Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais ces temps-ci, c’est le début de la saison des conventions. En tous cas, la première: la plupart des manifestations ludiques en général et rôlistes en particulier ont tendance à se concentrer entre mars et mai, ainsi, dans un moindre, qu’entre septembre et novembre. Il y a des exceptions, mais si vous jetez un petit coup d’œil à un calendrier, c’est évident.
En même temps, ce n’est pas très étonnant: Pâques et ses abords fournissent une multitude de jours de congés et les étudiants ne sont pas encore trop accaparés par leurs examens, idem pour les mois d’automne. L’été étant en général consacré en vacances (en famille ou pas), on n’y trouve quelques événements qui jouent (ha! ha!) sur l’aspect plein air et chaleur (par exemple, des GN).
Mais le but de ce billet est de parler des conventions vues de mon petit bout de la lorgnette, le point de vue de l’auteur (maudit) baladant sa création (elle aussi maudite) à travers la francophonie pour en faire la promotion auprès des masses ignares^W^W joueurs. Je vous fais grâce des majuscules.
On en parlait récemment dans le billet Gloire, fortune et jeu de rôle, les conventions sont, pour l’auteur lambda, le passage obligé pour aller à la rencontre de son public et faire connaître son bébé. Vous allez rire: c’est en partie pour cela qu’elles sont faites. Le problème, c’est qu’à moins d’habiter dans une agglomération à forte concentration rôlistique (pour nous autres francophones, ça veut dire “Paris et banlieue”), c’est que ça implique des déplacements, souvent lointains et sur plusieurs jours. Donc transport, logement et nourriture.
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