Quidam: Alone Together

Allez, après la précédente chronique, il est temps de revenir à quelque chose de plus, sinon raisonnable, du moins abordable par le commun des mortels. Cet Alone Together des Polonais de Quidam propose un rock néo-progressif flirtant avec un pop-rock inoffensif, pas franchement décapsulant d’originalité, mais pas désagréable non plus.

Cet album date de 2007, après plus de dix ans d’existence et montre une grande maîtrise et une maturité certaine dans la composition et l’exécution. On remarque notamment la voix de Bartek Kossowicz, dont le timbre serait tout aussi à l’aise avec un orchestre de soul ou pour servir de doublure au Peter Gabriel des récentes années.

Comme mentionné, niveau originalité et folie, ce n’est pas ça. Quidam déroule un rock progressif pour enfants sages, dont le principal défaut est un certain manque d’ambition. C’est bien fait, bien tourné, mais ça manque un peu de souffle – ou est-ce de la retenue? Ça n’empêche pas quelques morceaux particulièrement réussis, comme “There Are There to Remind Us”, notamment son final, ou le pêchu “Of Illusions”.

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Magma: Ëmëhntëhtt-Ré

L’anecdote du jour: j’étais parti pour vous faire la chronique d’un autre album jusqu’au moment où, en vérifiant deux-trois virgules, je me suis aperçu que le vendeur chez qui je l’avais acheté s’était trompé et avait mis un autre album à la place d’un des deux CD. Das lol!

Donc, Ëmëhntëhtt-Ré, de Magma. Vous vous en doutez sans doute rien qu’au titre – et les moins ignares d’entre vous auront également reconnu le nom du groupe –, c’est du lourd! Magma est un de ces dinosaures du progressif, avec quarante ans de carrière derrière eux et une liste d’albums longue comme le bras – sauf que pas tant que ça, vu qu’ils ont fait une pause de vingt ans entre 1984 et 2004.

Magma (et son leader, Christian Vander), c’est surtout l’inventeur de tout un tas de choses, à commencer par un genre spécifique, le Zeuhl, et le langage qui va avec, le kobaïen. Je vous avais prévenus: c’est du lourd (les articles Wikipédia valent leur pesant de concept), et la musique ne fait pas grand-chose pour infirmer ce qualificatif. Elle est définie par les puristes comme un mélange improbable de jazz-rock, de chant choral et de musique classique contemporaine.

De ce point de vue, Ëmëhntëhtt-Ré (gloire à l’inventeur du copier-coller!) est un album typique. Mais seulement de ce point de vue: on a droit à une intro parlée en kobaïen faisant référence à des divinités égyptiennes, puis à des longs morceaux d’une musique complètement décalée et hantée par des chants féminins; plus besoin de LSD, ça part tout seul. Ajoutez à cela que cet album est censé être le troisième (avec Köhntarkösz Anteria (K.A) et Köhntarkösz) d’une trilogie initiée… en 1975.

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Un lupanar en hibernation

Contrairement à son auteur, qui vient de se taper une méchante insomnie pour aucune raison en particulier, la campagne lupanar roupille un peu. Voire beaucoup. Malgré ces trois semaines de vacances, je n’ai pas beaucoup avancé sur la rédaction. J’ai un peu honte, surtout que si je me gausse du peu de productivité de notre artiste maudite préférée, dans le genre gros glandeur, je suis aussi doué (sans les excuses médicales).

Oh, j’ai bien bricolé un bidule ou deux, dans l’intervalle: deux des PNJ ont changé de sexe, après une remarque d’Ivhor sur le sujet du déséquilibre des sexes parmi les pensionnaires du lupanar et une réflexion personnelle sur le “cœur de cible” du jeu de rôle en général et de Tigres Volants en particulier (mâle, hétéro et souvent surhormoné).

J’ai aussi réorganisé le deuxième épisode, qui était un peu trop “collection de scènes sans lien entre elles”; j’ai donc repris l’événement de la rencontre syndicale comme trame centrale de l’épisode et j’ai réorganisé les trames annexes autour. Théoriquement, les autres chapitres n’ont pas ce problème.

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Galaxies n° 8 (avec des vrais morceaux d’Alias dedans)

Tiens, en passant: le numéro 8 du magazine de science-fiction français Galaxies est paru. Il reprend une version relue et augmentée de mes billets sur les ouvrages de Cory Doctorow (à part celui d’aujourd’hui, pour des raisons évidentes), le tout au sein d’un gros dossier sur cet auteur (qui inclus deux nouvelles traduites). Je vous …

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“For the Win”, de Cory Doctorow

Dans un avenir proche, des ados de Chine, d’Inde, d’Indonésie ou du Vietnam travaillent dans des jeux massivement multi-joueurs, un peu comme à la mine : ils y récupèrent monnaie virtuelle et objets légendaires, pour le compte d’intermédiaires sans scrupules – qui, eux-mêmes, font partie d’un plus vaste réseau criminel organisé. Mais, parmi eux comme dans les villes-usines de ce tiers-monde au service des pays riches, se lèvent des hommes et des femmes avec le projet fou de créer un syndicat international.

Même si je n’ai pas pu trouver tout ce que je cherchais à Montréal, j’ai ramené le nouveau bouquin de Cory Doctorow, For the Win. Tant qu’à faire, entre le train de Québec et l’avion de retour, je l’ai fini – presque d’une traite. Ce qui, au vu de la taille du bouzin, donne déjà une idée de sa qualité.

Autant ses romans « normaux » sont biens, mais sans plus, autant à la lecture de celui-ci ainsi que celle de Little Brother, j’ai l’impression que le créneau « jeunes adultes » sied particulièrement bien à Cory Doctorow : ses personnages ont de l’énergie à revendre, de l’intelligence et la touche de naïveté nécessaire aux vrais révolutionnaires (au sens noble du terme : ceux qui veulent changer les choses).

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The Watch : Planet Earth ?

Cette fois, c’est officiel : le Genesis du début des années 1970 – celui avec Peter Gabriel et Steve Hackett – a découvert une machine à voyager dans le temps et fait un saut de trente-cinq ans dans le futur. Mais, pour que ça ne se voit pas trop, ils ont pris l’identité d’un groupe italien, The Watch, pour sortir leurs nouveaux albums, tel ce Planet Earth ? (le point d’interrogation fait partie du titre, donc).

Bon, il est possible que je m’avance un peu sur l’histoire du voyage temporel, mais à l’écoute de ce rock progressif si vintage, il est possible de douter ; oui, je sais : explications rationnelles, rasoir d’Occam et tout ça, mais je soupçonne que les les explications rationnelles et le rock progressif ne font pas bon ménage de toute façon. Car The Watch, déjà connu pour faire du revival Genesis à ses heures, livre avec cet album un parfait exemple de musique « à la manière de », à commencer par la voix gabrielesque en diable de Simone Rossetti.

Depuis le temps que je râle sur ces groupes qui donnent dans le vintage style genre au lieu d’essayer d’explorer des nouvelles pistes, je dois avouer que je suis soufflé, d’une part par le culot de The Watch et, surtout, par la spectaculaire maîtrise de leur sujet. Ils doivent bouffer du Foxtrot, Supper’s Ready et autres Selling England by the Pound tous les jours pour arriver à calquer à ce point les pas de leur maîtres, tout en parvenant malgré tout à sortir des compositions originales. Les ceusses qui, dans les années 1980, voyaient dans Marillion un obscur clone de Genesis peuvent aller se coucher : ils n’avaient rien, mais alors rien vu (ou entendu, en fait).

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Comment se perdre à Montréal

Aujourd’hui, dernier jour à Montréal: ce soir à 20 h, heure locale, nous reprenons l’avion pour Genève. Du coup, on a profité de la journée pour, vous l’aurez deviné, faire du shopping  sauf que cette fois-ci, c’est moi qui cherchais des trucs spéciaux. Tellement spéciaux qu’ils nous ont emmené un peu de l’autre côté de la ville, pour y découvrir certaines spécificités de l’aménagement urbain local.

Par exemple, si les lignes de métro sont clairement définies, pour les lignes de bus, c’est plus compliqué. Certes, elles ont un numéro et un parcours, mais les arrêts ne portent pas de nom. En tous cas, il n’est pas indiqué sur l’abri-bus – quand il y a un abri-bus. Il faut donc avoir une assez bonne idée de la rue près de laquelle on doit descendre. Cela dit, les chauffeurs sont souvent sympas et vous disent volontiers quand descendre.

L’autre blague, c’est la numérotation des immeubles. D’une part, elle n’est pas toujours évidente (i.e pas toujours clairement indiquée sur les frontons) et, d’autre part, elle suit une logique bizarre, qui fait que si les numéros se suivent, on en saute parfois quelques centaines d’un croisement à l’autre.

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Freeson Rock, du prog à Montréal

Cet article est le numéro 6 d'une série de 7 intitulée Québec 2010

Il semble que le Québec ait une scène métal, prog et prog-métal assez active: mis à part les affiches des festivals d’été à pleurer (en vrac: Rammstein, Rush, Dream Theater, Roger Hodgson et Steve Hackett à Montréal en juillet), j’ai trouvé – complètement par hasard – une boutique de disque spécialisée prog et métal. Il …

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Alias vs. Poutine: Fight!

Lorsque j’étais venu précédemment à Montréal, j’avais voulu manger de la poutine. J’ai beau avoir le vertige, les sensations fortes culinaires ne me font pas peur. Pas de bol: le resto où nous étions allé (après une mémorable séance de FantAsia) n’en avait plus. Du coup, j’ai rattrapé la chose hier, au Maamm Bolduc qui, dit-on, fait la meilleure poutine de Montréal; de l’avantage d’avoir un guide autochtone, en l’occurence Janus.

Pour ceux qui ne connaissent pas, la poutine, ce sont des grosses frites encore un peu grasses, couvertes de “fromage en crotte” et nappées de sauce brune sucrée. Dit comme ça, ça a un peu le côté sexy d’une crise de diabète aiguë et, d’ailleurs, à peu près tout le monde et son chien m’en avait dressé un portrait apocalyptique. En fait, j’ai trouvé ça plutôt bon.

Je soupçonne, d’une part, qu’après le passage par la Sucrerie de la montagne, on s’habitue à tout, même à la cuisine traditionnelle québécoise, dont le but premier semble de sustenter d’un seul repas un bûcheron canadien en plein hiver. À vrai dire, j’avais presque tendance à penser que ça manquait de sirop d’érable. Je soupçonne que ma balance (et mon docteur) ne vont plus vouloir me parler pendant deux mois, à mon retour…

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Anathema: We’re Here Because We’re Here

Il est rare que j’attende et que je craigne avec autant de force un album tel que We’re Here Because We’re Here d’Anathema. Il faut dire qu’autant je suis fan de ce groupe anglais, dont le style occupe un espace indéfinissable entre le rock progressif, le post-rock et le métal, voisin de celui que s’est creusé Porcupine Tree et ses affiliés, autant leur précédent album, l’ultra-mou Hindsight, m’avait laissé le souvenir impérissable des catastrophes ferroviaires dont on est le témoin au premier chef.

Québec en touriste

Donc, après une grosse journée de boutiques, aujourd’hui, deuxième journée de boutiques. Bon, pas tout à fait ; à vrai dire, la journée avait commencé sous le signe de l’exploration : celle des chutes de Montmorency, à moins de dix kilomètres du centre de Québec. Le gars de l’Office du tourisme nous avait vendu la balade en vélo là-bas, avec promesse de chutes plus hautes que celles du Niagara.

C’était un peu trop beau : le plan a quelque peu changé quand Isa a affirmé que le bus, c’était mieux que le vélo ; insérez ici la déception palpable de votre serviteur. Suite à quoi, après une balade en bus effectivement plutôt sympa dans la banlieue de Québec (quoi qu’un peu longue), on a fini par arriver en haut de la cascade. Celle qui est donc plus haute que le Niagara.

Rappel : j’ai le vertige.

Autant dire que le séjour au sommet a été bref, ponctué par la traversée d’un pont suspendu au-dessus de la chute dont je refuse de me souvenir et quelques photos payées de ma propre santé mentale. Nous sommes vite revenus au centre-ville. Et, donc, aux boutiques.

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« Les Arcanes du chaos », de Maxime Chattam

Il m’a fallu un certain temps pour oser attaquer ces Arcanes du Chaos, mini-pavé signé par le français Maxime Chattam et étiqueté « thriller », qui m’avait été offert par The Old Ben au cours de l’échange traditionnel de cadeaux rôlistes (et assimilés) connu sur Antonio Bay comme « Secret Santos ».

Le sujet en est une jeune femme parisienne au demeurant parfaitement banale, Yael Mallan, qui se retrouve à voire des ombres qui n’y sont pas dans les miroirs et recevoir des messages de mystérieux correspondants l’incitant à chercher la vérité derrière les apparences.

Vous l’aurez peut-être deviné, le thème du « Secret Santos » de cette année était les conspirations. Sujet qui m’amuse beaucoup, mais que je trouve souvent mal traité (et maltraité) dans les médias contemporains, qui semblent avoir décidé, depuis X-Files, que c’est très tendance.

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God Is an Astronaut : Age of the Fifth Sun

Je l’attendais, ce nouvel album de God is an Astronaut !

Après l’époustouflant album éponyme sorti en 2008 et qui m’avait valu de faire péter l’armoire à superlatif, Age of the Fifth Sun est le nouvel opus de ce quatuor, qui prouve que l’Irlande a plus à offrir que de la Guinness (ce qui n’est déjà pas mal) et des paradis fiscaux (ce qui est moins enthousiasmant).

Cela dit, histoire de casser tout de suite le suspens, Age of the Fifth Sun ne parvient à mon avis pas à détrôner God is an Astronaut – mais il s’en faut de peu. En fait, à l’écoute de cet album, j’ai l’impression que le groupe est reparti vers ses premières amours, à savoir un post-rock plus proche du Tangerine Dream de la fin des années 1980, période Melrose.

Je regrette quelque peu le côté plus rock et plus flamboyant d’un « Zodiac », encore que « Worlds in Collision », « In the Distance Fading » ou « Age of the Fifth Sun », par exemple, apportent leur lot de flamboyance – ce dernier avec une sonorité discordante assez surprenante.

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La Sucrerie de la montagne

L’heure à laquelle j’écris ce billet et l’heure à laquelle vous le lirez n’est pas la même. La raison en est que la « Maisonnette des Amours », petite cabane, sis dans la Sucrerie de la montagne, sur les hauts de Rigaud, à quelques 45 minutes de bus de Montréal, dans laquelle je l’écris, n’est pas exactement pourvue en Internet sans fil. On ne peut pas tout avoir.

Parce que, pour le reste, l’endroit est une « cabane à sucre » québécoise typique, avec trois salles de restaurant (dont une immense) en pur rustique de combat – et une cheminée où on peut faire rôtir un caribou –, prévue pour accueillir groupes et visiteurs isolés. Et, surtout, leur faire déguster une cuisine locale qui a à peu près tout pour faire saliver les gastronomes et fuir les diététiciens : soupe de pois, fèves au lard, ragout de boulettes, tourtière à la viande et, pour ceux qui ont encore un petit creux, pancakes et tarte au sucre, le tout bien sûr (copieusement) arrosé de sirop d’érable du crû. Sans parler de la bière artisanale.

Notre visite ne doit pas grand-chose au hasard, vu que nous connaissons plutôt bien Pierre Faucher, le maître de céans, qui nous a d’ailleurs fait l’honneur de sa présence à notre mariage. Ceux qui ont vu le personnage, avec son accoutrement typique et sa barbe massive, ne peuvent que s’en souvenir encore maintenant ; au reste, il a du mal à passer inaperçu – à part peut-être dans un congrès de pères Noël joueurs de rugby.

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Instantanés de Montréal

Christ Church, Montréal

Troisième journée (et demie) à Montréal; demain, on part sur Rigaud à la Sucrerie de la Montagne et, samedi, on va faire un tour à Québec. Jusqu’à présent, on a visité quelques musées, fait du shopping et, de façon générale, beaucoup marché. Il paraît qu’on a droit à une météo exceptionnelle – traduisez: il fait une chaleur de four! Certes, 33°C et beaucoup d’humidité, ça ne fait pas un four très convaincant, sauf quand on est dedans.

Les Montréalais sont au courant et manifestent leur bonne humeur en portant aussi peu de vêtements que possible: bermudas, jupes courtes, t-shirt facultatifs et sandales; je soupçonne que si la nudité publique était autorisée, même ce minimum d’habillement serait absent. De toute façon, vu la quantité de gens tatoués, je soupçonne également qu’une certain nombre resteraient décents malgré tout.

La ville est un joyeux mélange de styles architecturaux: sans même parler de curiosités ethniques, comme Chinatown, on peut passer, d’une rue à l’autre (voire d’un côté de la rue à l’autre), d’une rue française typique au quartier industriel londonien, puis aux gratte-ciels à l’américaine. C’est un peu déroutant quand on ne s’y attend pas, mais, comme on  a également droit à des mélanges linguistiques du même ordre (genre le “Café parisien” tenu par des Chinois parlant en anglais), c’est moins surprenant.

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“Retromancer”, de Robert Rankin

Lorsque le jeune Jim Pooley, de Brentford (Grande-Bretagne), se réveille un beau matin de 1967 dans un monde où il est devenu impossible d’avoir un petit-déjeuner anglais et de la bière digne de ce nom pour cause de victoire nazie, il se dit que les choses ne sont pas comme elles devraient être, avec ce …

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Montréal

Ces prochains jours, jusque vers le 4 juin, Isa et moi sommes en vacances au Québec, entre Montréal, Rigaud et Québec pour être très précis. La bonne nouvelle (si on peut réellement considérer ça comme une bonne nouvelle), c’est que Montréal n’est pas une ville où il est difficile de trouver du Wifi gratos (à …

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Pendragon au Z-7 de Pratteln

Comme l’a lui-même dit Nick Barrett, Pendragon a décidé de faire du rock tant qu’ils peuvent encore et ce concert au mythique Z-7 de Pratteln est la preuve qu’après trente ans, ils peuvent encore.

Pendragon est un groupe pour lequel j’ai déjà dû expliquer que, vu que je le suis et que je l’apprécie depuis plus de vingt-cinq ans, il m’est difficile d’être pleinement objectif. Certes, il m’est difficile d’être pleinement objectif avec une grande partie de l’existence, mais, dans ce cas, on est largement au-delà des normes de subjectivité communément admises.

Le problème avec ces braves gens, c’est qu’ils se font rares dans nos contrées : la dernière fois que je les avais vus en concert, c’était à Lyon, pour la tournée The Masquerade Overture en novembre 1996 (avec de la neige partout, en montée dans les deux sens, tout ça). Du coup, lorsque j’ai appris leur passage à Pratteln en plein dans ma période de vacances, j’ai sauté de joie et sur l’occasion ; tiens, ça faisait longtemps que je n’avais pas fait un zeugma.

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Torchlight

Avec l’arrivée de la plateforme Steam pour Mac, ma perte de temps quotidienne a pour nom Torchlight, un jeu vidéo à la Diablo, où on contrôle un personnage en vue objective dans un dédale de souterrains en 3D isométrique.

Quand je dis “à la Diablo“, c’est que le jeu est quasiment un clone de Diablo II, avec quelques idées originales mais, fondamentalement, les mêmes mécanismes: arbres de compétences, équipement avec objets magiques, rares, uniques et “sets” (qui donnent des bonus supplémentaires selon le nombre d’objets d’un même set), plus gemmes et transmutation.

Personnellement, ça ne me gêne pas trop, vu que je suis un fan de Diablo II; avoir un jeu un poil différent sur les mêmes principes est plutôt une bonne nouvelle, surtout que Torchlight a des graphismes pas forcément top-moumoute, mais qui dégagent une ambiance sympathique. Les différents modèles de donjons sont très différents les uns des autres et contribuent également à cette ambiance. De même, le concept graphique donne plus dans le style bédé, ce qui n’est pas plus mal pour ne pas prendre ce jeu plus au sérieux que nécessaire.

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