“393 Résidence Avalon”, de Corinne Guitteaud

"393 Résidence Avalon" de Corinne Guitteaud

Premier tome des Égériades, 393 Résidence Avalon est un roman de fantastique semi-urbain de Corinne Guitteaud qui m’est tombé dessus un peu hasard: je l’ai reçu en cadeau-bonus à l’achat de 1993 – Échappée rouge. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il vaut ce qu’il m’a coûté, mais je ne peux pas non plus affirmé qu’il m’a enthousiasmé.

Le Château des Étoiles, tome 1 et 2

Le Château des Étoiles, tome 2

Tiens, à l’occasion de la sortie du deuxième tome de Le Château des Étoiles, je m’aperçois que j’ai complètement oublié de vous parler du premier – découvert l’année passée à Geekopolis – et, partant, de cette très chouette série de bande dessinée steampunk signée Alex Alice.

 

“Le Paris des Merveilles”, de Pierre Pevel

«Le Paris des Merveilles», de Pierre Pevel

Pierre Pevel est à l’origine d’une de mes grandes frustrations littéraires et de sa résolution heureuse, avec la parution récente des trois volumes du Paris des Merveilles. En effet, après avoir lu et apprécié Les Enchantements d’Ambremer, il y a quelques années, je n’avais jamais pu mettre la main sur sa suite, L’Elixir d’Oubli. Et c’est donc ces deux ouvrages qui ont été réédités chez Bragelonne, enrichis d’un troisième, Le Royaume Immobile.

Principes davincipunkesques

Mon précédent et séminal article sur le davincipunk a été sans doute un peu léger. Je blâme l’enthousiasme: la bande-annonce de Three Musketeers venait de sortir et je réagissais à chaud. L’enthousiasme étant quelque peu retombé depuis, il est temps de s’interroger sur les éléments du davincvipunk et de voir où piocher des inspirations. Ou, pour être plus précis, de mes inspirations – parce que oui, je pourrais également parler de Assassin’s Creed ou même des Merveilleuses Cités d’Or, mais comme c’est quelque chose que je ne connais pas, je laisse s’y essayer ceux qui connaissent mieux.

Une chose que beaucoup d’amateurs de whateverpunk oublient régulièrement, c’est qu’à l’origine, le cyberpunk jouait beaucoup sur l’opposition entre avancée technologique et recul social (high-tech, low-life); le steampunk, par exemple, joue beaucoup plus sur le côté clinquant de la haute société victorienne. Cela risque d’être aussi le cas du davincipunk, dont l’inspiration première va être les histoires de cape et d’épées classiques, avec ses jeunes nobles désargentés, certes, mais en quête de gloire et d’ascension sociale, plutôt que des gueux des campagnes ou les tire-laines de la Cour des Miracles.

Sans être forcément le point le plus important dans l’absolu, celui qui va le plus facilement attirer l’attention des joueurs (ou des lecteurs) est probablement celui de la technologie. La source évidente des technologies anachroniques est bien évidemment Leonardo da Vinci; le rôliste peut se référer au semi-médiocre, mais amusant supplément The Lost Notebook of Leonardo da Vinci pour Castle Falkenstein ou piocher dans des inventions plus connues comme le char d’assaut, l’hélicoptère ou le planeur.

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Le Grand Déménagement (en cours)

Comme annoncé précédemment, j’ai commencé à déplacer certaines des pages de mon ancien site, Alias dedans, vers ce blog. L’idée générale est de commencer à centraliser un peu tout ce sur quoi je bosse de loin en loin sur cette plateforme-ci, qui a l’avantage d’être accessible un peu partout où il y a Internet. Pour …

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“La chambre mortuaire”, de Jean-Luc Bizien

Je me dois d’avouer en préambule que c’est mon rôliste intérieur qui m’a fait prendre La chambre mortuaire au kiosque de la Gare de Lyon. En effet, ce roman policier est signé Jean-Luc Bizien, auteur d’Hurlements, entre autres.

Bonne pioche! Sans être un chef-d’œuvre, c’est une lecture plaisante, principalement pour son ambiance. L’histoire suit une jeune anglaise, Sarah Englewood, qui est engagée par Simon Bloomberg, aliéniste atypique dans le Paris des années 1880. Autour de ce dernier, de sa femme égyptologue et de son hôtel particulier aux faux airs de pyramide, une sombre histoire se trame.

Ambiance, donc; maître-mot de l’ouvrage, plus encore que l’intrigue. Une ambiance à base d’un Paris de la fin du XIXe siècle, où s’entrechoquent modernité et archaïsmes, classes populaires et bourgeoisie à la respectabilité discutable, raison et occultisme. L’écriture est également au diapason de l’époque, même si j’ai cru relever quelques anachronismes.

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“Les Enchantements d’Ambremer”, de Pierre Pevel

« Les enchantements d’Ambremer », de Pierre Pével

Il y a quelques semaines, j’étais tombé, en librairie, sur ce petit bouquin qu’est Les enchantements d’Ambremer, signé Pierre Pevel, dont la quatrième de couverture avait alléché le fan de Castle Falkenstein qui sommeille (que d’un œil) en moi. J’ai fini par l’acheter et le lire en quelques heures et je ne regrette pas l’investissement modique.