Nightmare: The Aftermath

Ceux qui suivent avec assiduité ce blog se rappelleront peut-être que le nom de Nightmare ne leur est pas complètement inconnu ici, puisque je les ai vus en concert à Colmar, il y a deux ans. Revoici donc ce groupe français de power-métal, avec cette fois-ci une chronique d’album, The Aftermath.

Quand je dis “power-métal”, il faut comprendre “à l’ancienne”, façon New Wave of British Heavy Metal (NWOBHM pour les intimes), courant représenté entre autres par le Iron Maiden de la période Powerslave. C’est dans cette direction qu’il faut chercher les principales influences de Nightmare: un heavy classique, mais revisité à la sauce moderne.

Il faut savoir que groupe, originaire de Grenoble, a d’ailleurs connu une carrière en deux étapes, avec une première période d’activité dans les années 1980, avec un long split de douze ans suivi d’un retour en 1999. Retour gagnant si l’on en juge par leur carrière actuelle et par The Aftermath, ce présent album.

Entendons-nous bien: avec Nightmare, on est assez loin du domaine du métal progressif. Ici, c’est “honneur et gloire aux glorieux ancêtres”, double guitare, double grosse caisse et double dose de gros métal qui décape, y compris via la voix bien râpeuse de Jo Amore.

The Aftermath, ce sont onze pistes qui, si l’on excepte une intro en-dessous de la minute, s’échelonnent entre quatre minutes et demie et un peu moins de six minutes. Ceux qui cherchaient dans cet album la moindre once de progressif en seront – à ce niveau tout du moins – pour leurs frais.

Au reste, les premiers morceaux dissipent clairement tout malentendu qui auraient pu naître de l’intro éponyme: Nightmare n’a, pour toute concession à la subtilité qu’un très évanescent clavier. Le cœur de cible de cet album, c’est le bon gros métal des familles, comme on peut en juger sur des pistes comme “Forbidden Tribe”, “Necromancer” ou le très maidenien “I am Immortal” – oui, même les titres sont pur vintage.

Il faut dire ce qui est: dans le genre ultra-classique, on ne fait pas beaucoup mieux que Nightmare. Ce n’est pas ma came préférée, mais ce The Aftermath se laisse écouter en tapant pile entre le cerveau reptilien et mon moi d’il y a trente ans. Si le Nutella venait avec des bracelets à clous et des pantalons zébrés, cet album en serait un gros pot de cinq kilos.

Vous pouvez vous faire une idée avec le trailer de l’album:

Pour soutenir Blog à part / Erdorin:

Blog à part est un blog sans publicité. Son contenu est distribué sous licence Creative Commons (CC-BY).

Si vous souhaitez me soutenir, vous pouvez me faire des micro-dons sur Ko-Fi, sur Liberapay ou sur uTip. Je suis également présent sur Patreon et sur KissKissBankBank pour des soutiens sur la longue durée.

2 réflexions au sujet de “Nightmare: The Aftermath”

  1. Si tu souhaites pousser un peu plus loin dans ta découverte de ce groupe, je pense que les albums Silent Room (2003) et surtout Cosmovision (2001) seront plus à ton goût.
    Le reste de leur discographie “moderne” est bon (les deux premiers albums ont vieilli, par contre), mais c’est du power metal pur et dur (comme The Aftermath) et je crains qu’ils ne tapent comme lui “entre ton cerveau reptilien et ton toi d’il y a trente ans”. 😉

    Répondre
    • Merci des conseils, mais je pense que je vais en rester là. Ce n’est pas trop ma came habituelle et, si cet album est très plaisant, je ne me sens pas d’explorer le reste de leur discographie.

      Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.