Theocracy: Ghost Ship
Ah, tiens, dans la série des groupes de metal pas originaux du tout mais qui font quand même des trucs sympas qui bougent bien et que j’ai découverts via Angry Metal Guy, il y a Theocracy et leur album Ghost Ship.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Ah, tiens, dans la série des groupes de metal pas originaux du tout mais qui font quand même des trucs sympas qui bougent bien et que j’ai découverts via Angry Metal Guy, il y a Theocracy et leur album Ghost Ship.
Avec un nom pareil, on pourrait croire que Black Yet Full of Stars est un groupe de black-metal, voire de post-rock. Il n’en est rien: ce fort réussi premier album, repéré l’année passée sur Angry Metal Guy est un bel exemple de power-metal classique.
Dans la vaste et fractale galaxie des sous-genres de metal, il existe une nébuleuse de groupes qui opèrent entre le power-metal mélodique, le metal symphonique et le metal progressif. Parmi ceux-ci, les Danois de Pyramaze proposent un nouvel album, intitulé Contingent, qui est très réussi sans être révolutionnaire.
Bon, dans le genre des mélanges bizarres, on avait le death mélodique, le death symphonique et le death progressif. Avec le duo suédois connu sous le nom de Witherscape – Dan Swanö et Ragnar Widerberg – et leur album The Northern Sanctuary, découvert grâce à Angry Metal Guy, vous mélangez tout ça et vous rajoutez un feeling hard-rock seventies.
Troisième album venu du label Jolly Rogers Records – toujours d’Italie – voici Flames of Black Fire du groupe de power-metal progressif Negacy, dans lequel on retrouve Marco Piu, le chanteur de Memento Waltz, pour le coup dans un registre plus énervé – genre Ray Adler de Redemption pas celui de Fates Warning.
Dans la série des gens qui n’ont rien inventé, mais qui font quand même des trucs vachement bien, aujourd’hui les gens c’est le groupe grec Sunburst et le truc en question, c’est le power-metal prog/symphonique de leur album Fragments of Creation, découvert grâce à Angry Metal Guy.
Les Autrichiens de Serenity sont de retour avec un bon gros gâteau au métal symphonique, intitulé Codex Atlanticus. Et, comme souvent avec ce groupe – et ce style musical – il y a du convenu-mais-plutôt-cool et du nettement moins bon.
Vous connaissez mon amour, d’une part pour le métal progressif et, d’autre part, pour les groupes aux origines inhabituelles. Myrath, originaire de Tunisie, remplit ces deux conditions et, si je n’avais pas été convaincu par leur précédent album, Legacy, a nettement plus accroché mon oreille, même si objectivement, il s’éloigne du progressif.
Peut-on rester sérieux en écoutant un album intitulé Space 1992: Return of the Chaos Wizards, de Gloryhammer ? Pour ma part, je ne me suis pas autant bidonné depuis le dernier album de Nanowar (of steel).
Disons-le tout de suite: Purgatory, dernier album en date du groupe canadien Borealis, n’est pas l’album le plus original du siècle. La bonne nouvelle, c’est que s’ils inspirent très fort d’un groupe bien connu, ce n’est pas non plus le plus bateau du genre, puisque leur métal progressif énervé est très proche de celui d’Evergrey.
OK, après avoir écouté War Eternal, le dernier album des Suédois de Arch Enemy, je me dis que j’ai vraiment un problème avec ce groupe. Ce n’est pas mon premier essai et ça ne fonctionne toujours pas. Pourtant, il y aurait de quoi appuyer sur un certain nombre de mes boutons – ceux à dopamine, pas les autres.
En théorie, je ne devrais pas aimer Loch Vostok: trop bruyant, trop confus, le métal de ce groupe suédois est souvent plus régressif que progressif. Pourtant, j’aime bien From These Waters; je le qualifierais de « formidable ». au sens premier du terme: il contient une telle impression d’urgence, de tension, que c’en est impressionnant.
Quand on a mon âge et ma culture musicale, on se rappelle forcément de la grande époque du Hard-FM, entre 1985 et 1990 en gros. Et, du coup, au détour d’une chronique mi-figue mi-raisin de Angry Metal Guy, on se prend le Lucidity de Nocturna en pleine tronche, comme un TGV orange (ou une facture de Minitel). Et on en redemande!
À force, il va falloir inventer un nouveau terme pour définir le métal symphonique à grand spectacle de groupes comme Blind Guardian, dont le nouvel album, Beyond the Red Mirror, vient de sortir. Quelque chose comme “Jerry-Bruckheimer-métal” ou “Michael-Bay-métal”.
À l’écoute de The Heart of the Matter, nouvel album de Triosphere, deux constatations: c’est vachement peu original et c’est vachement bien quand même. Le quatuor norvégien nous livre là un nouvel opus de power-metal qui reprend un peu tous les poncifs du genre, mais qui le fait avec une efficacité impressionnante.
On peut faire du métal avec tout, y compris de la musique de vieux jeux vidéos. C’est ce qu’a compris, en substance, le groupe suédois Machinae Supremacy, qui a même créé son propre style, le “SID metal”, en référence à la puce audio des Commodore 64. C’est même un de leurs principaux instruments, notamment sur leur dernier album, Phantom Shadow.
Or donc, cette année marque le 15e anniversaire du premier album des Finlandais de Sonata Arctica. Pour fêter ça (et se faire des sous), le groupe a décidé d’en sortir une version retravaillée, intitulée comme il se doit Ecliptica Revisited – et moi, en bon fanboy, je me devais de l’acheter.
Les Suédois d’Evergrey et leur métal progressif énervé ont toujours une place spéciale, sinon dans mon cœur, du moins dans mes tympans. C’est pourquoi la sortie de leur nouvel album, Hymns for the Broken est pour moi un petit événement, même (ou surtout) si leur précédent album Glorious Collision avait laissé un goût un peu d’inachevé.
Ceux qui suivent avec assiduité ce blog se rappelleront peut-être que le nom de Nightmare ne leur est pas complètement inconnu ici, puisque je les ai vus en concert à Colmar, il y a deux ans. Revoici donc ce groupe français de power-métal, avec cette fois-ci une chronique d’album, The Aftermath.