… et bonne année 2017, bien sûr!

Encore deux jours avant la fin de cette année 2016, qui ressemble beaucoup à une hécatombe de célébrités. J’ai vu quelqu’un sur Twitter mentionner le terme “Baby Bust”, pour désigner la période à laquelle les héros de la génération du Baby Boom commencent à canner en masse.

Mais si 2016 ressemble à un gros gâteau à la merde, on peut compter sur l’auteur britannique Charles Stross pour nous concocter un scénario bien pire pour 2017. Il commence par prévoir la mort de la reine Elizabeth II, et c’est juste le début d’un bon gros toboggan vers la catastrophe.

On peut aussi mentionner un article de Ars Technica qui, à la suite d’une déclaration de Donald Trump – futur président des USA, donc – sur la doctrine d’usage des armes nucléaires, nous explique ce qui se passe en cas d’explosion d’une bombe H sur un centre urbain. Ce n’est pas beau à voir.

Si ça se trouve, dans un an, on va peut-être se dire que 2016 n’était pas si pire que cela.

(Image: “Post Apocalypse”, photo par Micadew via Flickr sous licence Creative Commons, partage dans les mêmes conditions.)

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5 réflexions au sujet de “… et bonne année 2017, bien sûr!”

  1. Il revient quand l’antechrist finalement?
    Ah et puis les bouffeurs de grenouille vont élire leur roi. Pardon président(E)
    On a quelques Beatles, Stones, who, etc sur la liste de la grande faucheuse, et des marchands de mort avec du stock dans les entrepôts

    Tout va très bien madame la marquise

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    • Oui, Stross mentionne l’élection de la présidente française. Et sa version personnelle de l’Antéchrist est plutôt du genre à être indicible et à tentacules.

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  2. Il y a 30 ans, on avait aussi eu une année pourrie : 1986 avait vu la mort de Balavoine, de Coluche, était l’année de Tchernobyl et de l’explosion de Challenger. Quelques années plus tard, il y a eu la chute du bloc de l’est, mettant fin à la guerre froide, la fin de l’apartheid en Afrique du Sud.

    C’est vrai que l’état actuel du monde ne porte guère à l’espoir, surtout quand on voit l’état écologique de la planète. Mais tout peut encore basculer très vite. Vers le pire, bien sûr, on voit la montée de l’extrême-droite partout en Europe, mais aussi vers le meilleur. Des initiatives locales comme les ZAD, les entreprises libérées, montrent qu’une autre voie est possible, elles peuvent faire tâche d’huile. Tout n’est pas encore perdu.

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    • Personnellement, je ne mettrais la mort de Balavoine dans les mauvaises nouvelles que parce que, dans le cas de la variété française – et pour paraphraser Desproges – un bon chanteur est non seulement un chanteur mort, mais un chanteur mort et oublié.

      Mais bon, quand on sera vieux – ok, pour moi, encore plus vieux – on pourra dire aux mômes qu’on a survécu à 2016 et qu’à l’époque, c’était autre chose et que les jeunes d’aujourd’hui, ils se la coulent douce…

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      • J’espère bien pouvoir dire un jour aux jeunes qu’ils se la coulent douce ! Et aussi citer 2016 en exemple d’année à laquelle j’ai “survécu”, parce que ça veut dire que 2017 sera meilleure…

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