Harley Quinn, saison 1

Quand Harley Quinn se retrouve à l’Asile d’Arkham après une énième action du Joker interrompue par Batman, elle s’attend à ce que son amant vienne la sortir de là. Un an plus tard, elle finit par s’évader à la suite de Poison Ivy et commence à se demander si elle n’est pas coincée dans une relation toxique.

C’est sur ce principe initial en forme de « No shit, Sherlock! » que débute la série animée Harley Quinn.

Disons les choses tout de suite: si vos souvenirs du personnage de Harley remonte à la série animée Batman des années huitante (série où le personnage, créé par Paul Dini, apparaît pour la première fois), vous risquez d’avoir un choc: si le style est somme toute assez proche, c’est par contre beaucoup plus adulte, avec gerbes de sang, éviscération diverses et blagues de cul.

Ceci posé, c’est aussi drôle que c’est trash – et, donc, c’est très trash. On est dans dans une version du DCverse qui est presque un pastiche de lui-même. Les méchants y ont pignon sur rue, mais on y croise Batman et Robin – et aussi Superman et Wonder Woman, entre autres, sans parler du commissaire Gordon qui part sérieusement en vrille.

Tout ce petit monde se retrouve régulièrement sur les plateaux-télé, qu’ils le veuillent ou non.

La série suit donc surtout Harley, qui essaye de monter un vrai gang pour entrer dans la Legion of Doom – et qui bien entendu se retrouve avec un peu tous les rebuts du batmanverse. On retrouve Clayface, en acteur cabotin, King Shark, plutôt gentil, mais qui mange quand même la tête des gens, Dr Psycho, un télépathe misogyne, sans parler de Sy, un ancien tueur de la CIA cybernétisé et à moitié sénile.

Mais la série Harley Quinn s’intéresse aussi à Poison Ivy et à la relation entre ces deux personnages. Ce qui n’étonnera pas les lecteurs des comics récents, vu que ladite relation s’y termine en mariage, mais passons. Dans la saison 1, on n’en est pas encore là.

Comme série, Harley Quinn déboule à deux mille à l’heure, en treize épisodes de vingt-cinq minutes pour la première saison. J’ai été étonné de ne pas retrouver Mark Hammill dans le rôle du Joker (ou de sa voix, en tous cas), mais c’est Alan Tudyk – Wash dans Firefly et Serenity, mais aussi K-2S0 dans Rogue One – qui s’y colle, ainsi que pour celle de Clayface.

Si la violence – très graphique – ne vous dérange pas, je ne peux que vous conseiller cette série bien déjantée. Il y a un côté très rôliste à voir cette équipe de bras cassés tenter de grimper l’échelle du crime, tout en évitant à la fois leurs « collègues » superméchants et les héros.

Bonus-vidéo: la bande-annonce de la première saison (avec presque pas de sang)

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