Coshish: Firdous

Vous allez encore dire que je cherche, mais Coshish est un groupe de rock progressif indien (comme dans “d’Inde”; pas amérindien) et leur dernier album Firdous est une excellente surprise. Découvert via une chronique parue sur Progarchives, le groupe propose un rock progressif aux influences métal marquées, somme toute assez classique et dans la ligne du rock progressif contemporain, mais avec un chant en hindi.

Vienna Circle: Silhouette Moon

Les recommandations de ProgArchives, c’est toujours un peu la loterie, mais avec quand même un peu plus de chances de gagner un truc sympa – comme dans le cas présent, Silhouette Moon, album de Vienna Circle, qui est un petit bijou de rock progressif.

Originaire d’Angleterre, ce qui était à l’origine deux frères (Jack et Paul Davis) est devenu un projet complet qui, après un premier album en 2008, a sorti Silhouette Moon cette année. Je ne sais pas ce que vaut le premier, mais je peux par contre dire que, dans le genre néo-progressif moderne, celui-ci est de très, très haute volée.

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Mad Puppet: King Laurin and his Rosegarden

Bon, j’ai beau avoir daubé par deux fois cette semaine sur Prograchives et ses chroniques moubourratives, il m’arrive tout de même de découvrir par ce biais quelques pépites fort sympathiques, comme le groupe italien Mad Puppet, actif entre 1982 et 2001. Je vais vous parler ici de l’album King Laurin and his Rosegarden, mais sachez que toute leur discographie est disponible gratuitement sur leur site (italo-allemand et un peu toupourri).

Le rock progressif de Mad Puppet s’apparente beaucoup à du néo-prog et, comme beaucoup de groupes de néo-prog des années 1980, il s’apparente également beaucoup à Genesis. En même temps, Genesis était le groupe qui, à l’époque, avait le mieux réussi à négocier le virage vers un pop-rock plus accessible que les compositions de vingt minutes écrites sous l’influence de produits bizarres.

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Ocean Architecture: Animus

Je n’aime pas me faire moubourrer (ici, principalement par les critiques de Progarchives) pour l’achat d’un truc qui, au final, ne me plaît pas; un peu comme tout le monde, je suppose. L’exemple du jour, c’est Animus, du groupe américain de métal progressif Ocean Architecture.

Ce n’est pas que l’album soit mauvais ou quoi que ce soit, mais le métal progressif de Ocean Architecture contient un peu trop d’éléments death (notamment la voix) et, de façon général, d’inspirations différentes balancées sans ordre immédiatement apparent.

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Alhma Mater: Nova Era

Trouver des nouveaux groupes de métal progressif, comme les Espagnols d’Alhma Mater, ce n’est pas très difficile: il faut avoir de bonnes sources. Dans le cas présent, c’est Progarchives.com qui a attiré mon attention sur ce Nova Era d’excellente facture.

Alhma Mater propose un métal progressif qui s’inspire plus de Fates Warning ou même de Redemption que du classique Dream Theater, avec notamment des claviers présents, mais nettement en retrait. L’influence Redemption est nettement perceptible sur des morceaux comme “La promesa”, “Ira” ou “Morir en el intento”, tandis que les deux parties de “Un dia gris” rappellent plus Dream Theater.

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Dis tonton Alias, c’est quoi le rock progressif?

C’est vrai, ça: depuis le temps que je vous en parle, les ceusses d’entre vous dont la culture musicale se situe quelque part entre Lorie et Motörhead se sont sans doute posé cette question. Alors certes, je pourrais vous diriger vers la définition de Wikipédia ou celle de Progarchives.com, mais, grâce à Julien (le musicien derrière le projet Spleen Arcana) via Twitter, j’ai une référence plus parlante pour votre édification: la page Progressive Rock de Cracked.com.

 

Mastodon: Crack the Skye

C’est sur la foi de signaux contradictoires que j’ai acheté le dernier album de Mastodon, Crack the Skye. D’une part, les descriptions des précédents albums citent des termes tels que “chant guttural” ou “sludge”, termes qui ont tendance à me faire fuir au plus vite; d’autre part, les critiques sur Progarchives.com sont plus que dithyrambiques.

 

Sylvan: Presets

Fan de rock progressif: plus qu’une passion, un sacerdoce! Le problème majeur, c’est qu’au niveau médiatique, on a une visibilité comparable à celle des rôlistes — Mireille Dumas en moins, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Hormis les résurrections ponctuelles de quelques groupes des dinosaures, c’est un peu difficile de savoir ce qui se passe. Heureusement pour moi, j’ai découvert il y a quelques temps Prog Archives, qui propose des critiques d’albums; avec un flux RSS, ça permet de se tenir un peu au courant.

Tout ceci pour dire que, grâce à ce site, j’ai découvert Sylvan, un groupe allemand de néo-prog, qui, malgré près de dix ans de scène, était passé jusqu’à présent complètement en-dessous de mon progdar personnel. Leur dernier album, Presets, est une des excellentes nouvelles de cette année.

Certes, au niveau originalité, il n’y a pas de quoi estropier d’innocents palmipèdes: c’est du néo-progressif très classique, avec une pointe d’iQ par ci, un soupçon de Marillion par là et probablement de grosses influences croisées avec les Polonais de Riverside.

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