Ralph Breaks the Internet

Ralph Breaks the Internet commence six ans après le précédent opus. Après leurs aventures, Ralph et Vanellope coulent des jours paisibles, au milieu de leurs collègues des bornes d’arcade voisines. Paisible? Peut-être trop paisibles pour Vanellope, qui rêve de changement.

Car Ralph et Vanellope sont des personnages de jeux vidéo – de vieux jeux vidéos, même. Et leurs vies numériques va changer quand ils vont se retrouver dans Internet, qui prend ici l’apparence d’une grande cité futuriste.

Bon, j’avoue que je suis allé voir Ralph Breaks the Internet en mode « paye ta taxe geek », ce qui n’est sans doute pas le meilleur esprit pour apprécier un film. Ce qui est explique peut-être pourquoi je ne l’ai trouvé que globalement sympa.

Oh, il y a des trucs très bien trouvés – les fondations d’Internet avec leurs vieux panneaux Geocities – et des séquences impressionnantes, comme toutes celles qui se déroulent dans le jeu GTA-like Slaughter Race. Ah oui, et les princesses Disney qui découvrent le casual wear

Le reste du film est amusant, mais pas mal prévisible. J’entends: c’est dans le titre. Et j’ai eu pas mal l’impression que c’était surtout un prétexte au placement de produit le plus massif et le plus éhonté jamais vu au cinéma. Pour le coup, j’aurais aimé avoir un bloqueur de pubs sur les lunettes, mais je n’aurais alors sans doute vu que des personnages sur fond blanc.

Certes, il y a quelques petites piques sur les dérives publicitaires – la culture du buzz, l’économie du like et le caractère intrusif des publicités – mais ça reste très gentillet, comme critique. Et pas mal hypocrite, aussi.

L’un dans l’autre, Ralph Breaks the Internet est un film plaisant, avec des personnages sympathiques et très vivants à l’écran. Je pense que j’aurais pu me contenter de le voir en sortie vidéo (ou même à la télé, c’est dire), mais ça reste bien fait et amusant.

Bonus: la bande-annonce:

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5 réflexions au sujet de “Ralph Breaks the Internet”

  1. Salut.

    Je l’ai vu et je dois dire que j’ai bien aimé cette suite, même si la VF est adoucie.

    Vanellope est toujours aussi peste et on rit de bon cœur.

    Pas le film de l’année, mais une bonne suite, ce qui fait plaisir.

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  2. Ah non, le plus grand placement de produit de l’histoire ça reste “La Grande Aventure Lego” ! =P
    Je le verrai certainement un jour, le premier était sympa, mais je ne suis du coup pas sûr d’aller le voir au cinéma…

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    • Lego Movie, c’était plus de la référence croisée de licences en pagaille. Ralph, c’est vraiment des logos partout. En même temps, c’est raisonnablement justifié, mais c’est quand même très envahissant.

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