“Mener des parties de jeu de rôle”

Mener des parties de jeu de rôle

J’attendais avec une certaine impatience la sortie de Mener des parties de jeu de rôles, premier tome de la collection “Sortir de l’auberge” chez Lapin Marteau, d’abord parce que j’aime bien l’idée et ensuite parce que je connais bien la moité des contributeurs.

“Le sentiment du fer”, de Jean-Philippe Jaworski

"Le sentiment du fer", de Jean-Philippe Jaworski

Avec sa série actuelle Rois du monde, l’actualité de Jean-Philippe Jaworski s’est quelque peu éloignée de son “Vieux Royaume” décrit dans Janua Vera et Gagner la guerre, mais la publication du Sentiment du fer, recueil de cinq nouvelles, est l’occasion de renouer avec ce remarquable univers de fantasy.

“Janua Vera”, de Jean-Philippe Jaworski

En toute logique, c’est après m’être farci Gagner la guerre que j’ai attaqué Janua Vera, le premier bouquin de Jean-Philippe Jaworski, un recueil de nouvelles dans lequel on rencontre pour la première fois le ci-devant Benvenuto Gesufal, mais aussi pas mal d’autres personnages secondaires de Gagner la guerre. Ne m’étant pas fâché avec l’auteur depuis, je vous réfère à la chronique précédente pour le copinage potentiel.

L’ordre de lecture n’est au final pas très important; que l’on découvre le Vieux Royaume par l’un ou l’autre des ouvrages, je pense que ça ne change pas grand-chose. Soit on prend l’option “petit bain” et on commence en douceur, par des nouvelles raisonnablement courtes, soit on revient par ce biais dans l’univers jaworskien, par petites touches.

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“Gagner la guerre”, de Jean-Philippe Jaworski

Il m’a fallu du temps pour m’attaquer à la lecture de Gagner la guerre, de Jean-Philippe Jaworski. D’abord parce que c’est de la fantasy, qui est loin d’être mon genre préféré (quelque part entre les histoires de vampires et les bilans comptables) et d’autre part parce que c’est un sacré pavé. Le terminer a été beaucoup plus rapide, malgré sa taille.

Gagner la guerre, c’est le ci-devant Benvenuto Gesufal, maître-assassin au service du dirigeant de Cuidalia, une république maritime qui ressemble fort à Venise, qui raconte ses aventures.

Elles impliquent une quantité assez spectaculaire de coups fourrés, entre magiciens fourbes, ennemis plus ou moins barbares (et fourbes) et plans politiciens (fourbes) façon billard à quinze bandes. Le narrateur-protagoniste n’étant pas non plus en reste niveau fourberie, ça remue pas mal.

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