Dubaï

Cet article est le numéro 1 d'une série de 3 intitulée Dubaï-Dacca 2011

Il y a dû y avoir quelque part une collision d’univers. Je ne vois pas trop comment expliquer autrement Dubaï que par la manifestation dans le monde réel de l’Alexandrie des Années d’Ombre, capitale du Califat et phare (sans jeu de mot) de la civilisation en Méditerranée, dans l’univers de Tigres Volants.

Parce que bon, dans le genre « vile ultramoderne créée de toute pièce, entre désert et océan, en une petite décennie”, Dubaï fait très fort. Océan mis à part (hormis le film), je ne vois guère que Las Vegas (ou, de ce que j’en sais, Shenzen) ; Osaka et ses bâtiments barges : enfoncé ! Un aéroport intercontinental (et un deuxième, encore plus grand, en construction), un métro automatique, la plus haute tour du monde, une flopée de gratte-ciel de plus de trois-cents mètres, une concentration d’hôtels de grand luxe inimaginable…

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Dubai-Dacca

Cet article est le numéro 2 d'une série de 3 intitulée Dubaï-Dacca 2011

J’aime quand un plan se déroule sans accroc. Les 24 heures (en gros) entre mon départ “normal” de Dubaï pour Dacca et mon arrivée réelle au lieu de la conférence ne rentrent pas dans cette catégorie.

Tout à commencé par un surbookage: arrivé vers midi à l’enregistrement des bagages, on me demande d’aller à un autre guichet. Vide. Après un petit quart d’heure d’attente amusé, on m’explique que le vol est surbooké et on me demande si je peux prendre le suivant, celui qui part à 1 h 45 du matin. Rapide calcul: j’arrive ainsi à 8 h, la conférence commence à 9 h pas loin de l’aéroport; je rate les présentations, mais ça devrait jouer. Je vous avais déjà dit que je suis un optimiste?

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Zone de confort

Cet article est le numéro 3 d'une série de 3 intitulée Dubaï-Dacca 2011

Il est 10 h 30, heure locale, à Dacca, Bengladesh, lorsque j’écris ces lignes. Il me reste à peu près huit heures avant de partir pour l’aéroport y prendre l’avion qui me ramène à Genève. Je suis dans le guest house de notre programme local, RDRS Bangladesh, et je n’ai aucune envie de sortir. Pour tout dire, j’ai un peu peur.

Je crois que c’est la première fois que ça m’arrive. Certes, je suis loin d’être un grand voyageur, un routard aguerri, même si j’ai vu un peu de la planète : Tanzanie, Éthiopie, Égypte, Mexique, Canada, Japon, sans même parler de destinations plus européennes. Mais là, je me sens réellement étranger, pas à ma place. Hors de ma zone de confort, comme je l’avais déjà mentionné.

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