Doctor Who, série 5

Il paraît qu’il y a des gens qui ne connaissent pas encore la génialissime série britannique de science-fiction Doctor Who. Au dernier recensement, ils seraient sept. En fait de série, il faudrait en fait parler d’institution, car si la saison qui vient de s’achever est considérée comme la « série 5 », c’est en fait la trente-et-unième saison (le « série 5 » ne faisant référence qu’à la nouvelle série lancée en 2004).

Ouais, hein?

J’ai déjà dû vous parler de la série sur l’ancien blog, en disant tout le bien que je pense de ces aventures glorieusement foutraques, aux effets spéciaux oscillant entre la pathétique et le décent et qui ne pourrait pas être plus délicieusement british si le héros portait un chapeau melon – ce qui doit bien être le seul couvre-chef avec lequel on ne le voit jamais.

Le héros de la série, un extra-terrestre humanoïde appelé “Le Docteur”, voyage dans l’espace et le temps à bord d’une cabine de police londonienne des années 1960, le TARDIS. Il est souvent accompagné d’un compagnon – ou plutôt d’une compagne, mais ça n’a pas toujours été le cas – et se retrouve régulièrement impliqué dans des aventures improbables et impliquant de sauver la Terre, l’univers ou ce genre de chose.

Cette cinquième série a vu Matt Smith succéder à l’époustouflant David Tennant dans le rôle-titre, ce qui n’a pas manqué de jeter un certain effroi parmi les fanboys. Après avoir vu le dernier épisode, je peux les rassurer (pour autant qu’on puisse rassurer ce genre de petite créature craintive): il est très bien. Ceux qui craignaient, au vu de son jeune âge et de sa belle gueule, voir la série virer à du Twilight transdimensionnel peuvent dormir tranquille: Matt Smith est bel et bien le Docteur.

Et Amy Pond (Karen Gillan), son compagnon du moment, est une personnalité tout aussi attachante que Rose Tyler ou Donna Noble, quoique dans un autre registre (je garde personnellement un gros faible pour Martha Jones, mais c’est principalement esthétique).

Je ne révèlerai rien de la trame qui court tout au long de cette saison, sinon que Steven Moffat, l’un des maîtres architectes qui scénarisent la série, s’amuse beaucoup avec les concepts sous-jacents à la série, la nature du Docteur, du TARDIS et des voyages temporels. Les histoires sont tantôt sérieuses, tantôt loufoques et on s’amuse beaucoup de voir le Docteur virevolter au milieu de l’adversité (même s’il court beaucoup).

Si vous n’avez jamais vu la série, cette série 5 est un bon point de départ, même si je ne saurais trop vous conseiller de reprendre depuis le début de la nouvelle série, celle avec Christopher Eccleston dans le rôle-titre. On n’oublie jamais son premier Docteur.

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13 réflexions au sujet de “Doctor Who, série 5”

  1. Weeeee 🙂 “A mad man with a blue box!” J’oublie toujours que tu aime aussi cette série ! Oui, ça vaut la peine de partir de la série 2005, et si jamais y’a des gens faibles en anglais, on peut trouver les sous-titres VF (et / ou la série carrément doublée, diffusée sur France4)

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  2. Seulement 13 épisodes? Sa veut dire que je n’ai plus que 3 épisodes à me mettre sous la dent? Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin.
    En même temps, les 10 épisodes de cette saison sont d’une qualité exemplaire, Matt Smith tient bien le rôle et Karen Gillian est juste génial (au niveau de Rose Tyler qui est mon compagnon préféré).
    bon maintenant j’espère qu’il vont bientôt nous pondre une nouvelle saison de Torchwood.

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      • Certe, mais avoir fouiller, il semble que les scénaristes, réalisateurs et acteurs reste anglais.
        Et la prod c’est BBC américa en partenariat avec la BBC et la chaine Starz, c’est pas comme ci c’était la fox, on peut espérer

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  3. Super fin de saison, mais tu oublies de mentionner que ça forme l’amorce de la prochaine saison avec la recherche de l’origine d’un certain événement.

    Pour le fun, Matt Smith sur scène avec Orbital au festival de Glastonbury

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    • Non, je n’ai pas oublié: j’ai sciemment refusé de parler de la trame, mais c’est vrai que la fin ouvre grande la porte de la prochaine saison.

      Et merci pour le lien: je l’avais vu passé sur io9.com (je crois) et j’avais oublié de le noter.

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  4. “- What’s that?
    – It’s old, it’s new, it’s blue, it’s borrowed!”

    Le TARDIS devrait être à tout les mariages! Je suis fan!

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    • Et un détail que tu as oublié: c’est la première saison de la nouvelle série où le Docteur voyage avec un couple de compagnons… Et pour la six, Rory et Amelia Pond (un nom de conte de fée) seront mariés, donc bonjour l’ambiguïté Docteur -Compagnon!

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        • Sans compter Rose et le Capt Jack pendant quelques épisodes avec le neuvième Docteur.
          J’ai un doute aussi : il n’y a pas eu Martha avec Donna et le Docteur sur un ou deux épisodes ?

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          • Yep (cool de se répondre à soi-même, non je ne suis pas schizophrene, enfin pas completement). Le two-parter avec les Sontarans suivi de “La Fille du Docteur”

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            • Si ma mémoire est bonne, Rose et Mickey ne font qu’un ou deux voyages ensemble et mickey est beaucoup moins présent que Rory. Pour les autres, ils sont 2 mais ce ne sont pas des couples et c’était suivant pour 1 épisode… Enfin, moi j’ai trouvé que ça faisait «nouveau».

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