Phideaux: Number Seven

Dans la série des signes qui tuent, il y a le fait qu’après plusieurs écoutes de Number Seven, le nouvel album de Phideaux, je ne savais pas trop quoi en dire, sinon des jeux de mots stupides du genre “c’est pas fait pour les chiens”. Heureusement, je me suis fait une écoute au casque, ce qui m’évite de faire une boulette.

Oups…

Bon, plus sérieusement, Xavier Phideaux, malgré son nom francophone, est un artiste new-yorkais qui fait du rock progressif que je sens fortement inspiré par les opéras-rock des années 1970, mais avec un traitement modernisé (genre plus de production et moins de patchouli). De ce point de vue, ça me rappelle un peu les premiers albums de Pure Reason Revolution, en plus lent et un peu moins aventureux.

Number Seven continue dans la lignée des précédents albums de Phideaux, avec une musique raffinée et évocatrice de lendemains qui ne rient pas avec, en contrepoints, des harmonies vocales très seventies (comme sur “Storia Senti”). Il y a de chouettes moments, comme le “Love Theme”, mais, dans l’absolu, j’ai du mal à ne pas penser que l’ensemble manque singulièrement d’un petit quelque chose qui pourrait plus attirer mon attention: un poil d’énergie ou d’ambition musicale.

Dans l’ensemble, un album bien foutu, mais qui mériterait plus d’audace et d’originalité. Peut mieux faire, mais au moins, ça ne sent pas le pâté.

Oups…

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