“La Résurrection du Dragon”, de Romain d’Huissier

"La Résurrection du Dragon", de Romain d'Huissier

Deuxième tome de la trilogie des “Chroniques de l’Étrange”, signée Romain d’Huissier, La Résurrection du Dragon renoue avec le personnage de Johnny Kwan, fat si (exorciste taoiste) à Hong-Kong, de nos jours. Au menu: des esprits, des dieux, un œuf de dragon et les Cinq Poisons, de la magie et de la baston.

Blake et Mortimer: La Vallée des Immortels

Blake et Mortimer: La Vallée des Immortels

Au cours du déménagement de reliques historiques de Nankin vers Taiwan, en pleine guerre civile chinoise, des historiens tombent par hasard sur un manuscrit d’une importance historique capitale. C’est ainsi que commence le nouvel épisode des aventures de Blake et Mortimer, La Vallée aux Immortels. Bon, si on fait abstraction de la couverture, ce n’est …

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“Les 81 frères”, de Romain d’Huissier

"Les 81 frères", de Romain d'Huissier

Johnny Kwan, l’exorciste hongkongais qui est le protagoniste du roman Les 81 frères, n’est pas un inconnu de nos services – enfin, des miens – puisqu’il apparaît pour la première fois dans l’anthologie L’Amicale des jeteurs de sorts, parue en 2013. Son auteur, Romain d’Huissier, non plus, d’ailleurs.

 

 

Shaolin Death Squad: Five Deadly Venoms

Pour cette première chronique musicale de 2011, Shaolin Death Squad place la barre très haut avec ce Five Deadly Venoms. Album inspiré par le film-culte éponyme du répertoire hongkongais, le métal progressif du groupe texan – fidèle également à son nom – donne dans le nawak acrobatique et spectaculaire typique des films d’arts martiaux de l’époque (1978).

Au reste, on ne sait pas très bien s’il s’agit de métal progressif très progressif ou de rock progressif tirant (des shurikens) sur le métal. Les changements d’ambiance sont multiples, parfois au sein d’un même morceau – sans d’ailleurs que l’album perde pour autant de sa cohérence. Là encore, le parallèle avec le cinéma de Hong Kong est facile à faire.

Du coup, la musique de ce Five Deadly Venoms est souvent très visuelle, comme les cinq premiers venins mortels que sont “Centipede”, “Snake”, “Scorpion”, “Lizard” (mon préféré, malgré une intro mollassonne – sans doute pour tromper l’ennemi) et “Toad”, suivi par l’instrumental délirant “Mischief and Epiphany” ou “Let Us Welcome the Actors” façon musique de cirque. Ça rappelle franchement le petit dernier d’Oceansize, le côté déconstruit en moins.

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Nightwish: Made in Hong Kong (and in various other places)

Tiens, avec cet album en concert de Nightwish, Made in Hong Kong (and in various other places), ma collections d’albums-live-où-j’étais-présent s’agrandit: ça doit être mon troisième. Car le titre est quelque peu trompeur: la particularité de cet album est de compiler des morceaux joués un peu partout sur la planète à l’occasion de la dernière tournée, dont l’étape zurichoise.

Ce qui pourrait être une mauvaise idée (on attend en général d’un album live qu’il retranscrive l’ambiance d’un seul concert) s’avère en fait être une plutôt bonne surprise.

On a droit à huit morceaux en concert, tous tirés de Dark Passion Play, qui dégagent une belle énergie et coupent court aux transitions parfois désastreuses des musiciens sur scène. Les fans de la première heure vont sans doute couiner qu’il n’y a aucun morceau de l’ère d’avant, mais 1) s’il y en avait, ils couineraient sur le thème “c’est pas Tarja!” et 2) ils ont déjà l’excellent End of an Era à se mettre sous le tympan.

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Samurai Jack: un dessin animé avec un cerveau (et même deux lobes)

Samurai Jack est une série de dessins animés, produite et diffusée par Cartoon Networks, qui parle d’un samouraï envoyé dans le futur par un démon et qui se bat contre des monstres et des robots.

Bon, dit comme ça, ça n’encourage pas vraiment. Et, à vrai dire, je n’étais pas très encouragé. Jusqu’à ce que je voie le premier épisode.

D’une part, visuellement, ça dépote: le style, très dépouillé et très carré, n’est pas sans rappeller des séries comme Powerpuff Girls ou Dexter’s Lab — c’est normal, c’est la même équipe. Mais les décors sont souvent dans un style pseudo-oriental, avec un côté aquarelle. De plus, l’action emprunte beaucoup au cinéma d’action japonais ou de Hong-kong, au point de reprendre nombre de ses codes: ralentis, scènes découpées, gros plans sur les yeux ou les mains des personnages.

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