Les brefs du samedi: Catubodua, Meridian4, The Odd Gallant

C’est le moment d’aller fouiller dans ma liste de lecture à la recherche des EP, mini-albums et autres démos: voici donc les Brefs du samedi, une rubrique consacrée aux albums courts qui sont difficile à chroniquer en trois cents mots et plus, mais qui sont sympas quand meme. Dans cette édition, du black-metal avec Catubodua, du metal progressif avec Meridian4 et du prog éclectique avec The Odd Gallant.

Catubodua, c’est à la limite de l’erreur de casting: je me suis fait refilé l’EP de ce groupe français de black-metal sur la promesse que ça ressemblait à du Saor. Sur ce point, j’ai été déçu. Catubodua est un groupe qui fait ce qui, je suppose, est du black-metal des plus classiques. Les vocaux sont en français, ce qui n’est pas très évident, vu que c’est du growl-scream typique du genre.

L’EP ne compte que trois pistes, mais il arrive tout de même à la durée respectable de vingt-trois minutes. Les compositions sont longues et étonnamment mélodiques. Enfin, je dis « étonnamment » mais c’est peut-être quelque chose qui est tout à fait normal pour du black-metal. Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé cet EP écoutable et même plutôt cool. Je ne sais pas trop s’il est typique du genre, mais j’ai bien aimé.

Vous pouvez le trouver sur Bandcamp; la version numérique est à €1.

Meridian4 est un jeune groupe belge qui m’a contacté pour me présenter sont premier EP, Collateral. Leur musique explore une zone qui se situe entre power-metal, metal symphonique et metal progressif. Je n’irais pas jusqu’à dire « comme tout le monde », mais il faut avouer que ce ne sont pas les seuls sur ce créneau. Ils se distinguent par un chant féminin lyrique et des influences orientalisantes.

Collateral compte cinq titres et dure un poil plus de trente minutes. Il bénéficie d’une production plutôt propre, qui met bien en valeur la qualité des musiciens qui composent Meridian4. Pour un premier EP, c’est carré. C’est également assez prévisible, au niveau des compositions. Il y a de belles choses, notamment « The Consecration », le quasi-epic de l’album (neuf minutes), mais ça reste très classique.

Terminons cette chronique avec Official One, EP du projet The Odd Gallant. The Odd Gallant, c’est le musicien français, Guillaume Cazenave, dont j’avais chroniqué l’album AM et qui a eu la gentillesse de m’envoyer son album en service presse. C’est un projet dont le nom colle bien avec son style de rock progressif déjanté: bizarre et plutôt courageux.

En quatre pistes et un peu moins d’une demi-heure, The Odd Gallant mélange rock progressif, blues, jazz et électro. Quand on n’aime pas, on dira que c’est bordélique; je préfère le terme “éclectique”. Alors certes, ce n’est pas mon style de prog préféré, mais on ne peut pas reprocher à Official One son manque d’originalité et, somme toute, ça s’écoute plutôt bien.

Encore un album que vous pouvez retrouver sur Bandcamp, pour quatre petits euros.

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