Les restes du samedi: Bent Knee, The Last Embrace, Thinking Plague

Autant que faire se peut, j’essaye toujours de garder un thème sur les restes du samedi; bon, parfois, j’ai des trucs vraiment très disparates, récupérés chez Gibert, mais pour cette édition, il se trouve que les trois albums dont je vais vous parler viennent de formations prog (ou assimilées) avec chanteuse: Bent Knee, The Last Embrace et Thinking Plague.

Les voix féminines et moi, c’est un phénomène assez curieux: autant j’aime bien ça en metal, autant en rock progressif, j’ai beaucoup plus de mal. Un jour, je prendrai le temps d’expliquer ça, à moins que je ne meure avant. Je me saurais honnêtement pas dire si une voix masculine aurait changé mon appréciation globale de ces albums, cela dit.

Bent Knee est un groupe pour lequel j’avais vu passer pas mal de critiques sur divers sites, ce qui avait titillé mon intérêt pour Land Animal, leur plus récent album. Originaire de Boston, c’est un “collectif démocratique” qui propose une musique entre rock progressif et rock alternatif, dont le trait le plus marquant est sans doute la voix de sa chanteuse et claviériste Courtney Swain.

À vrai dire, des trois albums de ces “restes”, c’est probablement le plus convaincant, avec notamment une voix bien en avant, qui par moment me rappelle la performance de Julie Christmas sur Mariner. Bon, musicalement, on est loin du post-metal apocalyptique de Cult of Luna, mais il y a du très bon dans ce Land Animal.

The Last Embrace est un groupe français que j’ai déjà eu l’occasion d’écouter à plusieurs reprises et qui propose un rock progressif atmosphérique dont le point le plus identifiable est la voix de Sandy Carles, avec un timbre très aérien, voire éthéré. Leur dernier album en date est The Winding Path, datant de 2015.

La raison pour laquelle je ne vous en avait jamais parlé avant, c’est que, d’une part, j’ai acheté certains de leurs albums avant de commencer à systématiquement chroniquer tout ce qui bouge et, d’autre part, j’ai un problème avec ce groupe: autant j’apprécie beaucoup leurs compositions, surtout quand elles démarrent un peu, autant j’ai du mal avec la voix.

Thinking Plague est un groupe américain dont j’avais entendu parler souvent et j’ai raflé cet album, In This Life (édition 25e anniversaire) à l’instinct. Disons que j’ai connu des moments plus inspirés. Le groupe, qui a connu une histoire plus que chaotique, n’est considéré comme rock progressif que par la bande: c’est plus du folk d’avant-garde.

Autant dire que c’est très concept: des instruments acoustiques comme désaccordés, des chansons déstructurées et, par-dessus tout cela, la voix éthérée de Susanne Lewis qui semble parfois chanter complètement autre chose. Je ne peux pas dire que je suis fan du bazar, mais au moins, ça m’aura permis de combler un trou dans ma culture prog.

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