Campagne pour la campagne

À l’heure où j’écris ces lignes, il ne reste que quelques jours avant la fin de la souscription pour Le Secret du Domaine des trois sources, plus connu sous le sobriquet de “Campagne lupanar”. La bonne nouvelle: on a explosé notre objectif, avec pas loin de 150% de financement.

L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de mauvaise nouvelle: la finalisation du document avance, les illustrateurs commencent à renvoyer leurs commandes, la mise en plage se remplit. Même un chouineur maussade dans mon genre trouve que la vie est plutôt chouette. Ça cache quelque chose.

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Projets de campagnes

Oui, “campagnes” au pluriel. Je n’ai pas l’air, comme ça, mais entre deux parties de Diablo III, les délais absurdes du boulot et les conférences pour nerds chrétiens, je suis très occupé.

À commencer par la campagne lupanar, dont la page de souscription a enfin ouvert, notamment grâce aux efforts intenses d’Antoine et d’Oliver, à qui nous devons – avec leur confrère Frank Semelet – une vidéo de propagande pas piquée des hannetons!

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Le retour des bas(-résille) de pages

J’ai déjà dû vous le dire une ou trente fois, mais à la demande générale (de brigade), la “campagne lupanar” verra le grand retour des citations idiotes de bas de page, présentes dans le livre de base de Tigres Volants et dans le livret de l’écran, mais disparues dans les Bibliothèque tachyonique pour cause de refonte de mise en page.

Je ne sais plus trop ce qui m’a pris de me lancer dans cette idée, à l’origine. Peut-être pour pallier la disparition des citations musicales qui ornaient Tigres Volants 2.x ou par analogie avec les “hauts de pages” de Yann et Conrad. Toujours est-il que c’est un élément qui a visiblement fait mouche chez beaucoup des lecteurs du jeu.

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Projet : Lupanar

Samedi soir, c’était l’assemblée générale de 2 dés sans faces et on en a profité pour parler un peu de la campagne lupanar. « Un peu », comme dans « beaucoup, mais on avait aussi d’autres choses à discuter » (et des bières à boire). Ce qui signifie que, oui, 2 dés sans faces existe toujours, ce qui est peut-être une surprise pour certains d’entre vous.

Bon, en fait d’assemblée générale, on était un peu quatre sur la douzaine de membres invités… C’est un problème, mais un problème auquel on compte tenter de remédier en mettant un peu plus l’accent sur le recrutement de nouveaux membres – ce d’autant plus qu’on a de nouveaux projets pour venir complémenter une gamme qui commence sérieusement à sentir le vieux. Sans trop révéler de choses, jetez un œil sur le programme d’Orc’idée et vous verrez certains noms nouveaux.

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Lupanar par design

Ça faisait un petit moment que je ne vous avais pas parlé de la campagne lupanar. Ça avance. Billet suivant!

Bon, plus sérieusement, comme mentionné précédemment, j’ai sérieusement commencé l’étape de la mise et j’ai passé ces dernières semaines à jouer avec le design du bazar, bidouiller la taille des caractères et retravailler les textes pour arriver à quelque chose de plus cohérent.

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Les badges du jeu de rôle

L’idée est à mettre au crédit de Cédric Ferrand, auteur de Wastburg et moitié de Hugin & Munin (je n’ai jamais sur qui était qui, mais ce n’est pas grave). En d’autres termes, si elle vous casse le cerveau, c’est de sa faute.

L’idée, donc: et si on intégrait au jeu de rôle sur table le concept de badges ou de trophées – en anglais, achievements – des jeux vidéos pour récompenser des actions particulières. Je cite le coupable l’auteur:

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2012, année rôlistique

Curieusement, il n’a pas fallu longtemps aux rôlistes (en l’occurrence, John “Dork Tower” Kovalic) pour constater que « 2012 » pouvait s’exprimer avec des dés. OK, techniquement, un peu toutes les années peuvent s’exprimer avec des dés, mais dans le cas présent, les dés à 20 et 12 faces sont sans doute parmi les plus emblématiques du hobby. En plus, c’est l’année du dragon (dans quelques semaines).

Dans mon cas, 2012 devrait être une année charnière pour Tigres Volants, puisque vous devriez avoir droit à deux suppléments, les deux derniers officiellement publiés. Oui, j’ai bien dit “deux”, mais je triche un peu: l’un des deux est en fait une compilation des trois volumes déjà publiés de la Bibliothèque tachyonique. Ça faisait un moment que je me promettais de le faire et, franchement, au vu du temps que ça m’a pris (genre, une petite journée), j’aurais déjà dû le faire il y a un an ou deux.

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Alors, il ouvre quand, ce lupanar?

Hier, dans un bref instant d’activité, le forum Tigres Volants a vu apparaître la question qui tue: elle en est où, la Campagne Lupanar? Alors, pour faire simple, à peu près au même point que précédemment. À peu près.

Pour être plus précis, le texte est fini. Oh, pas fini à 100%: je pense bien que d’ici à la publication, il y aura bien quelques modifications, des trucs trop longs à couper (surtout), des oublis à corriger (pas trop, j’espère), plus la myriade de corrections habituelles. Rappel: il est disponible ici, sous licence Creative Commons.

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Un lupanar couché (sur le papier)

Ça m’a pris un petit moment, entre les pauses-déjeuner au bureau et les pauses en Irlande, mais j’ai enfin terminé ma relecture et les corrections y relatives de la Campagne Lupanar. Il faut dire que 144 pages, soit 70 000 mots, ça ne se relit pas en une soirée entre deux épisodes de NCIS.

Techniquement, c’est une phase qui n’est pas encore complètement terminée: pour bien faire, il faudrait qu’au moins une, voire deux autres personnes y jettent un œil – chose que je compte déléguer un de ces quatre. Mais en l’état, c’est un manuscrit épuré de ses plus grosses scories, quelque peu remanié et, surtout, qui me convient.

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Un slogan pour la campagne lupanar

Hier, sur Google+, ça devait être la Saint Jean Roucas ou quelque chose du genre, vu la quantité invraisemblable de jeux de mots foireux que mes contacts francophones ont pu aligner dans la journée.

Cela a eu un impact direct sur l’annonce Tigres Volants du jour, à savoir que j’avais terminé la relecture du manuscrit: j’ai eu droit à un festival de calembours scabreux en guise de slogans pour cette campagne. Bon, j’avoue, j’ai participé.

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Le lupanar est (encore) en travaux

… mais on commence à en voir le bout.

Je serai honnête avec vous: ces deux derniers mois, ma productivité a été en-dessous de tout. Enfin, modulo ces deux dernières semaines, où je me suis enfin décidé à repartir sur la Campagne Lupanar au lieu de me faire plier en douze par cette abomination de Dungeon Crawl (d’ailleurs, maintenant, quand j’y joue, je triche; c’est dire à quel point il m’a gavé).

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Scènes de la vie eyldarin: dans le bain*

Note d’Alias: comme toutes les trilogies geeks qui se respectent, cette série d’articles sur la vie quotidienne dans la culture atlano-eyldarin comporte un quatrième volet, qui m’est venu après avoir commencé à poster les trois premiers. Au final, je ne suis pas sûr que ces textes, qui composent une sorte de “Fils des Étoiles lite” finiront dans la version finale de la campagne lupanar, mais plus probablement en annexe officielle.

Les Eyldar et, dans une moindre mesure, les Atlani adorent l’eau. La salle d’eau est la première pièce par laquelle on accède à une demeure et rares sont les maisons qui n’ont pas leur propre bassin – qui ressemble souvent plus à une mare qu’à une vraie piscine et dont la flore (et un peu aussi la faune) sert à la pureté de l’eau.

Dans la ville, c’est un peu la même chose : la plupart des agglomérations possèdent des bains publics, le plus souvent au centre et dans un lieu en grande partie ouvert ; l’accès est gratuit et seuls quelques services spéciaux (massages, par exemple) se paient. C’est un lieu central au point de souvent faire partie d’un complexe informel incluant d’autres services publics : gouvernement, dispensaire médical, école, etc.

Autant dire que c’est un lieu où les coutumes vestimentaires sont tout simplement nulles et non avenues – et, en conséquence, où les parties de jambes en l’air (avec vraiment beaucoup de jambes) sont courantes. Mais c’est aussi un endroit où l’on vient volontiers pour discuter affaires ou politique, se raconter les dernières chroniques familiales plus ou moins embellies (ce que les Eyldar appellent la Légende), voire travailler dans un cadre plus agréable.

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Scènes de la vie eyldarin: lèche-vitrine*

Si les personnages souhaitent renouveler leur garde-robe, acquérir une arme ou à peu près n’importe quel objet manufacturé, il va leur falloir là encore changer d’habitudes: par exemple, ce n’est pas la peine de chercher une boutique de prêt-à-porter ; il y en a peut-être une ou deux dans la zone internationale du starport de Terfalindar, mais elles ne sont fréquentées que par des touristes et ça se voit au style (moche et flashy) comme aux prix (idem).

Silestarin compte par contre quelques tailleurs tout à fait compétents, comme Syryn Ethiliar, une Eylwen plutôt traditionaliste dans son style et ses créations, mais curieuse et amicale, ou Maenan Kirias, un Atalen qui a beaucoup voyagé et qui a des idées (bien arrêtées) où l’originalité le dispute à l’enthousiasme, ce qui n’est pas toujours une bonne nouvelle. Les pensionnaires du Domaine ont leurs préférés et peuvent conseiller les personnages, suivant ce qu’ils recherchent (et s’engueuler sur le sujet). Évidemment, tous sont plutôt spécialisés dans les styles atlani ou eyldarin, mais peuvent, si on insiste, aller chercher des modèles de stylistes plus compatibles avec des goûts terriens.

Si la boutique du tailleur a toutes les apparences d’une échoppe médiévale, il ne faut pas s’y tromper : l’outillage est moderne et juste conçu pour avoir l’air ancien ; de plus, le plus gros du travail est accompli par une micro-usine spécialisée dans la confection, sur la base de modèles ensuite soigneusement personnalisés par le tailleur, qui ensuite s’occupe également des finitions.

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Scènes de la vie eyldarin: faire son marché*

Cet article est le numéro 2 d'une série de 4 intitulée Scènes de la vie eyldarin

Ne cherchez pas d’épicerie à Silestarin : il n’y en a pas. Le plus souvent, les habitants achètent leur provisions via les services de l’intendance. Les habitats du système produisent une grande partie de ce qui y est consommé, mais les importations peuvent facilement être ruineuses. Il y a aussi le marché, dont une partie de la vingtaine d’étals qui occupent tous les deux jours la place centrale du village.

Scènes de la vie eyldarin: prise de contact*

Cet article est le numéro 1 d'une série de 4 intitulée Scènes de la vie eyldarin

Dans cet article et les deux à suivre, je vous propose une petite immersion dans la sphère culturelle atlano-eyldarin et quelques idées de saynètes, conçues pour meubler des temps morts et donner aux joueurs un petit aperçu de la vie quotidienne. Commençons par quelques généralités.

Ludesco 2011

Je crois l’avoir répété assez souvent – peut-être pas de la façon la plus convaincant qui soit, mais je ne suis pas du genre à céder à la nostalgie. Pourtant, il y a des déplacements en convention qui tiennent lieu de pèlerinage. Hier, je suis donc parti pour la convention Ludesco, sise à La Chaux-de-Fonds.

Il faut vous dire qu’entre la fin des années 1980 et le début de la décennie suivante, La Tchaux était le siège, courant août, d’un week-end de folie organisé alors par le club de jeu Shazam et auquel participait allègrement tout le petit monde ludique romand, à commencer par la fine équipe de Plié en deux, le fanzine de jeux par correspondance plié en deux. Ou pas. C’est une longue histoire.

Sic transit gloria mundi, cette époque a pris fin et, une bonne quinzaine d’années plus tard, une nouvelle équipe a pris le relais et lancé Ludesco. J’en avais entendu vaguement parler, mais, comme c’est quand même loin (et souvent en même temps que d’autres évènements), je n’y étais pas allé jusqu’à ce jour. Ben je ne suis pas déçu du voyage.

Certes, niveau taille, Ludesco n’est pas la GenCon ni même Orcidée, mais c’est quand même une bonne cinquantaine de tables réparties dans la Maison du Peuple. On y joue principalement à des jeux traditionnels (Go, Mah-Jong et autres caramboles) et à des jeux de plateaux plus modernes, même si on trouve encore des tablées de ludosaures occupés depuis la veille au soir à un Civilisation géant à treize joueurs ou à un Dune ; je ne serais pas étonné si j’apprenais plus tard que quelqu’un avait sorti un Britannia le dimanche.

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