Instantanés de Montréal

Cet article est le numéro 1 d'une série de 7 intitulée Québec 2010

Troisième journée (et demie) à Montréal; demain, on part sur Rigaud à la Sucrerie de la Montagne et, samedi, on va faire un tour à Québec. Jusqu’à présent, on a visité quelques musées, fait du shopping et, de façon générale, beaucoup marché. Il paraît qu’on a droit à une météo exceptionnelle – traduisez: il fait une chaleur de four! Certes, 33°C et beaucoup d’humidité, ça ne fait pas un four très convaincant, sauf quand on est dedans.

Les Montréalais sont au courant et manifestent leur bonne humeur en portant aussi peu de vêtements que possible: bermudas, jupes courtes, t-shirt facultatifs et sandales; je soupçonne que si la nudité publique était autorisée, même ce minimum d’habillement serait absent. De toute façon, vu la quantité de gens tatoués, je soupçonne également qu’une certain nombre resteraient décents malgré tout.

La ville est un joyeux mélange de styles architecturaux: sans même parler de curiosités ethniques, comme Chinatown, on peut passer, d’une rue à l’autre (voire d’un côté de la rue à l’autre), d’une rue française typique au quartier industriel londonien, puis aux gratte-ciels à l’américaine. C’est un peu déroutant quand on ne s’y attend pas, mais, comme on  a également droit à des mélanges linguistiques du même ordre (genre le “Café parisien” tenu par des Chinois parlant en anglais), c’est moins surprenant.

Ce soir, après avoir pillés quelques boutiques pour geeks (Le Valet d’Cœur et Le Donjon pour les jeux, Millennium pour les comics), nous sommes allé manger au Dragon Rouge, histoire de rester dans le ton. C’est une sorte de taverne pour rôlistes, dont l’authenticité médiévale de la cuisine est à mettre au même niveau que celle des univers de med-fan. Cela dit, de façon d’ailleurs assez similaire, l’ambiance est posée de façon suffisamment sympathique par le personnel et les habitués et la pitance est suffisamment bonne pour qu’on s’amuse bien quand même. Et qu’on mange bien, aussi. Mais trop.

Et c’est sur cette considération ponctuée de flatulences diverses dont je vous ferai grâce que je conclus ce billet et cette journée.

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La Sucrerie de la montagne

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2 réflexions au sujet de “Instantanés de Montréal”

  1. Et bien, le quebec! Je n’aurais qu’une chose à te dire:
    Hostie, t’es merdeux mon chum, ça a pas d’bon sens!

    Répondre
    • Au lieu de te ridiculiser à faire semblant de parler québecois, va donc voir l’article sur la Sucrerie de la montagne. À mon avis, c’est le genre d’endroit qui devrait te plaire.

      Répondre

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