How to Train Your Dragon 2

Cinq ans après les événements du premier film (et des deux saisons de la série télé), How to Train Your Dragon 2 nous renvoie sur l’île de Berk, ses vikings, ses dragons et ceux qui les dressent. Hiccup (Harold en VF), Astrid et sa clique sont devenus de jeunes adultes et l’ambiance est au beau fixe.

Mais ça ne va pas durer: Hiccup va retrouver sa mère, qu’il croyait morte depuis près de vingt ans, en même temps qu’il apprend qu’une menace majeure pèse sur tous les dragons et sur l’île de Berk: un mystérieux personnage du nom de Draco Bloodfist monte une armée de dragons.

Ce film est plus sombre que le premier: il parle de guerre et de mort, de famille et de choix aussi. Et, bien sûr, de dragons: les animateurs s’en sont visiblement donnés à cœur joie avec ces bestioles, qui n’arrêtent pas de faire des bêtises en toile de fond. Et malgré le fait que les thèmes du film – et certains événements – soient peu réjouissants, on rit quand même beaucoup dans cette histoire.

L’accent est surtout sur Hiccup et sa famille; j’ai été un peu déçu que les autres dresseurs de dragons soient nettement moins développés que pendant la série. Notamment Roughnutt et Toughnutt, les jumeaux les plus débiles de l’univers. Par contre, le méchant Draco est très réussi.

Techniquement, rien à dire: c’est du grand spectacle. La 3D (on n’a pas eu le choix) est assez peu rentre-dedans et on l’oublie facilement. Ceux qui avaient l’habitude de Berk telle que vue dans la série télé vont avoir un choc en voyant cette version, bien plus resserrée, plus luxuriante aussi – et surtout avec une foule impressionnante. On voit à ce genre de détail les différences de budget.

Si je l’ai trouvé un ton en-dessous du premier opus, c’est principalement parce que ce dernier avait la force de la surprise. How To Train Your Dragon 2 reste un très bon film d’animation. À noter au passage que Jónsi, le chanteur de Sigur Rós, est de nouveau présent sur la chanson du générique.

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