DGM: Frame

Pour faire un bon minestrone d’Ita…

Euh, pardon; je reprends. Pour faire un bon groupe de métal progressif, il faut des bons musiciens, beaucoup d’enthousiasme, l’intégrale des albums de Dream Theater et, le cas échéant, un peu d’originalité. Frame, le dernier album des Italiens de DGM, remplit ces conditions. Mais pas beaucoup plus.

J’avais déjà eu un premier contact avec DGM au début de leur carrière et je n’avais pas été follement impressionné. Depuis, les chers petits ont fait pas mal de progrès et ce dernier album a toutes les marques de la maturité: une production solide, des compositions brèves, mais souvent inspirées et une virtuosité technique indéniable.

L’intro Hereafter pose d’entrée le ton: on n’est pas là pour rigoler! Le reste a également de beaux restes, mais pas tout. En fait, assez rapidement, le groupe montre ses limites: il lui manque clairement le petit grain de folie, l’envie d’expérimenter qui ferait de lui un grand nom du genre.

Mais bon, on ne va pas pinailler: Frame est un album très honnête; il ne vous mettra pas les chaussettes en orbite, mais il devrait déjà les propulser à une altitude respectable.

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.