Il y a dû y avoir quelque part une collision d’univers. Je ne vois pas trop comment expliquer autrement Dubaï que par la manifestation dans le monde réel de l’Alexandrie des Années d’Ombre, capitale du Califat et phare (sans jeu de mot) de la civilisation en Méditerranée, dans l’univers de Tigres Volants.
Parce que bon, dans le genre « vile ultramoderne créée de toute pièce, entre désert et océan, en une petite décennie”, Dubaï fait très fort. Océan mis à part (hormis le film), je ne vois guère que Las Vegas (ou, de ce que j’en sais, Shenzen) ; Osaka et ses bâtiments barges : enfoncé ! Un aéroport intercontinental (et un deuxième, encore plus grand, en construction), un métro automatique, la plus haute tour du monde, une flopée de gratte-ciel de plus de trois-cents mètres, une concentration d’hôtels de grand luxe inimaginable…