Demain, mon oasis: créer et exister sans Facebook?

Oasis de Huacachina

Peut-on être un créateur et exister sans Facebook – ou n’importe quelle autre grande plateforme centralisée? Il y a un peu moins d’un mois, je parlais de la prise de conscience chez un certain nombre de créateurs que ces grandes plateformes – au premier rang desquelles on trouve Facebook et Google (notamment via YouTube) – avaient une politique qui pouvaient se résumer à “nous ne voulons que vos biens”.

Facebook et les créateurs: paie pour exister

Facebook money

Il semble que pas mal de gens sont en train de se rendre compte que leurs intérêts et ceux de Facebook divergent quelque peu. Parmi ces gens, beaucoup de créateurs qui s’aperçoivent que, même s’ils ont des dizaines de milliers d’abonnés à leur page, seuls quelques milliers d’entre eux recevront une nouvelle publication sur leur fil d’info. Pour en toucher plus, il faut payer.

Trolls, elfes, contestation & modération

La guerre de paysans – le rassemblement

Un certain Tonton, dont je partage nombre des idées, a encore été viré d’un groupe Facebook pour avoir posté à rebrousse-poil de l’opinion majoritaire, défendue par les admin et clairement inscrite dans le règlement du groupe : les sujets trop “politiques” et leurs militants seront exclus pour ne pas déranger les discussions légitimes.

Internet et ses propriétaires acariâtres

H.L.M. la Magnanerie et son parc privé (Bruxelles)

C’est vendredi-vraie-vie et je vais encore vous parler de Psychée pour ensuite dégoiser sur un autre sujet. Les gens vont finir par croire qu’on est mariés, alors qu’en fait, c’est ma petite sœur – autoproclamée, mais on s’en fout. Bref, Facebook a décidé de suspendre son compte Facebook pour 24 heures, suite à des rafales de plaintes de plus ou moins mauvaise foi.

Éloge funèbre d’un Internet libre et ouvert, par son assassin

J’avoue: c’est moi qui ai tué Internet. Oh, bien sûr, pas tout seul et pas volontairement, mais, objectivement, c’est ma responsabilité. La raison de cet aveu est à trouver dans un récent article de Slate, édition française, intitulé Notre Mai-68 numérique est devenu un grille-pain fasciste.

Il y a beaucoup à redire sur cet article, mais il met le doigt sur une tendance lourde, que ce soit pour Internet ou pour pas mal d’autres choses: si ça n’est pas pratique, ce n’est pas utilisé et, si ce n’est pas utilisé, c’est mort. Or, l’article en question souligne que nous autres, utilisateurs de base, n’allons plus sur Internet, mais sur une (petite) galaxie de sites qui n’ont plus vraiment de rapport avec la vision originelle d’Internet.

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Demain, je quitte Facebook…

Le mot-clé de ce titre, c’est “demain”; comme dans “demain, j’arrête de fumer”. C’est sans doute évident pour la plupart d’entre vous, lecteurs qui êtes (par définition) intelligents (puisque vous me lisez), mais je préfère être clair, quitte à me casser mes effets. Or donc, j’en ai un peu marre de Facebook. Pas l’outil; je reste persuadé que l’idée globale d’un réseau social est amusante et, osons le dire, intéressante au-delà de l’anecdotique.

C’est la corporation derrière qui m’agace et, plus précisément, ses dernières manœuvres visant à limiter la publication des messages des utilisateurs en vue d’un monnayage d’une audience plus répandue. En gros, désormais, quand on met à jour son statut ou qu’on publie une photo de chat (au hasard), cette nouvelle publication n’est plus visible par tous ses amis, mais par un petit nombre, choisi arbitrairement par Facebook, qui propose d’augmenter ce nombre en payant une somme en proportion.

En français, l’écrivain Lionel Davoust en parle et Ars Technica a une analyse plus factuelle du bazar, en anglais.

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Lettre ouverte aux nounous d’Internet

C’est malin, je suis de nouveau tout énervé. Plus précisément, je commence à en avoir doucement marre des gens qui veulent me dire ce que je dois voir. Doucement, parce que je suis suisse et quelqu’un de plutôt patient pour certaines choses, mais marre quand même.

Alors bien sûr, il y a l’histoire des caricatures d’un prophète parmi tant d’autres, que ce soit en vidéo ou sous forme de dessins de presse, mais j’ai appris qu’il est inutile de rager contre des fanatiques. Autant les classer dans les catastrophes naturelles, au même niveau que les ouragans, les tremblements de terre et les mises à jour logicielles ratées.

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Diasporaté!

Cela fait un petit moment que je me suis intéressé au réseau social Diaspora. Lancé en 2010, au moment des premières sérieuses alertes sur ce que l’on qualifiera charitablement de libertés prises par Facebook avec les données privées de ses utilisateurs, l’idée d’avoir un réseau social open-source et décentralisé faisait du sens.

En pratique, c’était moins brillant: après plusieurs faux départs, j’ai fini par m’inscrire sur unes des “nodes” de Diaspora (diasp.org) et j’y ai découvert un outil potentiellement intéressant, mais sérieusement bancal. 

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“Moi, rôliste” – et après?

Il y a un peu plus d’un mois, je lançais l’idée de la campagne Moi, rôliste, qui s’est officiellement terminée ce dimanche. En un peu plus de deux semaines – la durée de la campagne “officielle”, plus les contributions avancées et tardives – le site Tumblr a reçu plus d’une centaine de témoignages, alors que la page de l’évènement Facebook a compté plus de cinq cents invités qui ont répondu à l’appel (plus environ cent-cinquante hésitants).

C’est cool. Et maintenant, on fait quoi?

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Pour une campagne “moi, rôliste”

Bon, ce n’est pas tout ça de dénigrer les petits camarades qui se fourvoient dans les attaques de moulins à vent, que pourrions-nous faire pour contrer les accusations de pédofachosatanisme crypto-anarchocommuniste qui pèsent sur le jeu de rôle en général et ses joueurs en particuliers? Et, par “nous”, j’entends les rôlistes en général, mais surtout les blogueurs actifs.

D’où l’idée: une campagne de billets sur l’impact positif du jeu de rôle sur nos petites vies. Le principe serait que plusieurs d’entre nous – blogueurs rôlistes et assimilés – publient chacun un article, dans lequel nous expliquerions ce en quoi le jeu de rôle nous a changé. De préférence en bien, mais on peut aussi être honnête.

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L’effet Ghislain

Bon, suite à une visite chez l’ophtalmo hier, j’ai les yeux encore en vrac: pupilles dilatées, ce qui rend la lumière un peu douloureuse et, du coup, tout travail sur l’ordinateur pénible. Donc, en lieu et place d’un vrai billet, une petite note sur l’impact du copinage éhonté sur ce présent blog, qui peut se résumer ainsi: Ghislain Morel a répercuté dimanche sur Facebook mon article sur le dernier CD du Naheulband.

Résultat: plus de 420 visiteurs uniques en une journée, soit le triple d’un jour normal. Pas mal pour un dimanche!

L’oxymore du jour: site Internet gratuit

C’est une phrase qui a fait son chemin sur Internet, née semble-t-il sur MetaFilter et qui m’est parvenu via l’inénarrable Pogo (qui signe ici sous le nom de Greg; oui, comme le docteur House):

If you are not paying for it, you’re not the customer; you’re the product being sold.

Traduit en français: “si vous ne le payez pas, vous n’êtes pas le client, mais le produit”. Variante de l’inusable TINSTAAFL, there is no such thing as a free lunch – « il n’y a pas de déjeuner gratuit » en français. Note aux fans de Heinlein: l’expression est antérieure à son utilisation dans Révolte sur la Lune.

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De la schizophrénie des réseaux sociaux

Social Network Hub

À l’origine, une des révolutions promises par le Web 2.0 et les réseaux sociaux, c’est d’amener la “sagesse des foules” aux médias. Un média traditionnel, c’est bien souvent un axe de communication à sens unique: des élites vers la plèbe (oui, je caricature, mais c’est juste pour donner l’idée); les réseaux sociaux avaient pour idéal de donner la parole au plus grand nombre et de créer des conversation transversales qui, sans exclure complètement les élites, les dépossédaient de leur rôle directeur pour en faire juste une voix parmi d’autres.

Messages d’un ère indicible

Certains d’entre vous – au hasard, ceux qui me fréquentent sur Facebook – auront sans doute constaté l’émergence d’un certain nombre de vieux billets. Par “vieux”, j’entends par là qu’ils datent de fin 2008 et, par conséquent, de l’ancienne incarnation du blog. Pour une fois, il ne s’agit pas de tonton Alias qui s’emmêle les …

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Google Reader

Plus addictif que Facebook, ma came Internet ces temps, ce sont les flux RSS. Le gars qui a inventé cette technologie devrait recevoir le Prix Nobel de la Paix pour sa contribution à l’avancement de l’humanité vers la voie du bonheur qui, comme chacun le sait, passe par l’économie du potentiel énergétique. Je m’explique: avant, …

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Ça sent encore un peu la peinture…

Donc, voilà le blog déménagé sur son nouveau serveur. Je pensais que la remise en route serait plus facile que ça, mais une conjonction d’ambitions douchées et de mauvaises surprises a fait que j’ai dû passer trois bonnes heures avant de pouvoir relancer officiellement la machine. Je suis un peu vexé de n’avoir pas encore …

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