Rhapsody of Fire: Glory for Salvation
Il y a des albums que j’achète par automatisme. Glory for Salvation, le dernier opus de Rhapsody of Fire est un peu dans ce cas.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Il y a des albums que j’achète par automatisme. Glory for Salvation, le dernier opus de Rhapsody of Fire est un peu dans ce cas.
Dans la série “comme-son-nom-l’indique-metal”, voici Rhapsody of Fire, groupe de metal symphonique, et son album, The Eighth Mountain. Au moins, sur ce point, on n’est pas déçu (à part que ce n’est pas leur huitième album). Musicalement, c’est autre chose.
Ce qu’il y a de bien avec les groupes comme Rhapsody of Fire, c’est qu’on sait exactement à quoi s’attendre: un album comme Into The Legend va contenir du métal symphonique à grand spectacle, une sorte d’orgie musicale avec des sorciers, des barbares avec des épées en pale d’hélicoptère, des dragons, des licornes et des …
Je pense que l’expression qui, pour moi, définit le mieux les albums de Rhapsody of Fire – à commencer par le dernier en date, Divine Wings of Steel – c’est “plaisir coupable”. Objectivement, le métal de l’ex-bande à Luca Turilli n’est pas très original, pas toujours très fin ni même très bon, mais il sonne juste à toute personne qui aime le métal symphonique, voire le métal tout court.
Il faut pas croire, mais quand je fais des chroniques d’album, je fais toujours quelques recherches. C’est d’ailleurs en regardant deux-trois trucs sur ce nouvel album de Rhapsody, intitulé Ascending to Infinity, que je me suis aperçu qu’il y a désormais deux Rhapsody et celui-ci est le seul, le vrai, l’unique avec Luca Turilli.
Rhapsody of Fire, c’est comme qui dirait le petit plaisir semi-honteux, l’équivalent metal du pot de Nutella qu’on attaque tout seul à la cuillère juste parce que c’est bon. From Chaos to Eternity, leur dernier album, en est la parfaite illustration.
Si j’ai choisi The Frozen Tears of Angels, de Rhapsody of Fire, pour faire suite à la chronique sur Kwoon, c’est histoire d’avoir un contraste maximum.