Le lupanar à l’école

Hier soir, la fine équipe habituelle s’est retrouvée pour jouer la suite de la campagne lupanar. Après la destruction de leur domaine, les personnages s’embarquent à la recherche du trésor caché par leur mentor. Évidemment, ce dernier étant atalen, il n’a pas pu s’empêcher d’en faire une énigme. La première partie de cette énigme, “là où tout a commencé”, est également un jeu de mot sur “source” et emmène les personnages à Huir, “ville-sainte” sur Trian également surnommée “la Grande source”.

C’est à Huir que le mentor en question a fait ses classes de telandil et les personnages le soupçonnent d’avoir caché la première partie de l’énigme dans son ancienne école. Sauf qu’il l’a officiellement quittée bien avant de devenir président, avant même la guerre qui a ravagé la planète pendant plus de quatre-vingts ans. Il leur faut donc essayer de s’întroduire dans le domaine en question – qui est de nouveau une école de telandil en activité.

Si tout s’est passé relativement comme je l’avais prévu, c’est principalement dû au fait que je n’avais en fait pas prévu grand-chose. À ma grande honte, je me suis aperçu quelques jours avant la partie que le chapitre en question était sans doute le moins avancé au niveau écriture de la campagne et qu’à part une trame un peu trop dirigiste, je n’avais pas lourd.

Au final, je n’avais pas à trop m’inquiéter, vu que les personnages ont plus ou moins suivi la trame à laquelle j’avais pensé; l’Eylda ex-militaire highlander a fait l’infiltration dans le domaine pendant que les autres surveillaient de loin. Mais le cœur de l’histoire a surtout été fourni par les joueurs eux-mêmes, avec la crise mystique du Talvarid et la prise de champignons hallucinogène par l’autre highlander, qui nous a livré un grand numéro. Belle dynamique de groupe!

En y repensant, il faudra sans doute que je retravaille un petit peu cet épisode pour le rendre un peu plus dynamique, plus serré. J’ai eu de la chance d’avoir des joueurs qui ont rempli d’eux-mêmes les trous, mais pour d’autres, il vaudrait mieux prévoir plus de tension.

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4 réflexions au sujet de “Le lupanar à l’école”

  1. Disons qu’on a trouvé à s’amuser, mais que souvent le problème c’est qu’on ne sait pas trop quoi faire… La sans l’intervention des commandos c’était tranquille et on avait pas vraiment de quoi s’inquiéter. Les suggestions de fin de partie aurait été mieux en fait pendant la partie (comme le fait que Sanar aurait pu faire que le perso de Mme soit aussi accepté chez les Telandil). Le prof sadique de service a suggéré que les telandil ait une aile réservé aux visiteurs dans laquelle on aurait pu s’installer et ainsi tenter une infiltration plus facile. La formule la plus juste sortie dans la voiture était : “On ne sait pas toujours jusqu’où on a le droit de faire les cons”. On est peut être trop sages ? 😉

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    • Le problème est qu’il y a une mince frontière entre le dirigisme scénaristique et le railroading pur et simple. Si ç’avait été trop facile, rien ne vous empêchait de prendre les données du pendentif et vous barrer dans les deux heures…

      Pour ce qui est d’e faire entrer un autre perso, il me semble vous avoir donné toutes les cartes dès le départ, à savoir patronage d’un ancien élève obligatoire et un seul apprenti par patronage.

      Quant à savoir jusqu’où on peut aller trop loin, ça fait un peu partie du jeu, non?

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      • Moi, j’ai bien aimé le scénario, mais j’étais convaincue que seule Oliendil avait la prérogative d’avoir un apprenti, étant donné que Sanar n’avait rien proposé. Si j’avais su, je me serai bien inscrite comme apprenti auprès de Sanar : je n’attendais qu’une chose, pouvoir entrer dans le saint des saints pour espionner !

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  2. “Si tout s’est passé relativement comme je l’avais prévu, c’est principalement dû au fait que je n’avais en fait pas prévu grand-chose.”
    Pourquoi est-ce que j’ai l’impression de me reconnaître dans cette idée…

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