OWNI pwned?

C’est la mauvaise nouvelle de la journée d’hier: les rumeurs plus qu’insistantes (à relativiser, cela dit) d’une prochaine disparition du site d’information français Owni. Une mauvaise nouvelle, mais qui ne m’étonne pas tant que cela: un site qui propose une information de qualité et des visualisations de données de haut niveau, tout cela gratuitement, sans pub ni abonnement (ni même de bouton pour faire un don), ça paraissait trop beau.

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Et moi, et moi, et moi…

Ces temps-ci, le site d’information OWNI a un dossier très intéressant sur l’avenir de la démographie mondiale et, plus précisément, la chute de la natalité, volontaire ou non. Je profite du dernier article en date, intitulé Les idéologues d’un monde sans enfant, pour attirer votre attention dessus, même si je vous conseillerais de commencer plutôt par Après 2050 l’espèce humaine s’éteindra. Intéressant, mais, comme l’indique le titre, un peu biaisé.

Autant vous prévenir tout de suite: je n’aime pas les enfants. Non pas que je suis d’avis qu’il faut tous les tuer (bien qu’entre nous, les enfants, ben c’est pas des gens comme nous), mais c’est comme la glace à la vanille. C’est un choix 100% égoïste (partagé tout de même avec mon épouse), que je n’essaye même pas de rationaliser avec les arguments habituels des anti-parents: je n’aime pas ça et je n’en veux pas.

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Mécénat ou licence globale

C’est sur le site d’information français OWNI, que je recommande d’ailleurs chaudement au passage pour la qualité générale de ses articles, que j’ai lu un article intitulé La licence globale, une “mauvaise solution pour un faux problème”. L’article est un entretien avec Laurent Chemla, un des “grands anciens” de l’Internet en France (genre, condamné pour piratage depuis un Minitel en 1986; respect!), qui expose sa vision pour la création artistique.

Il y a là pas mal d’idées très intéressantes, notamment un concept de “mécénat global” qui fait écho au revenu universel cité par Romain Rivière. Le principe étant que, dans une société numérique, “le public est devenu tout autant producteur que consommateur, et la production des industriels ne constitue qu’un tout petit bout de ce que le public consulte sur le web.” De fait, il serait logique de ne pas seulement rétribuer les artistes “institutionnalisés” au sein d’entité marchandes privées, mais de proposer à tout le monde un bout du “gâteau”.

C’est une idée intéressante, mais elle a le gros défaut d’être difficilement applicable et les auteurs de l’article ne donnent que peu de pistes pour arriver à une méthode de répartition plus juste. À ce niveau, autant y aller plein pot et prôner le revenu universel.

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