La découverte musicale de la semaine (dernière, pour être précis) est à porter au crédit de Ben Felten qui, sur Google+, a posté la vidéo d’un concert du groupe américain Umphrey’s McGee. J’en avais entendu parler, mais je n’avais jamais entendu un morceau de ce groupe; les dix-huit minutes de « Ocean Billy », enregistré à Red Rocks, m’ont convaincu.
Découvert via Denis, de Progressive-Area, Dissonati est un groupe américain qui fait du progressif comme-son-nom-l’indique. Son premier album, Reductio Ad Absurdum – disponible gratuitement sur leur site officiel – est une sorte d’exercice de style dans l’art de mettre la cacophonie au service de la mélodie. Et réciproquement.
Avec l’Apocalypse maya en ligne de mire, il est compréhensible que Steve Hackett ait eu envie de revisiter la Genèse, d’où ce Genesis Revisited II. Bon, c’est une hypothèse personnelle et je ne vous cacherai pas qu’elle est foireuse, n’empêche qu’à l’écoute de cet album, je m’interroge un peu sur les raisons qui ont poussé le guitariste historique de Genesis à faire des reprises de ses propres morceaux.
C’est l’histoire d’un petit groupe qui sort un petit album et qui déclenche un petit ouragan dans le microcosme du rock progressif. Ce groupe, un trio originaire de Boston, c’est Perhaps et l’album en question, c’est Volume One, trente-sept minutes d’un rock progressif psychédélique instrumental barré de la tête.
Avis à ceux qui n’aiment pas le rock progressif en général et King Crimson en particulier: non seulement Enough Blame To Go Around, cinquième album du duo américain Disconnect, n’est pas pour vous, mais ce ne sera pas le seul du genre que je compte chroniquer ces prochains jours. Rassurez-vous: ça finira par me passer.
C’est curieux, mais après une certaine quantité de baffes musicales prises ces dernières années en provenance de l’Australie – dont la dernière en date est Breaking Orbit – j’ai cessé de considérer l’Australie comme une terre quelque peu reculée dans la galaxie du rock progressif. Avadante, du groupe de rock progressif instrumental Kettlespider, vient confirmer cette impression.
Or donc, je ne connaissais pas Änglagård, groupe de rock progressif suédois – ou si peu. C’est corrigé avec leur nouvel album, Viljans Öga, qui déboule sur les platines après plus de quinze ans d’interruption. Oh, j’avais bien le live Buried Alive, mais il ne m’avait pas laissé un souvenir marquant, ce qui n’est pas le cas de cet album.
Je me rappelle d’une époque où Marillion était mon BEST FAVORITE BESTEST BAND EVAR! ou quelque chose dans ce goût-là. Cette époque est aujourd’hui lointaine, mais, au risque de me pourrir ma réputation d’anti-nostalgique hardcore, je dois avouer que je retrouve toujours dans les albums récents, comme ce Songs That Can’t Be Made, quelque chose qui me renvoie à cette période.
Momentum, le titre du nouvel album de Neal Morse, est plutôt bien choisi: l’animal est lancé et on ne l’arrête plus. Il doit y avoir quelque chose avec les compositeurs/claviéristes de prog: il y a quelques années, c’était Clive Nolan (Pendragon) qui enchaînait projets et albums.
Décidément, c’est la semaine des albums difficiles à chroniquer! Aujourd’hui, ce sont les rétro-progressifs suédois de Beardfish qui débarquent avec The Void, leur nouvel album. Difficile, d’abord parce que c’est du rétro-progressif, un genre qui parfois m’agace et aussi parce que, dans ce cas, ce sont les morceaux les plus « style-genre » qui me plaisent le plus.
Si je vous dis que Moments, de IOEarth, est un album de néo-prog britannique, il y a de bonnes chances que – pour peu que vous vous intéressiez un peu au rock progressif, bien sûr – vous vous dites « encore? ». Je peux difficilement vous en vouloir, mais restez quand même un moment.
Attention, légende (et spéciale dédicace à Bob, il comprendra pourquoi)! Deuxième album du groupe québecois Harmonium, actif dans les années 1970, Si on avait besoin d’une cinquième saison est un de ces albums mythiques du rock progressif, qui combine à la fois des critiques dithyrambiques sur un peu tous les sites dédiés et une rareté frustrante.
Parfois, j’ai l’impression que le petit monde du rock progressif est si clos que même une simple petite brise peut faire office d’un grand bol d’air frais. Dans le cas présent, la petite brise vient d’Italie et s’appelle RewoTower, le dernier album de Profusion.
La confession de prog-head du jour: je n’aime pas trop The Flower Kings, ce groupe suédois emblématique du courant que j’appelle rétro-progressif. Voilà, c’est dit. Maintenant, par curiosité, j’ai écouté Banks of Eden, leur nouvel album, et j’avoue être déçu en bien (traduit du Suisse, ça veut dire « agréablement surpris »).
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