Redemption: Long Night’s Journey into Day

Redemption: Long Night's Journey into Day

Quelque part, le titre de Long Night’s Journey into Day est un assez bon résumé de mon avis sur Redemption et, plus particulièrement, de l’évolution récente de ce groupe. Après plusieurs albums assez moyens, voire décevants, la formation revient pas loin de son meilleur, grâce à ce que les amateurs de football appelleront un transfert de poids.

Alhma Mater: Nova Era

Trouver des nouveaux groupes de métal progressif, comme les Espagnols d’Alhma Mater, ce n’est pas très difficile: il faut avoir de bonnes sources. Dans le cas présent, c’est Progarchives.com qui a attiré mon attention sur ce Nova Era d’excellente facture.

Alhma Mater propose un métal progressif qui s’inspire plus de Fates Warning ou même de Redemption que du classique Dream Theater, avec notamment des claviers présents, mais nettement en retrait. L’influence Redemption est nettement perceptible sur des morceaux comme “La promesa”, “Ira” ou “Morir en el intento”, tandis que les deux parties de “Un dia gris” rappellent plus Dream Theater.

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Redemption: This Mortal Coil

Je sens que je vais encore me retrouver en porte-à-faux avec toute la communauté prog-métaleuse sur le sujet de This Mortal Coil, nouvel album de Redemption. Après Pain of Salvation et (surtout) Anathema, je commence à avoir l’habitude (et non, je ne le fais pas exprès).

En fait, comme je l’ai déjà mentionné dans mes précédentes critiques du groupe, le gros problème avec Redemption, c’est qu’ils ont fait un album monstrueux – The Fullness of Time – et que, manque de bol, c’était sinon leur premier, du moins le premier que j’ai écouté. Du coup, tous leurs autres albums depuis me déçoivent. 

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Shadow Gallery: Digital Ghosts

J’aurais aimé pouvoir dire du bien de Digital Ghosts, le dernier album de Shadow Gallery. J’aurais aimé pouvoir dire qu’il me rappelle les grandes heures d’un Carved in Stone, d’un Tyranny ou même d’un Room V.

Shadow Gallery a toujours été un groupe un peu à part, naviguant aux frontières du métal progressif et symphonique, avec des grandes envolées musicales et des harmonies vocales omniprésentes. Pas exactement le style le plus facile à maîtriser et Digital Ghosts le prouve.

C’est dommage, parce que cet album, en partie conçu comme un hommage à Mike Baker, leur ancien chanteur décédé en 2008, aurait mérité mieux.

Sans être mauvais, je trouve Digital Ghosts peu inspiré. S’il a ses moments de brillance (“Haunted”), il est très convenu, très en-dessous de ce que Shadow Gallery a produit de par le passé; certains morceaux (notamment “With Honor”) me donnent même l’impression d’être joués par un cover-band qui essaye de faire comme les vrais n’y arrive pas vraiment.

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Redemption: Snowfall on Judgement Day

Redemption: Snowfall on Judgement Day

Avec le nouvel album de Redemption, Snowfall on Judgement Day, j’ai l’impression de rejouer une vieille blague d’Achille Talon: “Ce n’est pas le meilleur de la série”.

Dans le cas présent, le problème est que je me sens obligé de juger tous les albums de ce groupe à l’aune de l’excellentissime The Fullness of Time. C’est un problème, parce que cette comparaison est forcément au désavantage du nouvel album, quelque soient ses qualités intrinsèques.

Car Snowfall on Judgement Day est en soi un excellent album de prog-métal, supérieur au précédent The Origins of Ruin principalement par une plus grande variété musicale et une maturité évidente dans les compositions et leur interprétation.

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Aone: The Age of Aquarius

Même après avoir écouté l’équivalent de jours entiers de métal progressif, il y a encore des groupes qui arrivent à me prendre complètement par surprise. C’est le cas de Aone, qui, avec son Age of Aquarius, vient de sortir un sérieux concurrent au titre d’album de l’année. Tenez, c’est bien simple: je les compare avec l’énormissime The Fullness of Time de Redemption.

La première surprise vient de la musique. Le métal progressif est un genre qui, s’il n’est pas encore au point de tourner en rond, génère beaucoup de redites; n’est pas Dream Theater qui veut et, après un énième clone, on finit par se lasser. Dans le cas d’Aone, il s’agit plus d’inspiration que de clonage; on trouve aussi des accents de Fates Warning dans les plus longues compositions, mais aussi une approche distinctement rageuse qui n’est pas sans rappeler la colère et l’urgence, justement, de Redemption et des accents nu-metal à la System of a Down.

La deuxième surprise vient de la maîtrise, individuelle et collective. Les musiciens sont tous au minimum des grosses brutes et leurs compositions sont taillées au cordeau, avec juste ce qu’il faut de décrochages et de décalages, par exemple par un usage de guitare discordante ou de chant guttural pour souligner un passage, par exemple sur Paralell Anthill ou sur le morceau titre. Oui, il y a un peu de growl, mais pas suffisamment pour m’agacer.

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Redemption: The Origins of Ruin

Ce n’est pas peu dire que je les attendais, ceux-là. “Comme le loup blanc” ou “au tournant” est une question de perspective, mais je vais tout de suite être clair: The Origins of Ruin de Redemption ne sera pas mon album de l’année 2007.

À vrai dire, cet album est une petite déception — principalement par rapport aux attentes générées par l’album précédent, The Fullness of Time, qui avait tout déchiré au niveau quantique il y a deux ans. Moins de rage, moins d’urgence; le succès les aurait-il assagis?

(Note: ceci est une question rhétorique. On parle ici d’un groupe de métal progressif qui ne s’appelle pas Dream Theater.)

Moins de cohérence, aussi. C’est peut-être hautement suggestif (comme dans “critique musicale”), mais j’avais l’impression que Fullness of Time avait une cohérence interne — probablemen dû au fait qu’il y avait moins de morceaux et des compositions plus longues.

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Redemption: The Fullness of Time

Tiens, j’ai oublié de vous en parler, de celui-là. La dernière surprise musicale de l’été, avant la Grande pause jusqu’à la rentrée (et les hordes de bouses publicitaires dont les médias ne vont pas manquer de nous abreuver), c’est l’album The Fullness of Time de Redemption.

Le groupe, qui n’en est pas à son coup d’essai (un autre album au compteur, que je n’ai pas encore écouté), semble être un de ces projets communs réunissant plusieurs pointures de la scène prog-metal US; on y trouve notamment Ray Adler, chanteur de Fates Warning. C’est d’ailleurs une des références musicales principales: non seulement la voix, mais les textes introspectifs et souvent sombres, sont assez typiques de ce groupe.

Mais Redemption n’est pas un simple clone de Fates Warning (notons au passage qu’on peut cloner nettement plus mauvais, dans le genre…). En fait, ça pourrait être le cousin fantasque de Fates Warning: pas forcément moins talentueux, mais sacrifiant un peu de virtuosité pour un grain de folie bienvenu. La musique est au croisement entre Fates Warning, Dream Theater (pour la pêche et le sens épique des compositions) et Pain of Salvation (pour l’originalité du traitement).

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