Retour sur Hearts of Iron 3

C’est malin! Écrire l’article précédent sur Hearts of Iron 3 m’a donné envie d’y rejouer. Voilà donc une petite semaine qu’à la tête de l’Allemagne, je ravage l’Europe et le Proche-Orient en chantonnant du Rammstein. Je trouve ça plus rigolo que Wagner. Mais passons.

Dans l’absolu, je ne retire rien de l’essence de mon billet: ce jeu est un monstre de complexité avec une courbe d’apprentissage ressemblant aux falaises de Douvres vues depuis la mer, affublé d’une intelligence artificielle très aléatoire. Par contre, après plus d’heures de jeu et de combats épiques à l’échelle d’un continent, je commence à un peu mieux percevoir les subtilités du bidule.

Dans un premier temps, mon erreur a sans doute été de vouloir jouer avec une puissance mineure, comme l’Argentine. Le débutant a meilleur temps de commencer avec une grande puissance, comme les États-Unis (si on aime attendre et voir) ou l’Allemagne (si on est plus du genre bourrin). J’ai donc choisi l’Allemagne.

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Hearts of Iron 3

Hearts of Iron 3

Mes fidèles lecteurs (les trois qui restent) se souviennent peut-être d’un billet précédent mentionnant mon accès de faiblesse temporaire résultant en l’acquisition et le téléchargement (légal) de la version Mac de Hearts of Iron 3, le jeu de stratégie Deuxième Guerre mondiale.

Je m’attendais, à la suite de cet achat, à passer la fin de l’année le nez sur l’écran, à équilibrer recherche, diplomatie, économie et panzerdivisions dans la planification de ma conquête du monde à la tête du Liberia ou du Honduras.

Mon enthousiasme a quelque peu décru.

Si cette nouvelle version apporte en effet beaucoup de nouveautés, dont une très jolie carte, un système de recherche innovant et des mécanismes réellement sympas – sans même parler d’une stabilité qui, à mon souvenir de parties passées pourries par les plantages à répétition, tient quasiment du miracle – elle n’est hélas pas sans défauts.

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Ci-gît ma productivité: Hearts of Iron 3

Hearts of Iron 3 pour Mac, le jeu de stratégie globale sur la Seconde Guerre mondiale pour microgestionnaire, vient de sortir. Je l’ai téléchargé. J’y joue déjà. Je suis faible. Je ne sais pas trop ce que ça donner au niveau jeu, mais je pronostique un impact brutal au niveau de ma productivité, d’autant plus qu’il …

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City of Heroes

Je crois que les jeux vidéos en ligne massivement multijoueurs, ce n’est pas pour moi. Je tire cette conclusion de deux jours à tester City of Heroes, le jeu de superhéros dont la version Mac vient de sortir. Fulgan m’ayant passé un code d’essai de dix jours, j’ai plongé.

Je passe sur les enquiquinements techniques, comme un son qui graillonne, vu que je suppose que c’est dû à ma carte son USB externe. C’est gênant, mais pas rédhibitoire. Non, les deux choses qui me gênent le plus sont l’interface et le style de jeu.

L’interface, d’abord. Hormis le fait que j’ai une longue habitude des jeux de combat Quake-like, qui utilisent les mouvements de souris pour orienter le personnage et que là, je suis obligé d’appuyer sur une touche pour pouvoir voir autour de moi, la perspective de devoir jongler avec un million et doute écrans et commandes différents pour pouvoir avoir le bon combo me gave quelque peu.

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Diablo III (ans de foutus)

À moins que vous ayez élu domicile sous un gravillon au fin fond du désert de l’Atlas, vous avez sans doute vu l’annonce de la sortie de Diablo III. J’ai peur. Diablo II a été un jeu sur lequel, en son temps, j’ai passé un temps réellement hallucinant. Un peu comme Hearts of Iron 2, mais pire. …

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Hearts of Iron 2: La Deuxième Guerre mondiale pour microgestionnaires

Ça faisait longtemps que je n’avais pas posté de sujet et j’aimerais pouvoir dire que j’ai une bonne raison. Dans les faits, il se trouve que je bosse pas mal ces temps-ci, mais la raison principale est que je passe presque tout mon temps libre sur Hearts of Iron 2.

L’engin est un wargame Deuxième Guerre mondiale sur ordinateur, visiblement conçu par des gens qui trouvait que Civilization est trop simple. On y gère bien évidemment ses armées, à l’échelle de la division, mais aussi toutes les composantes économiques et des éléments de diplomatie. Le niveau de détail est franchement hallucinant: le jeu prend en compte les questions de logistique (une unité est-elle approvisionnée ou non; a-t-elle suffisamment de carburant?), de capacités de commandement, de terrain, de météo (ah, l’hiver russe…), la présence d’un poste de commandement aux alentours, etc.

Pour tout arranger, on doit gérer son propre gouvernement: le meilleur ministre à un poste donné n’aura peut-être pas le meilleur profil politique et ça créera de la dissenssion, donc des problèmes sociaux, donc une baisse de la productivité. On peut aussi influencer ses petits camarades, lancer des coups d’état (enfin, il paraît; je n’y suis jamais arrivé…), faire du commerce.

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