Je me disais bien, en jetant de temps à autre un œil sur ma page Flattr, que j’avais reçu une bonne dose de dons ce mois-ci. Je confirme: mon revenu pour mars 2012 se monte à €4.44, soit presque le montant de mes dons mensuels (€5). Ce qui me chiffonne un peu (sans réellement me surprendre), c’est que ce sont toujours un peu les mêmes genres d’articles qui gagnent des clics.
Il y a des billets qui, j’en suis certain, renforcent très sérieusement les soupçons de masochisme qui pèsent déjà lourdement sur ma personne. Celui-ci, au sujet de ma visite à Polymanga ce dimanche, en fait certainement partie.
Les uchronies sur la Seconde Guerre mondiale ont visiblement le vent en poupe, ces temps – surtout si on y rajoute le contingent invraisemblable d’armes secrètes développées par les Allemands. Le premier tome de la bande dessinée Wunderwaffen, dessinée par Maza et scénarisée par Richard D. Nolane déboule donc dans la foulée de Et si la France avait continué la guerre, Le Grand Jeu, Spynest et des films Captain America et Iron Sky.
Il y a un peu plus d’un mois de cela, j’avais annoncé mon intention de suivre, dans une certaine mesure, la campagne Black March de boycott des produits culturels lancée par Anonymous. Je résume pour ceux qui n’aiment pas cliquer: viser des sources de biens culturels alternatifs et indépendants plutôt que le boycott pur et simple de tout bien culturel. C’est mon côté suisse: j’aime bien les compromis.
Je vous préviens tout de suite: le lien entre le héros de la bande dessinée Casanova et le personnage historique vénitien est plutôt ténu, sinon que ça parle d’espionnage, de trahison et de sexe. Casanova Quinn est le fils du directeur d’E.M.P.I.R.E., un syndicat du crime qui règne sur notre planète à une époque plus ou moins contemporaine. C’est un voleur, un espion et un assassin, mais c’est surtout le mouton noir de la famille, là où sa sœur jumelle, Zephyr, est le meilleur agent de l’organisation.
Il y a quelque chose de vexant dans le fait qu’il y a eu cette année un poisson d’avril autour de Tigres Volants et que, non seulement ce n’est pas moi qui l’ai fait, mais je ne m’en suis aperçu que lundi matin. Car, sous le titre Distribution gratuite de Clefs Bêta ! se cache un superbe avant-goût de Tigres Volants Online, le jeu massivement multijoueur en ligne (meuporgue, pour les intimes) dans l’univers de mon jeu à moi.
Il n’y a vraiment qu’Orc’idée pour oser faire une convention de jeu de rôle avec « Trop Meugnon ! » comme thème. Et, surtout, pour aller jusqu’au bout dans le mauvais goût kawaii garanti pur diabète : concours de déguisements sur le thème, murder « chasse aux Bisounours », déco pleine de rose et de petits cœurs – avec, comme slogan qui tue : « Si vous n’aimez pas le thème, rejoignez l’organisation ! ».
J’ai déjà dû vous le dire une ou trente fois, mais à la demande générale (de brigade), la “campagne lupanar” verra le grand retour des citations idiotes de bas de page, présentes dans le livre de base de Tigres Volants et dans le livret de l’écran, mais disparues dans les Bibliothèque tachyonique pour cause de refonte de mise en page.
Nous ne sommes pas des gens fréquentables: non seulement, comme je l’avais déjà expliqué, nous sommes tous des hypocrites, mais nous avons également tous des préjudices. Plutôt que de gloser sur le sujet, je vous invite plutôt à écouter P’Dice, le nouvel album de Paul Cusick, qui le fait mieux que moi – ne serait-ce parce que c’est sous la forme de rock progressif.
Dans la série des projets-bricolage du week-end, ce dimanche j’ai fait mes premiers pas dans la création de podcasts. Pour ceux qui se connectent sur ce blog via Minitel ou WebTV, un podcast est, en très résumé, une émission de radio diffusée sur Internet. Et, pour être très précis, mes premiers pas ont surtout consisté dans le téléchargement de l’application GarageBand et de son utilisation pour aider à créer une narration de deux minutes sur fond musical; ce n’est même pas moi qui faisait la narration, d’ailleurs.
Trois-quarts de siècles après la rébellion de treize districts, la nation de Panem organise chaque année les Hunger Games, un combat à mort opposant vingt-quatre “tributs”, deux jeunes gens entre 12 et 18 ans tirés au sort dans chacun des douze districts survivants.
C’est moi ou, ces temps-ci, les grands médias ont de moins en moins de choses à dire et prennent de plus en plus de temps et d’espace pour le dire? Ces dernières semaines, deux tragédies ont fait la “une” des médias suisses et français et, dans les deux cas, j’ai été atterré par leur traitement. Des “émissions spéciales” kilométriques avec un contenu proche du zéro absolu!
Bon, je dois avouer que j’hésite un peu à poster ce billet de peur de lui porter la scoumoune, mais en même temps, je suis trop content de voir le blog de Psychée (dont je ne citerai pas le nom pour ne pas être trop vexant) ressortir d’hibernation après dix-huit mois.
Après quelques écoutes du premier album éponyme de Druckfarben, je peux conclure qu’ils ne viennent ni d’Allemagne, comme leur nom pourrait laisser le supposer, ni du Canada, comme leur biographie le prétend, mais de la planète Yes!
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