“The Quantum Enigma” de Epica, mon album de l’année 2014

Cet article est le numéro 9 d'une série de 17 intitulée Albums de l'année

Il y a des années où l’attribution du titre – moyennement convoité – de “album de l’année de tonton Alias” est laborieuse, au vu du nombre de candidats potentiels et d’autres où il s’impose comme une évidence. The Quantum Enigma d’Epica entre dans la seconde catégorie: ça fait depuis fin mai que j’en avais l’intuition et peu d’albums depuis m’ont fait hésiter.

Unseelie: Urban Fantasy

Unseelie: Urban Fantasy

Unseelie est un groupe franco-belge qui prouve une fois de plus que les productions hexagonales n’ont pas vraiment de complexes à avoir par rapport à l’armada nordique de groupes de métal symphonique, progressif et/ou gothique: leur premier album Urban Fantasy (qui m’est parvenu en service de presse) est une des très bonnes surprises de cette année.

Mortal Love: I Have Lost

I Have Lost, du groupe norvégien de métal gothique à voix féminine Mortal Love, n’est pas exactement un album récent (il date de 2005 et, depuis, le groupe a suspendu ses activités), mais ce n’est que récemment qu’un billet sur Clair & Obscur me l’a fait découvrir. Parfois, il est bon de revenir dix ans en arrière pour découvrir de telles pépites.

 

Xerath: III

Prenez une dose de Septicflesh, un volume de Devin Townsend et une pincée de métal progressif. Secouez, rajoutez une charge nucléaire tactique amorcée. Secouez encore. Ouvrez le shaker et courrez très vite. Si vous survivez, vous aurez une chance de pouvoir écouter le troisième album de Xerath, sobrement intitulé III.

 

Septicflesh: Titan

Y’a pas à dire: Septicflesh, c’est du spécial. Et du brutal, aussi, mais surtout du spécial. Bon, ce jugement se fait à l’aune de deux albums: Titan, le dernier en date, et The Great Mass, que j’avais chroniqué à l’époque. Il faut dire que les Grecs de Septicflesh pratiquent un mélange pas piqué des hannetons, à base de death métal, de métal progressif et de musique symphonique.

Vanden Plas: Chronicles of the Immortals: Netherworld (Path 1)

Quand on voit le titre du dernier album de Vanden Plas, à savoir Chronicles of the Immortals: Netherworld (Path 1), on se dit que le groupe allemand a décidé de ne plus faire semblant et de se jeter à corps perdu dans le gros métal symphonique qui tache.

Epica: The Quantum Enigma

S’il n’y avait pas les Finlandais dans la bagarre, on pourrait croire que “métal symphonique néerlandais” est un pléonasme et que ses représentants voyagent en groupe, car après Delain et Within Temptation, c’est Epica qui nous gratifie d’un nouvel album, intitulé The Quantum Enigma. Au passage, joli titre; on dirait presque du rock progressif. Ahem.

Sonata Arctica: Pariah’s Child

Quand les Finlandais de Sonata Arctica sortent un album, c’est toujours une bonne nouvelle, même s’il est un peu décevant, comme ce Pariah’s Child. Il faut dire que, si le groupe à plus ou moins réinventé le power métal symphonique il y a quinze ans, il n’en est pas souvent ressorti depuis et, quand il l’a fait, ça n’est pas allé beaucoup plus loin.

Apocalyptica: Wagner Reloaded (Live in Leipzig)

Résumons: Apocalyptica est un groupe finlandais qui fait du métal avec des instruments classiques – en l’occurrence, quatre violoncelles (plus une batterie, mais ça ne compte pas). Dans ce Wagner Reloaded, ils font du classique à la sauce métal, mais avec des instruments classiques et un orchestre symphonique. Et une batterie.

Rhapsody of Fire: Dark Wings of Steel

Je pense que l’expression qui, pour moi, définit le mieux les albums de Rhapsody of Fire – à commencer par le dernier en date, Divine Wings of Steel – c’est “plaisir coupable”. Objectivement, le métal de l’ex-bande à Luca Turilli n’est pas très original, pas toujours très fin ni même très bon, mais il sonne juste à toute personne qui aime le métal symphonique, voire le métal tout court.

Leaves’ Eyes: Symphonies of the Night

Dans le métal symphonique, surtout dans sa variante à voix féminines, il y a (comme pour tout) du bon et du moins bon. Le groupe norvégien Leaves’ Eyes confirme, avec ce Symphonies of the Night, qu’il appartient à la première catégorie, même si l’album est peut-être un ton en-dessous du précédent, Meredead.

Nightwish: Showtime, Storytime

C’est bientôt Noël et, pour les fans du célèbre groupe de métal symphonique finlandais, Nightwish a de nouveau pensé à vos petits souliers: Showtime, Storytime est un album live enregistré au festival Wacken Open Air cette année et il contient une surprise de taille: l’arrivée de Floor Jansen comme chanteuse attitrée.

OK, ce n’est pas tout-à-fait vrai: Floor Jansen a remplacé au débotté Anette Olzon, victime d’un gros problème de santé l’année passée, elle a été confirmée comme chanteuse attitrée il y a deux mois, en même temps que Troy Donockley (uilean pipes et flûtes diverses) était lui aussi confirmé comme membre du groupe à part entière.

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Serenity: War of Ages

J’ai l’impression qu’il y a, entre Kamelot et Serenity, une sorte d’accord: une année, ce sont les premiers qui sortent un album et l’autre, les seconds. Cette année, c’est le tour de Serenity, qui nous balance, avec War of Ages, sa nouvelle fournée de power-métal symphonique.

Il faut dire ce qui est: Serenity sait y faire. En quatre albums, son métal symphonique – agrémenté pour l’occasion de la voix féminine de Clémentine Delauney, ex-Whyzdom – s’est affiné pour devenir l’égal des meilleurs la branche. En même temps, c’est un peu là où le bât blesse: à force d’être l’égal, il ressemble comme deux gouttes de mercure à ce que fait la concurrence.

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Tristania: Darkest White

Dans le petit monde merveilleux du métal symphonique, Tristania semble véritablement être un cas à part et son nouvel album, Darkest White, le prouve une fois de plus. En gros, si vous vous attendez à un énième clone de “Within Epic Wish”, vous allez être déçu: certes, il y en a aussi, mais pas que.

Ce qui caractérise Tristania, à mes oreilles, c’est une certaine forme d’éclectisme: si la musique du groupe est centrée sur son créneau originel du métal symphonique, elle se permet des écarts vers le doom gothique ou le métal progressif que peu de ses congénères osent même considérer.

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