La malédiction de Tigres Volants

(Éclairs et tonnere dans le lointain, musique lancinante et contre-jours gothiques.)

J’ai récemment appris, via le forum Casus NO, la disparition du magazine Magnus. Bon, c’est le genre d’annonce officielle qui passe par un forum de rôliste, qui cite deux lignes (vers la fin de l’article) dans le blog de Ghislain Morel, donc c’est un petit peu capillotracté.

La raison pour laquelle j’en parle n’est pas pour me lamenter sur le triste état de la presse rôliste, état à l’image de l’industrie du jeu de rôle francophone, moribonde comme chacun le sait, yadda yadda. Non, le fait est que Magnus avait gentiment consacré, dans son dernier numéro, une double page à Tigres Volants: une critique du jeu “avant sortie”, plutôt positive, suivi d’une interview de Psychée et de moi-même. Et paf! c’est le drame: le dernier numéro de Magnus fut son dernier numéro.

La malédiction de Tigres Volants a encore frappé!

Mais quelle malédiction, me demanderiez-vous? Faisons un saut d’une quinzaine d’années en arrière: alors, le jeune Alias rencontre le jeune Croc (je vous rassure tout de suite: je ne ferai pas de slashfic…). Il présente à celui qui est encore le r3b3lZ du jeu de rôle francophone son projet de jeu: Tigres Volants. Croc est enthousiasmé — ou, à tout le moins, intéressé: Tigres Volants sera le prochain jeu qui sortira sous son label, après Animonde. Sauf qu’Animonde n’a pas exactement le succès escompté et que Croc est obligé de trouver un travail honnête^Wsalarié. Fin de l’aventure. Tigres Volants ne sortira pas chez Croc.

Lire plus