Je me rappelle d’une époque où Marillion était mon BEST FAVORITE BESTEST BAND EVAR! ou quelque chose dans ce goût-là. Cette époque est aujourd’hui lointaine, mais, au risque de me pourrir ma réputation d’anti-nostalgique hardcore, je dois avouer que je retrouve toujours dans les albums récents, comme ce Songs That Can’t Be Made, quelque chose qui me renvoie à cette période.
Momentum, le titre du nouvel album de Neal Morse, est plutôt bien choisi: l’animal est lancé et on ne l’arrête plus. Il doit y avoir quelque chose avec les compositeurs/claviéristes de prog: il y a quelques années, c’était Clive Nolan (Pendragon) qui enchaînait projets et albums.
Décidément, c’est la semaine des albums difficiles à chroniquer! Aujourd’hui, ce sont les rétro-progressifs suédois de Beardfish qui débarquent avec The Void, leur nouvel album. Difficile, d’abord parce que c’est du rétro-progressif, un genre qui parfois m’agace et aussi parce que, dans ce cas, ce sont les morceaux les plus « style-genre » qui me plaisent le plus.
Si je vous dis que Moments, de IOEarth, est un album de néo-prog britannique, il y a de bonnes chances que – pour peu que vous vous intéressiez un peu au rock progressif, bien sûr – vous vous dites « encore? ». Je peux difficilement vous en vouloir, mais restez quand même un moment.
Attention, légende (et spéciale dédicace à Bob, il comprendra pourquoi)! Deuxième album du groupe québecois Harmonium, actif dans les années 1970, Si on avait besoin d’une cinquième saison est un de ces albums mythiques du rock progressif, qui combine à la fois des critiques dithyrambiques sur un peu tous les sites dédiés et une rareté frustrante.
Parfois, j’ai l’impression que le petit monde du rock progressif est si clos que même une simple petite brise peut faire office d’un grand bol d’air frais. Dans le cas présent, la petite brise vient d’Italie et s’appelle RewoTower, le dernier album de Profusion.
La confession de prog-head du jour: je n’aime pas trop The Flower Kings, ce groupe suédois emblématique du courant que j’appelle rétro-progressif. Voilà, c’est dit. Maintenant, par curiosité, j’ai écouté Banks of Eden, leur nouvel album, et j’avoue être déçu en bien (traduit du Suisse, ça veut dire « agréablement surpris »).
Il semblerait que, dans le pseudo-courant que je nomme « rétro-progressif », la tendance actuelle semble osciller entre Genesis Van Der Graaf Generator – ce qui, en terme de rock progressif « dinosaurien », est un peu le grand écart. Témoin ce Fantastic Dreamer, du trio américain Temporal Chaos Project – ou TCP pour les intimes.
Overhead, groupe de rock progressif finlandais, est pour moi une découverte récente, puisque je n’ai acquis leur premier album, And We’re Not Here After All, qu’en mai de cette année. Du coup, je rattrape le temps perdu avec Of Sun and Moon, qui est leur dernier album en date, sorti il y a quelques semaines à peine.
Et allez, avec 20/20, le nouvel album de Saga, c’est encore un groupe phare du rock progressif mâtiné AOR des années 1980 (de mes années 1980, en tous cas) dont je vais vous causer. À la différence du précédent – Asia, pour ceux qui auraient oublié – Saga est un groupe qui, à ma connaissance, n’a jamais fait de mauvais albums (Steel Umbrellas étant juste médiocre).
On sent déjà que Chris Squire et Steve Hackett, respectivement bassiste de Yes et ex-guitariste de Genesis, n’ont plus grand-chose à prouver quand ils appellent le fruit de leur collaboration musicale Squackett. Néanmoins, malgré ce titre en forme de clin d’œil très appuyé, l’album A Life Within A Day est assez loin d’une grosse plaisanterie.
Bon, je sens que je vais encore me faire plein d’ennemis dans la progosphère francophone, mais, après avoir écouté Moyen-Âge, le dernier album en date de Ange, le groupe des vétérans français du rock progressif (quarante ans de scène!), je dois arriver à la conclusion que ce n’est pas mon truc.
Il y a le bon rétro-progressif et le mauvais rétro-progressif. Le mauvais rétro-progressif, il fait rien qu’à copier les vieux groupes de années fastes du prog: Yes, Genesis, Pink Floyd, etc. Le bon rétro-progressif, il fait pareil, mais c’est bon. Tout ceci pour vous dire que Skies Darken, dernier album en date du groupe écossais Citizen Cain, entre plutôt dans la seconde catégorie.
J’avoue volontiers une petite faiblesse pour It Bites, groupe britannique qui, en son temps, savait faire un néo-prog très pop et pourtant irrésistible. Map of the Past, leur nouvel album, ressemble à une tentative pour « rentrer dans le rang » avec une approche plus classique du rock progressif, à commencer par sa forme: un concept-album.
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