“Chroniques birmanes”, de Guy Delisle

C’est donc dans le plus complet désordre que je conclus, avec ces Chroniques birmanes, le “quadriptyque” autobiographique de Guy Delisle, dessinateur de bande dessinée et animateur en dessin animés, globe-trotteur pour des raisons d’abord professionnelles, puis familiales. Chronologiquement, il se situe entre Pyongyang et les Chroniques de Jerusalem.

Bon, à ce stade, la structure est connue: l’auteur-narrateur se retrouve dans un pays exotique et dictatorial, pas forcément très accueillant envers les étrangers et avec tout un tas de coutumes locales pas forcément évidentes de prime abord. Dans le cas présent, comme dans les Chroniques de Jerusalem qui lui fait suite, il doit composer avec son rôle de père au foyer (son épouse travaillant pour Médecins sans frontière) tout en continuant à gérer sa carrière d’illustrateur.

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“Chroniques de Jérusalem”, de Guy Delisle

Je sais, c’est mal: après Pyongyang, j’attaque Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle sans passer par les autres cases et, du coup, c’est le bordel compl… euh, ben non, en fait. Certes, je suppose que si j’avais lu les autres ouvrages à peu près dans l’ordre, je verrais peut-être des choses différentes dans le dernier tome des aventures vécues de ce dessinateur québecois. Peut-être. J’en doute un peu, notez.

Bref. Depuis ses pérégrinations nord-coréennes de Pyongyang, Guy Delisle est devenu mari et père; son épouse, Nadège, travaille pour Médecins sans frontières et part pour une mission de dix-huit mois dans la Bande de Gaza. C’est donc l’occasion pour l’auteur de la suivre et de découvrir le petit monde merveilleux d’Israël et de la Palestine.

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“Pyongyang”, de Guy Delisle

Non, je n’avais jamais lu Pyongyang, le roman graphique de Guy Delisle, dessinateur québecois parti en Corée du nord pour superviser la production d’un dessin animé en 2001. Oui, j’ai un peu honte, mais un peu seulement: le monde est rempli de classique que je n’ai pas lu et, quand je ne serai plus là, ce sera toujours le cas, donc pourquoi s’en faire? Mais un peu quand même, parce que ça reste un bouquin impressionnant.

Au reste, vous aurez sans doute noté que je parle de “roman graphique”; c’est le terme sérieux pour parler de bande dessinée, pour éviter que votre interlocuteur croient que vous essayez de lui refiler en douce le dernier volumes des Blondes. Parce que si, techniquement, le format est celui de la bande dessinée, le propos est un carnet de voyage, donc largement autobiographique, d’un Occidental lambda parti travailler deux mois dans le pays le plus fermé du monde.

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