Rions un peu avec l’histoire

J’aime bien l’histoire; je n’aime pas qu’on fasse des choses trop débiles avec, mais je préfère quand elle ne se prend pas trop au sérieux. Du coup, je vous propose deux petites ressources historiques et néanmoins facétieuses, une en anglais et une en français.

La française, c’est En Marge, qui traite des bizarreries de l’histoire sous la forme d’un dialogue entre deux individus que l’on peut assez facilement qualifier due « vieux geeks » si on en juge par la quantité de références aux boissons alcoolisées et au jeu de rôle.

Le sous-titre de ce blog, c’est « n’importe quoi, mais sérieusement ». Je ne saurais mieux dire. Pour vous donner une idée du n’importe quoi en question, les derniers billets traitaient du procès d’un pape mort, de sangsues, d’un agent de la Prohibition blagueur et de pilleurs de tombes.

Ce blog à quatre mains (entre autres appendices) est dû aux cerveaux fertiles de Samuel Brémont et Jean-Christophe Piot. Le duo a un sens de la formule certain et un goût en matière d’illustrations débiles pour compléter les anecdotes amusantes. Avec un article tous les trois-quatre jours en moyenne, il est plutôt actif, ce qui ne gâche rien.

Quant à l’anglaise, il s’agit du compte Twitter Dreadnought Holidays, qui se gausse depuis 2011 des navires de guerre français et d’autres aberrations mécaniques du même tonneau. Normal, des tonneaux, pour la marine. Ahem.

Ce compte publie généralement des fils qui racontent, avec un sens de la formule et de la mauvaise foi tout britannique (surtout quand il s’agit de se moquer des Français), des incidents bizarres ou l’historique de machines de guerre peu inspirées. Ou trop inspirées, c’est selon.

Ainsi, dans les dernières anecdotes que j’ai vu passer, il y a plusieurs « rencontres » entre des navires de guerre et des frêles esquifs (genre paquebot ou porte-container) qui se terminent en général par des militaires très mouillés.

Il y a aussi l’histoire de l’ingénieur qui s’est retrouvé par erreur à bord d’un chasseur supersonique en vol. Ou celle du sous-marin français Surcouf, histoire grâce à laquelle j’ai découvert ce compte. Au moins, ce sous-marin aura servi à quelque chose de positif.

Il faut apprécier l’humour british, mais c’est souvent délicieux. Si le format Twitter est moins pratique qu’un blog (surtout muni de son flux RSS), son auteur a cependant eu la bonne idée de compiler un thread of threads des meilleurs morceaux.

(Photo: le cuirassé d’escadre français Charlemagne, photographié en 1915 par Marius Bar. Domaine public, via Wikipédia Commons.)

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