Légèreté et ouverture: mon bilan 2014

Je n’aime toujours pas les traditions, mais comme cela fait quelques années déjà que sacrifie à celle-ci, autant continuer avec les résolutions de nouvelle année – et, pour commencer, en profiter pour tirer un petit bilan de celles des années précédentes.

Je m’étais fixé un objectif de légèreté, à savoir de commencer à me séparer, autant que faire se peut, des objets inutiles – et, surtout, inutilisés – qui encombrent mon espace vital. Ça avance. Un peu.

Mon problème principal, c’est que je n’aime pas jeter: un objet mis à la poubelle, c’est un peu un constat d’échec, même si cette poubelle implique du recyclage. C’est donc avec tristesse que j’ai accompagné mon vieux PowerMac G4 de 2002 à la déchèterie, faute d’avoir pu lui trouver un point de chute utile. Mon MacBook Pro de 2009 est devenu la machine d’appoint de mon épouse, quand sa tablette s’avère trop limitée.

Cela signifie que j’en ai acheté un tout neuf. Mais c’est un peu le seul “gros” achat électronique que j’ai fait cette année. Une chose m’inquiète, par contre, c’est que depuis que j’ai acheté un appareil photo réflex, je commence à regarder d’un œil envieux tous ces accessoires – lentilles, surtout – abominablement couteux.

J’ai pu par contre faire un tri dans les cassettes VHS qui encombraient presque deux étagères entières et aussi solder à vil prix quelques séries de bandes dessinées que je ne lisais plus. Il y a encore du boulot, notamment pas mal de bouquins qui pourraient être plus utiles chez quelqu’un qui ne les aurait pas lus, par exemple.

Pour ce qui est de l’ouverture, mon objectif en 2014 était de tester un maximum de solutions open-source pour essayer de remplacer celles que j’utilise en ce moment.

Comme je l’avais déjà mentionné en bilan de mi-année, les résultats sont plutôt mitigés: passage à Firefox et à LibreOffice, mais échec sur Thunderbird et TheGimp; je n’ai pas encore osé me lancer sur Scribus, mais le fait qu’il n’existe pas encore de compatibilité avec les fichiers InDesign est très limitant dans mon cas.

Un point positif: mon retour sur Diaspora – plus précisément sur le pod Framasphere mis en place par l’équipe de libristes français Framasoft. Le logiciel en lui-même n’a pas beaucoup évolué depuis que je l’avais (dé)testé, mais l’intérêt – comme je le soupçonnais – est que ce pod accueille plus de personnes que je connais ou avec lesquelles j’ai envie d’être en relations. Les réseaux sociaux, quand on ne connaît personne, c’est nul.

Dans un prochain billet – la semaine prochaine – je reviendrai sur ces deux aspects pour les mettre en perspective pour 2015.

(Image: “Reliures de livres anciens, à la bibliothèque du Merton College, à Oxford (Angleterre)” par Tom Murphy VII, via Wikimedia Commons, sous licence Creative Commons, partage dans les mêmes conditions.)

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2 réflexions au sujet de “Légèreté et ouverture: mon bilan 2014”

  1. Tout pareil. J’ai du mal à jeter un vieux Pentium qui m’a servi 14 ans, je refuse de jeter un livre qui m’a plus et que je pourrais relire. Ajoutons que mes enfants utilisent des jouets qui m’ont servi à moi, donc le mantra “ça pourra encore servir”, présent depuis deux générations dans la famille, n’est pas près de s’éteindre.

    Pour le réflex, même problème, mais je te rassure : un objectif, et ses accessoires, ça se garde très longtemps. Et ça se revend aussi très bien. Il n’y a peut-être que le boîtier réflex lui-même qui vieillira mal (électronique) mais les fichiers Jpeg qu’il sortira seront sans doute lisibles encore très longtemps.

    J’ajouterais que mon objectif de légèreté personnel implique de réduire les achats et de faire durer le matériel le plus longtemps possible. Ça réduit aussi la charge cérébrale associée, mon pire problème.

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