Anthinoises 2016: les concerts

Anthinoises 2016, les concerts

Les Anthinoises, ce n’est pas seulement un marché médiéval, un Castel des Trolls regorgeant d’artistes et de joueurs (et de bière) et des animations diurnes. Le soir venu, c’est aussi – surtout, dirons les amateurs – des concerts de musique celtique et celtisante, avec une programmation éclectique et métissée, n’en déplaise aux chancres de la tradition pure et dure.

“Le train de la réalité”, de Roland C. Wagner

"Le train de la réalité", de Roland C. Wagner

Quand j’ai dis faire du rattrapage sur l’œuvre de Roland C. Wagner, je le fais jusqu’au bout (oui, je sais qu’il m’en reste encore plein à lire, à commencer par les Futurs mystères de Paris)! Acheté en même temps que Rêves de Gloire, Le train de la réalité de Roland C. Wagner est un complément à ce dernier composé de plusieurs textes de longueur variable, entre deux et une vingtaine de pages.

“Rêves de Gloire”, de Roland C. Wagner

"Rêves de Gloire", de Roland C. Wagner

Depuis le temps qu’on m’en parle, j’ai fini par lire Rêves de Gloire, le roman de Roland C. Wagner que beaucoup considèrent comme son “Grand-œuvre”. Il est vrai qu’avec ses huit cents pages en version poche, le bouquin se pose un peu là! Paru en 2011, c’est aussi, hélas, son dernier roman.

Dead Soul: In The Darkness/The Sheltering Sky

Dead Soul: In the Darkness/The Sheltering Sky

Or donc, il y a deux semaines, je faisais connaissance avec le duo électro-western suédois Dead Soul, qui passait en première partie de Ghost à L’Usine. Dans la foulée, j’achetais leurs deux albums, In the Darkness et The Sheltering Sky, principalement parce que leur musique me rappelle un de mes groupes préférés des années 1980: Wall of Voodoo.

 

Les Friction

C’est le moment de dire “c’est la faute à Axelle” et de pointer un doigt accusateur dans sa direction pour la blâmer de m’avoir fait découvrir le groupe américain de pop-rock épique Les Friction, éponyme de son premier et, pour le moment, unique album. Oui, car je suis comme ça, moi, je balance! Et ça tombe bien, parce que l’album balance aussi pas mal.

Primasch à Genève

Jeudi soir, je suis allé voir Primasch and the Tzigan Dreams’ Collector, groupe que l’on m’avait vendu comme du klezmer-métal, dans la microscopique salle de la Taverne de la République, à Genève.

À la base, le klezmer, à savoir la musique yiddish d’Europe de l’Est, ce n’est pas trop mon truc, mais quand il s’agit d’aller tester des [trucs bizarres]-métal, je suis souvent partant. Dans le cas présent, c’est plus du klezmer-blues-rock-punk-métal, avec même des bouts de Pink Floyd dedans. Comme dirait l’autre, “y’en a aussi”.

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“Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps”, de Laurent Queyssi

C’est François qui, le premier, avait évoqué sur son blog cet étrange recueil de nouvelles au titre non moins étrange: Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps, de Laurent Queyssi.

Huit histoires bizarres, où les protagonistes jouent – souvent contre leur gré – avec la notion de réel. C’est le deuxième recueil de nouvelles en peu de temps où je mentionne les mânes de Satoshi Kon, mais il faut quand même avouer que, dans ce cas, ça tient quasiment du fil rouge. Ça et la musique.

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The Gathering: Disclosure

The Gathering est un groupe que je suis depuis pas-ses-débuts-mais-presque (l’album Mandylion, pour être précis, qui reste encore mon préféré) et je dois avouer que j’ai un petit peu du mal avec ses évolutions récentes. Avec Disclosure, le dernier en date, j’ai l’impression de retrouver en partie le groupe que j’aimais bien.

En partie, seulement; d’une part, parce que le rock atmosphérique que le groupe distille sur cet album se rapproche plus de How To Measure a Planet que de Mandylion, et d’autre part parce que tout l’album n’est hélas pas de ce niveau.

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Antimatter: Fear of a Unique Identity

J’ai acheté ce Fear of a Unique Identity, dernier album du groupe britannique Antimatter, avec une certaine appréhension: le précédent, Leaving Eden (qui date tout de même d’il y a cinq ans), m’avait laissé un souvenir mitigé, pour dire le mieux.

Il faut dire que Antimatter officie dans un genre, le “rock mélancolique” (une variante de rock progressif que l’on peut rattacher à ce que fait Anathema depuis une dizaine d’années – ou à Porcupine Tree, en poussant un peu), où il est assez facile à se laisser à de la médiocrité molle du genou. On ne devrait pas laisser des mélancoliques faire du rock, c’est souvent déprimant.

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Marillion: Sounds That Can’t Be Made

Je me rappelle d’une époque où Marillion était mon BEST FAVORITE BESTEST BAND EVAR! ou quelque chose dans ce goût-là. Cette époque est aujourd’hui lointaine, mais, au risque de me pourrir ma réputation d’anti-nostalgique hardcore, je dois avouer que je retrouve toujours dans les albums récents, comme ce Songs That Can’t Be Made, quelque chose qui me renvoie à cette période.

Pourtant, le Marillion de 2012 est aussi éloigné temporellement que stylistiquement des acrobaties néo-prog sur fond d’écriture automatique de ses débuts. Le groupe donne en général plus dans un pop-rock imaginatif, certes, mais avec des attaches progressives plus symboliques qu’autre chose.

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The Long Escape: The Triptych

J’ai beau me targuer d’une certaine éthique dans mes chroniques musicales, je ne suis pas à l’abri de certaines formes de copinage. Ainsi, The Triptych, dernier album du groupe français The Long Escape, m’a été recommandé par Saint Épondyle, du blog voisin Cosmo[†]Orbüs, dont il est le photographe officiel (de groupe, pas du blog).

Cela dit, le copinage ne suffit pas et si je parle de cet album ici, c’est bien parce qu’il me plaît. Son rock se situe dans la zone floue qui borde les sous-genres alternatif, progressif et métal: le petit côté énervé façon “révolte adolescente” du rock alternatif, la technicité et les constructions alambiquées du prog et les grosses guitares qui mordent du métal.

Certains morceaux me font un peu penser à Tool dans son côté technique et hypnotique (“Return to Chaos”, “Low Class Citizen”), mais aussi, pour d’autres, au récemment découvert Chaos Divine, pour le mélange homogène de genres différents (“New Beginning” ou “Upon the Head”).

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Le Voyage de Noz: Bonne-espérance!

Il fut un temps où la sortie de Bonne-espérance!, le nouvel album du Voyage de Noz, aurait provoqué chez moi une poussée de fièvre, des hurlements enthousiastes à base de “IT MUST BE MINE!” et autres dommages collatéraux au décor alentours. Et puis on vieillit. Bon, ça, plus le fait que le précédent, Tout doit disparaître, s’apparentait à une demi-déception.

 

Yoso: Elements

Comment vendre un disque? Facile: mettez des pointures de groupes mythiques ensemble et faites leur faire un album. Rajoutez une pochette qui repompe l’air de rien certains éléments graphiques de ces mêmes groupes et balancez le tout à grand renforts de pub. C’est la recette Yoso, dont l’album Elements vient de sortir.

On va simplifier: Yoso, c’est des bouts de Yes avec des bouts de Toto et quelques autres musiciens pour remplir les trous. Bon, quand on dit “musiciens de Yes et de Toto”, faut pas se leurrer: les Lukather et autres Howe étant occupés à plus intéressant (ou morts), on a droit à des seconds couteaux: Tony Kaye, Billy Sherwood et Bobby Kimball. Tout ce petit monde a surtout été actif au cours des années 1980, il ne faut donc pas s’étonner si l’ensemble à un fort fumet de style-genre. C’est un supergroupe dans la grande tradition des Asia, GTR ou UK de l’époque.

Faut pas rêver non plus: si l’étiquette “rock progressif” est généreusement appliquée sur l’ensemble, on est bien plus proche du rock mélodique de Toto que des concepts kilométriques façon “Tales of the Topographic Oceans”. Yoso, c’est du rock calibré pour les radios, du hit à la chaîne, une musique profilée dans l’équivalent marketing d’une soufflerie: pénétration optimisée dans les cerveaux disponibles. L’originalité aurait bien voulu être de la partie, on l’a remerciée et on lui a dit qu’on lui écrirait.

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Noz: Tout doit disparaître

J’ai longtemps hésité à poster un billet sur cet album, le petit dernier des Lyonnais de Noz. Principalement parce que, malgré tout l’amour que je porte, depuis longtemps, aux morceaux de ce groupe, Tout doit disparaître ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

À vrai dire, il y a du très bon: “J’empire”, titre-phare de l’album, est un classique du style nozien: jeux sur les mots, cynisme et autodérision — avec un soupçon de clin d’oeil à un certain morceau passé. Idem pour “Le match du siècle” ou “Cameron Diaz”. Il y a du moins bon, mais encore intéressant; c’est la grande majorité de l’album. Il y a enfin quelques morceaux qui ne m’enthousiasment pas du tout: “L’ami américain”, par exemple.

Entre le titre et le contenu, on a vraiment l’impression que ce nouvel album est en fait une compile plus ou moins heureuse de fonds de tiroirs, à laquelle on a rajouté une pincée de morceaux nouveaux, histoire d’épaissir la sauce.

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Noz revient parmi les siens!

Il y a des nouvelles, comme ça, qui vous font trépigner de joie en poussant des petits cris d’excitation. Le genre de chose qui met tout de suite de l’ambiance dans les bureaux et qui m’a rendu si populaire auprès de mes collègues…

Dans le cas présent, il s’agit d’une grosse image, envoyée par email; d’ordinaire, ce serait “poubelle” d’office, si ça ne provenait pas d’une liste de distribution à laquelle je me suis sciemment abonné et si cette image n’annonçait pas la sortie du prochain album de Noz, Tout Doit Disparaître, le 6 juin.

En un mot: yatta!

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