City of Souls: Synæsthesia

Après le metal progressif australien, voici le metal progressif néo-zélandais, avec City of Souls, qui débarque avec Synæsthesia, un premier album d’un fort beau gabarit, autant pour le contenant que pour le contenu.

Formé en 2015, City of Souls est une formation qui aligne pas moins de six membres et qui propose un rock progressif moderne et très mélodique, qui fait plus que flirter avec le metal. On est clairement dans cette mouvance qui mêle prog-rock et prog-metal.

Quand je parle d’un fort beau gabarit pour Synæsthesia, c’est parce que l’album compte pas moins de seize pistes, avec des titres brefs et percutants. Oui, seize! Mais comme elles durent toutes entre trois minutes et demie et cinq minutes, l’album fait à peine plus d’une heure.

Je ne suis pas forcément un grand fan du petit jeu des comparaisons, mais le hasard à voulu que cet album de City of Souls rentre dans ma liste de lecture en même temps que celui de Caligula’s Horse et, ordre alphabétique oblige, directement à sa suite.

Et, il faut dire ce qui est, les deux groupes de l’hémisphère sud jouent un peu dans un genre similaire. Cependant, là où Rise Radiant était un peu inégal, avec quelques pistes exceptionnelles, je trouve ce Synæsthesia plus homogène, mais aussi moins impressionnant globalement.

La faute n’en revient pas forcément au groupe, qui est très carré, ni aux compositions, mais peut-être à la surabondance de ces dernières. Seize pistes, c’est beaucoup. Et seize pistes dans un style homogène, ça veut souvent dire « répétitions ». Ou, à tout le moins, impression de répétition.

Il faut aussi dire que City of Souls propose un metal progressif un peu moins complexe, plus accessible. Peut-être plus lisse et moins original, aussi. Mais franchement, pour autant qu’on puise juger avec un minimum d’objectivité, ça se vaut largement. Ne serait-ce que pour des pistes comme « Ferryman », « Wolf », « White Ghost », « Sleep » et bien d’autres.

Synæsthesia a le potentiel d’ouvrir à City of Souls les portes de la scène musicale de l’hémisphère nord. Ce n’est peut-être pas une tuerie majeure, mais c’est un album très équilibré, servi par des musiciens de haute volée (notamment un très bon chanteur) et par une production de grande tenue. Je vous invite instamment à le découvrir sur Bandcamp.

Bonus: la vidéo de « Shimmer »

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