Donjon & Dragoniversaire

Il y a quarante ans – janvier 1974 – paraissait la première édition de Dungeons & Dragons et, avec lui, le jeu de rôle ludique tel que nous le connaissons, à quelques détails près. Sur BoingBoing, le journaliste Ethan Gilsdorf a écrit un article intitulé At 40 Years Old, Dungeons & Dragons Still Matters, dans lequel il revient sur cet anniversaire.

Je vous recommande de le lire, même s’il est long, même s’il est en anglais (je sais, je vous fais lire beaucoup d’articles longs et chiants ces jours; sauf que celui-ci n’est pas chiant), parce qu’il contient quelques rappels salutaires sur notre hobby et, notamment, à quel point il a été révolutionnaire. Notamment, je pense que la phrase-clé est celle-ci:

The lesson of Dungeons & Dragons has always been this: make your own entertainment.

“Faites votre loisir vous-même”, en quelque sorte. Ce qui est amusant, c’est que c’est à peu près ce même état d’esprit que revendiqueront les premiers punks, quelques années plus tard (je crois que j’en avais parlé dans ma chronique de The Pirate’s Dilemma). D&D, c’est du punk appliqué aux jeux, avant la lettre. Fort, non?

Autre raison pour lire cet article: en y racontant ses expériences, l’auteur explique aussi ce que le jeu de rôles lui a apporté et, partant, comment il a positivement influencé toute une génération de jeunes gens, qui se sont brusquement intéressés à tout un tas de sujets, de l’architecture à la religion, en passant par la stratégie et l’économie.

Donjons et Dragons a quarante ans; moi un peu plus. Et même si on ne se parle plus trop, lui et moi, j’ai toujours un immense respect pour ce jeu qui osa le premier dire “et si on racontait des histoires dans lesquelles on serait les héros?”

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6 réflexions au sujet de “Donjon & Dragoniversaire”

  1. Ach damned, c’est parti par erreur. Or donc…

    C’est sûr que, comme le disait Pogo il y a quelques jours, on a facilement tendance à cracher sur D&D, car on a connu “tellement mieux” depuis. Mais, évidemment, sans D&D, il n’y aurait pas eu d’après.

    Je pense aussi que si nos souvenirs de l’époque ne sont pas forcément fameux, c’est que nous étions jeunes et inexpérimentés et que nous n’avons pas créé ou mené des aventures de la meilleure manière. Ceci dit, je me vois quand même très mal y revenir…

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  2. Hé oui 40 ans déjà ! On oublie parfois l’importance de ce jeu dans notre culture, sympathique petit rappel que tu nous fais !

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