Flander’s – Hippolyte Kurzman, Caleb, Cindy, Armand Trueman et son frère Georges, plus l’innénarrable Gladys – qui, suite à un concours de circonstance débile à souhait, se retrouve confronté, dans l’ordre mais de façon non exhaustive, à un Grand Méchant dépressif, une faille dimensionnelle, des usurpations d’identité, des grandes amours contrariées et une invasion de zombies.

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The Venture Bros., saison 2

Après avoir regardé la deuxième saison de The Venture Bros. et y avoir réfléchi sur les toilettes (ce qui est assez raccord), je suis arrivé à une réalisation: cette série est aux dessins animés américains des années 1970-1980 ce que Excel Saga est aux animes. C’est une sorte de cri – d’amour ou de haine, je ne sais pas trop; disons que, si c’est de l’amour, c’est de l’amour vache! Attention, je vais un peu spolier.

Or donc, la deuxième saison reprend après la mort – accidentelle et particulièrement stupide, comme il se doit – de Hank et Dean, les deux frangins décérébrés. Le Dr Orpheus, qui avait juré de les protéger jusqu’à la mort et au-delà (on est nécromant ou on ne l’est pas), a du mal à s’en remettre, alors que le père des deux débiles semble prendre ça plutôt à la légère. L’explication est bien évidemment à l’image de la série: foireuse et totalement décalée.

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Minuscule

Les émissions pour les enfants, ce n’est pas que pour les enfants. Les producteurs qui, à l’instar de ceux de Minuscule, mini-série française, ont compris cela, ont tout compris, si vous voulez mon avis.

Minuscule, ce sont des épisodes de cinq minutes mettant en scène des insectes, en image de synthèse très cartoon, dans des décors filmés en prises de vue réelles. On a là une coccinelle très chieuse, qui prend la tête à des mouches très bêtes et qui finissent systématiquement par croiser la route d’une araignée très malchanceuse. Sans oublier les fourmis mégalomanes, les chenilles affamées, l’abeille flemmarde ou la petite araignée domestique.

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Wakfu, saison 2

Ce n’est jamais sans une certaine appréhension que j’attaque la deuxième saison d’un série dont j’avais adoré les premières aventures et Wakfu, la série française d’animation, ne fait pas exception à cette règle. Comme je vous l’avais narré auparavant, j’avais été enthousiasmé par cette série de fantasy, en théorie pour enfants, mais qui a visiblement été créée par des gens qui savent parler aux adultes.

Cassons immédiatement le suspens: cette deuxième saison est certes très bonne, mais je l’ai quand même trouvée un ton en-dessous de la première. La faute, principalement, à une histoire qui accumule les quêtes annexes au détriment de la trame principale. En gros, les personnages doivent aller du point A au point B pour récupérer un artefact mystique, mais il n’y a pas grand-chose pour entretenir la tension avant le dernier quart de l’histoire, quand se révèle le Grand Méchant de l’histoire, et tout se décante dans les trois derniers épisodes.

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Quand je regarde les médias, l’abysse me regarde

C’est moi ou, ces temps-ci, les grands médias ont de moins en moins de choses à dire et prennent de plus en plus de temps et d’espace pour le dire? Ces dernières semaines, deux tragédies ont fait la “une” des médias suisses et français et, dans les deux cas, j’ai été atterré par leur traitement. Des “émissions spéciales” kilométriques avec un contenu proche du zéro absolu!

Certes, ce sont des évènements exceptionnels et je veux bien comprendre qu’on veuille leur donner une place particulière, mais remplir les deux-tiers du temps du téléjournal pour nous ressasser cinq fois les mêmes détails, les mêmes clichés et les témoignages du beau-frère du patron du type qui a vu passer le bus ou qui connaissait vaguement le tueur, ça donne l’impression d’une vacuité terrifiante et, qui plus est, d’un manque profond de respect pour les victimes.

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The Venture Bros., saison 1

Si je vous parle d’un dessin animé américain pas tout jeune, mettant en scène un savant génial, deux adolescents et leur garde du corps – et en ignorant consciencieusement le titre de ce billet – les plus ravagés d’entre vous vont sans doute penser à Jonny Quest. The Venture Bros. en est la version trash et décalée.

Je vous en avais brièvement parlé pour mentionner un extrait qui faisait le parallèle entre superscience et rock progressif. Du coup, j’ai sauté le pas et commandé l’intégrale de la série (quatre saisons à ce jour); j’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre (et Isa, dont la culture animation est largement plus étendue que la mienne, était encore plus perplexe).

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En avant vers le progrès: jouer avec Eureka

Si vous avez lu mon précédent billet sur Eureka (la série télé) et/ou si vous avez vu la série elle-même, vous avez sans doute pensé comme moi que ça pourrait faire un contexte amusant pour du jeu de rôle. Des savants fous, des expériences avec de la technologie très avancée, de l’espionnage, des conflits d’égo, une communauté “idéale” et, au milieu un personnage un peu perdu, mais qui résout les énigmes et sauve le monde en mettant les mains dans le cambouis. Autant dire un personnage-joueur (PJ pour les intimes).

Fondamentalement, pour le meneur de jeu, la formule est assez simple: un des scientifiques fait une connerie (volontairement ou non), l’expérience échappe à son contrôle et menace de raser la ville (au minimum); les PJ doivent comprendre ce qui a merdé et empêcher la catastrophe. Ajoutez par-dessus des relations parfois difficiles entre PJ et PNJ: des scientifiques à l’égo démesuré et assez peu de sens des réalités, calfeutrés depuis leur plus jeune âge dans la communauté (ou dans des milieux académiques, ce qui parfois revient au même), des PJ plutôt orientés action, avec une bonne couche d’administratif en prime.

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Eureka

Jack Carter est un marshall, qui doit transférer une prisonnière (en l’occurrence, sa propre fille, qui est du genre jeune délinquante) vers Los Angeles. En chemin, il tombe – complètement par hasard – sur une ville bizarre: Eureka. Cachée aux yeux du monde, Eureka abrite les plus grands savants des USA, qui travaillent tous sur des projets ultra-secrets et ultra-avancés pour le compte de Global Dynamics et du gouvernement américain.

Par un concours de circonstances, Jack se voit dans l’obligation de remplacer l’ancien shérif de la ville et se retrouve donc à gérer une ville de savants fous et son lot de catastrophes à grand spectacle. Entre les égos surdimensionnés des citoyens de la ville et leurs projets mégalomanes, autant dire que ce n’est pas un boulot de tout repos, surtout quand, comme Jack, on n’a pas une trouzée de doctorats et qu’on en peut compter que sur un sens pratique pour s’en sortir.

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Durarara!!

Je l’ai souvent affirmé: les Japonais ont accès à des psychotropes qu’on ne trouve pas chez nous (l’expression est originellement de Janus). C’est une des principales explications que j’ai trouvées pour le scénario tarabiscoté de Durarara!! (aussi écrit DRRR!!), un animé en vingt-quatre épisodes dont Isa et moi avions pu voir une avant-première à la Japan Expo Sud cet hiver.

À première vue, c’est une histoire d’amour et d’amitié entre jeunes Tokyoïtes du quartier d’Ikebukuro. Entre beaucoup de jeunes Tokyoïtes, devrais-je ajouter, parce que les personnages principaux sont quand même légion; mais les choses tournent principalement autour de Masaomi et Mikado, deux amis d’enfance, et Anri, une jeune fille dont ils tombent tous les deux amoureux.

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Robot Chicken: Star Wars

Hier soir, tard, j’entend Isa hurler de rire depuis le salon: elle était en train de regarder Robot Chicken, une série qui passe dans Adult Swim, le programme explicitement pas-pour-les-enfants de Cartoon Network. Et pas non plus n’importe quel épisode de Robot Chicken: ceux spécial Star Wars.

Il faut vous dire que Robot Chicken est une série parodique, réalisée en animation de figurines genre Ken et Barbie, qui ressemble à une sorte de zapping dément entre extraits ultracourts de quelques secondes et mini-épisodes d’une ou deux minutes. Je me rappelle distinctement d’une très courte scène montrant Adam et Ève, vêtus de feuillages, et la seule réplique d’Ève: “Y’a encore une couille qui dépasse, là.”

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