The Lone Ranger

The Lone Ranger est un western sale et violent, avec des personnages crépusculaires aux intentions troubles, une interprétation moderne et réaliste des mythes de l’Ouest américain. Enfin, pas tout à fait.

À l’origine, The Lone Ranger, c’est un feuilleton radio des années 1930, puis une série de bouquins dans la plus pure veine pulp, mettant en scène un justicier solitaire masqué et son fidèle compagnon indien qui redressent les torts dans le Far-West; le personnage a été adapté plus tard à la télévision dans des aventures dégoulinant de bons sentiments. Du coup, quand on entend que Disney veut en faire un film, on hésite.

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Dark Shadows

C’est un peu à reculons que je suis allé voir Dark Shadows, le dernier film du tandem infernal Tim Burton/Johnny Depp. D’une part, parce que ma dernière expérience avec ces deux zozos, nommément Alice in Wonderland, ne m’avait pas exactement laissé un souvenir impérissable, et d’autre part, parce que je n’aime pas les vampires. La seule chose qui m’avait à peu près convaincu, c’était la bande-annonce.

Bon, soyons très honnête, côté “génies en roue libre”, c’est largement moins pire que Alice, mais je suis quand même sorti de la séance avec une impression que je qualifierais de mitigée par pure bonté d’âme. Le problème est que, si l’idée de départ – un vampire enfermé dans un cercueil par une sorcière il y a deux cents ans se réveille en 1972 et entreprend de sauver l’entreprise de poissonnerie familiale – est amusante, son traitement pêche (ha! ha!).

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Alice in Wonderland

Nouveau week-end ciné avec une double séance: avec un peu de retard, nous sommes allé voir Alice in Wonderland, que l’on peut assez facilement résumer par “Tim Burton et Johnny Depp en roue libre”. Je vous fais grâce de l’histoire, sinon pour dire qu’elle s’inspire des deux bouquins de Lewis Caroll, Alice in Wonderland et Through the Looking Glass.

S’il est dans l’ensemble plaisant, on ne peut pas dire que ce soit le film de l’année. Visuellement ébouriffant, mais surtout abominablement artificiel; je suppose que c’est un peu le but, au vu des bouquins dont il s’inspire, mais ça lasse très vite. Surtout, comme mentionné, on a vite l’impression que le film est un prétexte pour l’étalage par Tim Burton, le réalisateur, de ses fantasmes visuels préférés et, pour Johnny Depp dans le rôle du Chapelier Fou, de se lancer dans un des numéros de cabotinage dont il a le secret.

Du coup, même si j’étais plutôt content de le voir au ciné — malgré la course d’obstacle pour trouver une séance en VO pas-3D à une heure décente — je me dis que c’est un film pour lequel j’aurais très bien pu attendre la sortie en DVD.