Une nouvelle tour d’habitation pour Tel Aviv
Dans la réalité, il s’agfit d’un vrai projet architectural pour Israël, la Gran Mediterraneo Tower, conçue par l’architecte français David Tajchmann, via le blog Inhabitat.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Chroniquer un nouvel album de Blake et Mortimer si tôt après la déception du premier tome de La Vallée des immortels, vous allez dire que je cherche la bagarre. Et je dois avouer que, de prime abord, Le Dernier Pharaon m’a laissé dubitatif. Sauf que.
Une nouvelle tour d’habitation pour Tel Aviv
Dans la réalité, il s’agfit d’un vrai projet architectural pour Israël, la Gran Mediterraneo Tower, conçue par l’architecte français David Tajchmann, via le blog Inhabitat.
Avec l’afflux de réfugiés venus d’Asie et, surtout, d’Europe, les mégapoles de la République panafricaine ont dû trouver des solutions originales pour loger tout ce petit monde – en plus de sa propre population.
Un vrai projet d’immeuble végétalisé pourrait tout à fait être intégré dans la Commune libre de Paris, autour du XXVIIIe arrondissement.
Villas flottantes pour stations spatiales
À un moment donné, un architecte terrien a pensé que créer des villas flottantes pour compenser des phénomènes climatiques ou pour coloniser des planètes aquatiques aurait pu être une bonne idée. Hélas, la bonne idée a tourné court la première tempête venue.
Le salut, pour ce genre de construction, est curieusement venu de certaines stations spatiales eyldarin ou atlani, qui ont trouvé que de telles constructions iraient très bien sur leurs plans d’eau – oui, parce que certaines stations sont suffisamment grandes pour avoir leurs propres plans d’eau.
Dans notre monde, il s’agit du Projet Seascape, présenté par Inhabitat.
Les arcologies, ou villes-bâtiments, sont apparues sur Terre après la Troisième Guerre mondiale, comme une solution pour accueillir des populations sans abri dans un environnement dévasté et pollué – mais aussi comme un outil de contrôle étatique.
Minsk, Washington, Luck ou Vesuvia, peu ont réellement survécu en tant que telles, mais on en trouve également des exemples sur Caramer, Brivianë ou Fantir.
Dans notre monde, l’idée de l’architecte Paolo Soleri est restée le plus souvent au stade de projet. BoingBoing présente, dans cet article, l’ouvrage de ce créateur un peu fantasque: Arcology: The City in the Image of Man.
La méga-cité de Caramer Laeralis, en FEF, est un des rares exemples de ville construite sur des principes qui sembleront familier aux Terriens: des grandes tours d’habitation.
Les raisons qui ont poussé vers un tel développement, il y a plusieurs milliers d’années, sont assez floues, mais semblent impliquer une influence militaire (c’était pendant la Première guerre stellaire et les Karlan n’étaient pas loin).
Dans notre monde, cette tour est un projet appelé “PleXus Tower” et prévu pour Hong Kong, mentionné dans io9.
La quantité proprement ahurissantes de réfugiés qu’ont causé les deux dernières guerres mondiales ont forcé les ingénieurs à chercher des solutions nouvelles pour les villages de tentes.
C’est dans ce contexte qu’est apparu, dans les années 2030, le projet de “tentes tissées”, un concept permettant de combiner légèreté et portabilité avec un apport intégré en électricité, en eau courante et en chauffage. Le succès a été tel qu’en 2300 encore, on retrouve des éléments-clés de ce concept dans des modèles civils ou militaires.
Dans notre monde, il s’agit du projet “Weaving a Home” de Abeer Seikaly (http://www.abeerseikaly.com/)
Genève, la capitale européenne rêvée
Lorsque Genève est devenue, en 2055, capitale de la nouvelle Confédération européenne, une multitude de projets mégalomanes ont vu le jour pour en faire une mégapole à la hauteur du projet continental.
L’un d’entre eux consistaient à faire revivre un autre projet mégalomane, vieux lui de plus de cent ans, et de construire une “Cité européenne” inspirée de la “Cité internationale” de Le Corbusier, sorte d’immense arcologie qui aurait abrité les administrations fédérales.
Pour cause de guerre, ces projets sont restés dans des tiroirs ou des banques de données, resurgissant quarante ans plus tard, une fois la paix signée, mais enterrés une fois de plus pour cause d’hostilité majeure de la part des autochtones (à commencer par ceux en charge des budgets, d’ailleurs).
N’est pas Central City qui veut – surtout quand on ne veut pas.
Dans notre réalité, le projet de Le Corbusier a réellement existé et l’article lié, sur le site de la Tribune de Genève, inclut une impressionnante carte qui montre des aménagements tels qu’un port fluvial et un aéroport circulaire.
(Image: Léonie Bischoff)
La gare de Central City à laquelle vous avez échappé
La construction de la capitale highlander, Central City, a donné lieu à un des plus intenses concours d’architecture jamais vu sur Terre. Si beaucoup pensent que la ville est un mélange délirant de mégalomanie futuriste et de brutalisme, il faut se dire qu’on a échappé à bien pire, comme ce concept de gare verticale, nœud ferroviaire au cœur de la ville.
Il est assez terrifiant de penser que, dans notre monde, ce concept est somme toute récent, né de l’esprit de deux architectes britanniques, Christopher Christophi and Lucas Mazarrasa, vu sur Inhabitat.
Bâtiments de bambou pour la reconstruction de l’Asie
Pendant les Années d’Ombre, une préoccupation constante a été le relogement des millions de réfugiés, particulièrement en Asie. Une des solutions explorées a été la mise en place de projets de construction incluant le bâtiment et de quoi le construire – en l’occurrence, du bambou.
Une grande quantité de bâtiments de ce genre ont vu le jour dans la première moitié du XXIe siècle, mais ils ont acquis une mauvaise réputation du fait de défauts de construction et de maladies dont souffrait le bambou utilisé.
En 2300, la méthode a été perfectionnée, notamment grâce à des processus copiés sur les Eyldar et les Atlani, mais elle n’est plus guère utilisée que pour des logements temporaires.
(Idée vue sur Inhabitat, qui hélas n’apporte pas beaucoup d’informations supplémentaires.)
Architecture de la République panafricaine
Pour beaucoup d’Africains, la République panafricaine représente une sorte d’âge d’or, l’émancipation du continent et son ascension, foudroyée par l’invasion highlander et la trahison des élites.
Bien entendu, ce genre d’opinion n’est pas très bien vue en Fédération des hautes-terres, mais elle est sans doute autant présente que dans la diaspora africaine de Copacabana ou d’Europe.
De cette période subsistent encore quelques bâtiments, exemples flamboyants d’une architecture tournée vers l’avenir.
Dans notre réalité, la plupart de ces bâtiments – tirés d’un article sur io9 – prédatent la Troisième Guerre mondiale, mais j’ai une tendresse particulière pour l’Afrique, alors on va faire comme si.
Communautés flottantes autonomes sur Atlantis
Un des problèmes majeurs auquel ont eu à faire face les “populations allogènes” (= colons européens) sur Atlantis, c’est le manque de surfaces cultivables. C’est pourquoi ont été conçues ces communautés flottant sur les océans de la planète et proposant des terres cultivables et une autonomie énergétique complète.
Dans notre monde, il s’agit du projet “Noah’s Ark”, conçu comme “plan de secours” en cas de catastrophe naturelle, dans le cadre du concours d’architecture eVolo.
Plateformes de décontamination
Ces immenses structures mobiles, très lentes, traitent jusqu’à une vingtaine de kilomètres carrés de terrain par jour, râclant le sol jusque près d’un mètre de profondeur, retraitant le terrain et restituant dans leur sillage une nature régénérée.
Dans le cas présent, le projet décrit sur Inhabitat s’appelle “Very Large Structure” et il s’agit d’une ville mobile, autonome, capable de planter des forêts. On n’est somme toute pas loin de l’idée des plateformes de terraformation (lancée à l’époque par Thias).
C’est peu de dire que les Eyldar ont rapidement fait beaucoup fantasmer les Terriens. Pour le sexe, certes, mais aussi pour leur mode de vie et, notamment, certains concepts architecturaux.
Certains petits malins se sont lancés dans le concept de maisons “à l’eyldarin” avec plus ou moins de succès. Les Tree Pods lancés à grands renforts de publicité par des ingénieurs américains, au milieu du XXIIe siècle, ont d’abord rencontré un succès d’estime avant d’être rapidement abandonnés par des citadins qui étaient soudainement beaucoup moins enthousiastes à l’idée de vivre dans le froid et au milieu des insectes.
Un temps abandonné, le concept a été repris et perfectionné et on le trouve encore dans certains parcs nationaux, campings ou gîtes ruraux, ou dans des communautés baba-cool sur les planètes européennes. Autant dire qu’il fait beaucoup rire les Eyldar.
Dans notre réalité, il ne s’agit encore que d’un concept signé Anthony Gibbons, intitulé “Roost Treehouse”.
Ces îles highlanders qui nettoient l’océan
Ces îles autonomes dérivent tranquillement et récupèrent les débris, pour les transformer en matériau de construction et en énergie. À terme, ces îles devraient composer un archipel littoral autour de la Mer de Chine.
Dans notre univers, le projet RE:Villa, du cabinet d’architectes WHIM (présenté par Inhabitat), est à peine moins fou: il s’agit d’une île privée, façon yacht de luxe, auto-suffisante et construite en matériaux recyclés.
Les premiers éco-villages européens
La réalité ici décrite dans un article de Inhabitat n’est pas loin de cette fiction: il s’agit du projet NEST d’habitation modulaire, autour d’une armature en béton, prévue pour être expérimentée en Suisse dès 2015.
Le centre culturel Gabriel-Fore, Central City
En réalité, c’est un projet de réhabilitation pour l’ancien site d’un hôpital à Adelaide, Australie. La tour a effectivement une “façade intelligente” capable de recueillir l’eau de pluie et de générer de l’électricité éolienne et solaire.
Quand les Eyldar font des gratte-ciels
Avis Magica is a 1099 foot living tower for Miami that aims to become the city’s lungs.
La nouvelle tour Elsinartan, construite dans les Cités franches d’Eridia, a la particularité d’être le seul gratte-ciel construit par des Eyldar en République eyldarin.
Il s’agit en fait d’un concept prévu pour Miami, une tour qui inclut des systèmes environnementaux, conçu par le studio Armarada.
Au passage, “gratte-ciel” est une blague eyldarin.
Une inspiration un peu particulière que ce The Art of Remember Me, un livre qui présente les décors et les concepts visuels autour d’un jeu vidéo auquel je ne jouerai sans doute jamais, puisqu’il n’est sorti que sur console et Windows. Je vous en parle ici parce que un des sujets principaux du jeu et, partant, …