God Is an Astronaut: Origins

Et voici donc un deuxième billet à la suite sur l’excellent groupe de post-rock irlandais God Is an Astronaut; même pas honte, fanboi powah! Bon, cette fois, je vais vous parler de leur dernier album en date, Origins.

D’abord pour vous dire qu’il ne va pas le rester longtemps – dernier en date, donc – vu que le groupe a annoncé son remplaçant pour mi-juin. Ce qui m’a quelque peu fait tiquer, vu que je pensais qu’Origins n’avait que quelques mois: il est en fait sorti en 2013. Oups.

Bref, God Is an Astronaut, pour ceux qui n’ont pas suivi, ce sont les têtes de file du post-rock européen, ou peu s’en faut. Lancé en 2002, ils se distinguent par une musique très lumineuse, solaire, dans un genre qui est plutôt caractérisé par les ambiances crépusculaires et mélancoliques.

En fait, ma théorie, c’est que God Is an Astronaut fait du space-rock au premier sens du terme: leur musique invoque l’espace, les galaxies lointaines, les nébuleuses chatoyantes et le feu des étoiles.

Au reste, leurs titres s’inspirent souvent de cette imagerie et les douze pistes de Origins ne font pas exception. Oscillant entre trois et six minutes, elles ont pour titre “Reverse World”, “Signal Rays” ou “Light Years from Home”; l’album dépasse les cinquante-trois minutes au total.

Si j’avais été quelque peu déçu par le précédent, Age of the Fifth Sun, qui jouait sur des registres déjà explorés, je trouve que Origins se distingue par une recherche de nouveaux horizons, principalement vers le rock électronique à la Tangerine Dream/John Carpenter, mais aussi vers des musiques électroniques plus récentes, ainsi que vers le rock progressif.

En plus, en concert, j’ai découvert leur secret: si leur post-rock est instrumental, leur ingrédient secret, c’est la voix. Des mélopées ou des chants à peine reconnaissables, transformés sous vocoder, qui sont utilisés comme un instrument. Sur Origins, il est plus présent qu’à l’accoutumée.

Et puis God Is an Astronaut, ce sont un peu les rois de la montée en puissance, avec des morceaux qui commencent tout doux et finissent en apothéose. Une autre idée du progressif, en quelque sorte.

Au final, pas grand-chose à jeter dans cet Origins, magnifique et très inspirant; on y trouve même quelques très belles pièces, comme “Calistoga”, “Transmissions” ou “Red Moon Lagoon”.

Je vous le recommande d’autant plus chaudement qu’il est à l’écoute et au téléchargement sur Bandcamp – comme le reste de la discographie du groupe. Une très belle occasion de le découvrir, pour ceux qui ne le connaissent pas.

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