Bon, ne dramatisons pas: je ne vais pas brûler mes bouquins de règles et me retirer dans un monastère bosno-moldave pour y méditer sur la vacuité de l’existence face au Grand D20 Dans Le Ciel, mais n’empêche que, depuis la partie de Feng Shui de ce samedi, je me pose quelques questions existentielles. Au niveau ludique, tout au moins.
Chat échaudé craint l’eau froide, dit-on et, du coup, ce n’est pas sans une certaine appréhension que j’ai posé sur la platine (virtuelle) Weather Systems, le nouvel album d’Anathema, après le piteux Hindsight et malgré les plutôt bons We’re here because we’re here et Falling Deeper. Un album sinon concept, du moins avec un thème météorologique prononcé. Ce qui est assez bienvenu pour un groupe de rock atmosphérique…
Le moins qu’on puisse dire avec Leech, c’est qu’ils ne se pressent pas pour faire des albums: If We Get There One Day, Would You Please Open The Gates? est leur quatrième en quatorze ans. Normal, me direz-vous: ce sont des Suisses! Ha, ha, humour. Bon. En même temps, celui-ci et le précédent sont vraiment bien foutus, ce n’est donc pas très gênant.
Autre bouquin découvert lors de Zone franche, Sanshôdô : La voie des trois vérités, de Jean Millemann m’a été vendu par l’auteur comme tapant dans le même concept que Tigres Volants, à savoir le choc de culture. Vente suivie par une dédicace chantée que je soupçonne fortement influencée par l’impressionnante collection de boissons alcoolisées qui tapissait le stand, mais passons.
Et un mois de plus pour l’expérience Flattr! Cela dit, sur une telle durée, peut-on encore parler d’expérience? Avril 2012 se classe dans une bonne moyenne, avec €3.57 (magnum) de revenu pour les traditionnels €5 de dons. Visiblement, les contenus qui intéressent ceux qui flattrent étaient moins nombreux ce mois-ci.
C’est brutal, une utopie qui ne veut pas mourir! Huit ans après la chute de Rapture, la cité sous-marine bâtie par Andrew Ryan pour appuyer ses thèses ultra-individualiste, Bioshock 2 nous renvoie dans cet univers rétro-futuriste déliquescent, cette fois dans la peau d’un Big Daddy, un de ces colosses en scaphandres accompagnées des Petites sœurs.
Il y a des albums qu’on attend avec impatience et qui déçoivent et, à l’opposé, des que l’on achète par habitude ou inertie et qui vous sautent à la gueule. The Black Chord, du groupe américain Astra, fait partie de la seconde catégorie.
Ce n’est jamais sans une certaine appréhension que j’attaque la deuxième saison d’un série dont j’avais adoré les premières aventures et Wakfu, la série française d’animation, ne fait pas exception à cette règle. Comme je vous l’avais narré auparavant, j’avais été enthousiasmé par cette série de fantasy, en théorie pour enfants, mais qui a visiblement été créée par des gens qui savent parler aux adultes.
Et, pour une fois, je peux causer d'un concept a portée de chez moi en vélo, puisqu'il s'agit d'un immeuble qui va se construire à Meyrin (banlieue de Genève) et qui inclut pas mal de technologies intéressantes, comme une terrasse verte en milieu de façade et des panneaux solaires sur les balcons.
Je peux tout à fait imaginer que, dans l'univers de Tigres Volants, c'est un peu le genre de construction qui ont fleuri en Europe au moment de la reconstruction (courant XXIe siècle) et qui forment le gros des HLM encore deux siècles plus tard (même s'ils sont supplantés par des modèles encore plus autonomes en énergie.
Le HLM européen lambda Aujourd’hui, foin des projets architecturaux mégalomanes et délirants, un coup de projecteur sur un bâtiment plus modeste et banal, mais bien plus courant: le bête immeuble de logement. Et, pour une fois, je peux causer d’un… Continue Reading →
C’est sur la foi de la critique plutôt enthousiaste du Traqueur stellaire que j’avais acheté à Bagneux Le Chant des Psychomorphes, de Laurent Whale – ce qui m’avait d’ailleurs une dédicace chantée. True story. Et, pour être très honnête, ce n’est pas sans une certaine appréhension, maintenant que je m’essaye timidement à quelque chose qui s’apparente vaguement, de loin et sans lunettes (surtout les miennes), à faire semblant d’être auteur de fiction.
Ce coup-ci, c’est pas moi qui suis responsable du jeu de mot pourri qu’est cet album Veritas du groupe de néo-prog allemand Invertigo, album que je découvre grâce à la critique parue récemment sur Progressive Area. Bon, j’avoue que ça a un peu joué aussi.
Or donc, je suis allé voir The Avengers, le dernier film de superhéros en date, et c’était très bien. Ne comptez d’ailleurs pas sur une chronique en longueur: certains de mes collègues blogueurs geeko-rôlistes l’ont déjà fait avant moi (et mieux… Continue Reading →
Bon, je ne vais pas continuer à tourner autour du pot (blague eyldarin) plus longtemps: la nouvelle dont je vous parlais en début de semaine est en ligne, sous le titre Irrwisch Terminal. J’avoue: le titre n’est pas vraiment l’élément qui me satisfait le plus dans ce texte.
C’est un peu ce qu’on appelle une « tête de gondole »: si je n’avais pas vu ce livre, Les figures de San-Antonio, signé Raymond Milési, je ne me serais sans doute jamais intéressé à la série de science-fiction « Delcano » du même. À croire que c’était calibré pour moi – ce qui est le signe d’un excellent marketing.
Un hôtel en forme de soucoupes volantes
Un hôtel en forme de soucoupes volantes Pour ceux qui se demande qui aurait eu l’idée d’une telle construction, probablement plus à l’aise sur une colonie terrienne, je n’aurais qu’un mot: Dubaï. Pour soutenir Blog à part / Erdorin: Blog… Continue Reading →
C’est François qui va être content: son groupe préféré, Gazpacho, est de retour, avec March of Ghosts! Bon, blague à part, c’est en effet un nouvel album pour les Norvégiens néo-proggers et, sans trop de surprise, une sorte de concept album, cette fois sur une thématique spectrale, puisqu’on y parle esprits, fantômes et revenants.
« Au commencement, il y avait une île. Après, il y a eu un starport, mais les choses sont un peu plus compliquées que cela. OK, mauvais exemple : les choses sont toujours plus compliquées, surtout quand on doit gérer dix mille ans d’histoire, avec des Eyldar, des Atlani et des Siyani. Ah, et maintenant, de Terriens. Ne pas oublier les Terriens : d’abord, parce que ça les vexe, mais surtout parce que, pour donner des coups de pieds dans la fourmilière, ils sont très forts. »
Ainsi commence un texte que je me suis soudainement mis à écrire vendredi, dans le train entre Bruxelles et Marloie.
© 2025 Blog à part — Powered by WordPress
Theme by Anders Noren — Up ↑
Inscrivez-vous, réinscrivez-vous, qu’ils disaient!
Je viens de rajouter pas mal de fonctionnalités à Blog à part, la plupart en coulisse (qui devraient rendre le site plus rapide), mais aussi un certain nombre qui sont prévues pour des membres inscrits. Du coup j’ouvre les inscriptions.