Hier soir, je suis tombé sur un article du blog Some Space to Think, écrit par un auteur de jeu américain du nom de Rob Donoghue, intitulé The Critical Audience. Cet article m’a interpelé à cause d’une citation dans le troisième paragraphe, que je vous traduis à la louche:
(…) J’ai récemment été bombardé par des exemples de la manière catastrophique par laquelle notre hobby gère les critiques argumentées, mais négatives. Cela me frustre particulièrement, parce qu’une critique argumentée venant d’un client mécontent est quelque chose qui a beaucoup de valeur à mes yeux. C’est vraiment malheureux que la seule chose qui ressortent de telles critiques soit un tabassage en règle sur Internet.
Ça vous rappelle quelque chose? Moi aussi. Mais l’intérêt de l’article n’est pas là. Enfin, pas seulement.
C’est la question suivante qui est beaucoup plus intéressante: la critique est-elle écrite pour l’artiste ou pour son public? Avec une première conclusion: si ça n’est pas immédiatement clair, c’est une porte ouverte à une mésentente majeure et, dans la plupart des cas, au désastre. Bien évidemment, les choses ne sont jamais simples et je vous invite à lire le reste de l’article de Rob, que vous soyez artiste, critique ou même simplement fan de base. Je suis plutôt d’accord avec son analyse du phénomène.