Izz: Crush of Night

La sortie du nouvel album de Izz, intitulé Crush of Night, n’a pas déchaîné chez moi des passions inextinguibles. Ceux qui se souviennent de la critique dythirambique que j’avais adressé au précédent, The Darkened Room, en seront peut-être étonnés, mais j’avoue que, depuis, l’enthousiasme est un peu retombé.

Ce qui ne veut pas dire que c’est un mauvais groupe, ni que ce nouveau Crush of Night et son néo-prog à deux voix (masculine et féminine) fortement influencée par la musique de Yes, soit un mauvais album, notez-le bien – au contraire. Je soupçonne juste qu’avec la profusion de groupes récents qui s’inspirent de (voire pompent carrément) Yes, je commence à saturer.

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Izz: The Darkened Room

Ça faisait un moment que le nom Izz flottait au milieu dans mes recommandations Last.fm. L’été étant en général une période calme en matière de nouveautés musicales, je me suis lancé et ai acheté The Darkened Room, leur dernier album en date. On ne sait jamais: c’est comme ça, l’année passée, que j’ai découvert Indukti.

Paf! Encore un groupe de rock progressif génial que l’on m’avait caché. Certes, les New-Yorkais de Izz sont loin d’atteindre le degré d’originalité des fous furieux venus de Pologne. On est même dans le prog symphonique classique, fortement inspiré par les grands anciens – Yes et Emerson Lake & Palmer en tête – mais c’est superbement fait, suffisamment en tous cas pour que les inspirations sus-mentionnées ne restent que cela et qu’on ne s’enfonce pas dans la tendance à la copie plus ou moins bâclée que pratiquent tant de groupes récents du même genre.

The Darkened Room regorge de morceaux courts, aux mélodies imparables, yessiennes en diable et pourtant avec toujours leur personnalité: “Swallow Our Pride”, qui ouvre l’album, ou “Ticking Away”, ainsi que d’instrumentaux à l’inspiration plus ELP tel “Can’t Feel the Earth I”. Il y a quelques morceaux plus longs, qui permettent au groupe de déployer plus avant sa virtuosité et son savoir-faire en matière de compositions complexes, mais j’ai l’impression qu’Izz est un des rares groupes de prog à exceller dans l’exercice de la chanson “short and sweet”: cinq minutes maximum, mais que que du bonheur.

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