Lunatic Soul: Walking on a Flashlight Beam

En écoutant Walking on a Flashlight Beam, le nouvel album de Lunatic Soul, j’ai l’impression que Mariusz Duda – c’est son projet solo – est un de ces génies créatifs qui, même si on ne lui laissait qu’une guimbarde, un kazoo, un orgue Bontempi et un enregistreur deux pistes, serait capable de nous sortir l’album de l’année.

 

Lunatic Soul “Impressions” et Naïve “The End”, mes albums de l’année 2011

Encore une année difficile pour la sélection de mon album de l’année à moi que j’ai, mais j’ai fini par choisir Impressions, de Lunatic Soul, comme album de l’année 2011. C’est un peu un prix “pour l’ensemble de son œuvre” attribué à Mariusz Duda et son orchestre, puisqu’on peut l’y adjoindre Memories in my Head de Riverside, également sorti cette année, ainsi que la prestation de ces derniers au Night of the Prog Festival.

La difficulté du choix a cette fois-ci été double: d’une part, 2011 a quand même été une année riche en nouveautés et découvertes très valables, tels le Communication Lost de Wolverine, Visions de Haken, One de TesseracT ou 3603 battements de Lazuli, pour n’en citer que quelques-uns. Sans parler de Nightwish et son Imaginaerum, déboulant en fin d’année avec la délicatesse habituelle d’un éléphant bourré à l’aquavit.

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Lunatic Soul: Impressions

N’ayons pas peur des mots, ni des jugements à l’emporte-pièce: Impressions, troisième album de Lunatic Soul (le projet solo de Mariusz Duda, de Riverside), est un très sérieux candidat au titre d’album de l’année! Décidément, ils sont forts, ces Polonais…

Les huit parties du morceau-titre sont autant d’instrumentaux magnifiques, d’un rock progressif mélancolique qui emprunte tout autant à Riverside, Mike Oldfield ou Peter Gabriel. Deux reprises complètent l’album qui, avec quarante minute au compteur, a de nouveau (après l’EP Memories in my Head de Riverside) le défaut d’être court – mais c’est bien le seul.

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Lunatic Soul: II

Et voici le deuxième album de Lunatic Soul, le projet solo de Mariusz Duda, et c’est toujours aussi bien. Comment, vous ne savez pas qui est Mariusz Duda? Le chanteur-compositeur du groupe polonais Riverside? Comment, vous ne savez pas qui est Riverside? Dehors!

Bon, maintenant qu’on est entre gens de bonne compagnie, parlons un peu de ce deuxième album, toujours sans titre et baptisé par la presse, selon les cas, II ou The White Album (la pochette étant l’inverse de celle du précédent).

Oubliez toute idée de rupture, on est ici dans la continuité du premier, un album de rock progressif atmosphérique aux ambiances mélancoliques et aux sonorités moyen-orientales (peut-être l’influence du batteur d’Indukti?). Par moment, on dirait une version masculine de Lisa Gerrard ou de Loreena McKennit croisée avec du Porcupine Tree dépressif.

Bon, c’est vrai que, dit comme ça, ça a le côté enthousiasmant d’un documentaire sur un orphelinat pendant la Grande Dépression, mais bon, d’une part, les gens qui connaissent Riverside savent que l’ami Mariusz n’est pas musicalement le plus joyeux des drilles, mais aussi que, quand il s’agit de composer de la belle musique (mais triste), il ne craint pas grand-monde.

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