Evergrey à Collombey

Evergrey à Collombey

Putain de concert ! Ceux qui suivent mon flux Twitter ont pu avoir un compte-rendu en temps réel de l’aventure, mais, pour ceux que le XXIe siècle agace, voici la version longue. Je vais finir par avoir une certaine habitude des concerts qui dépotent dans des coins paumés, mais, dans le cas du passage des Suédois d’Evergrey au Yukon Bar de Collombey, je crois que j’ai quand même décroché le pompon.

Noz: 20 ans et des poussières

Le double album live 20 ans et des poussières de Noz représente pour moi une première: c’est le premier album que j’achète en téléchargement seul. Je préfère toujours acheter des albums “physiques”, même si ce n’est pas très écolo, mais, dans le cas présent, l’alternative était de le commander sur France, avec des frais de port plus de conséquents (et, de mon expérience passée, des pratiques d’emballage douteuses).

Il faut dire que Noz et moi, c’est une longue histoire d’amour. Longue genre vingt ans, d’ailleurs, depuis un premier album reçu à Satellite au cours de mes années de glandages EPFLiens et une série de rendez-vous ratés, des concerts auxquels je n’ai pas réussi à assister. Le dernier album m’ayant quelque peu déçu, j’avais une petite appréhension sur celui-ci.

Première constatation: on en a pour son argent. Pas moins de trente morceaux couvrant les six albums studio du groupe (plus “Qui a tué Lorie Hamilton ?” paru sur un projet collectif), pour un double album qui sonne presque comme un testament pour ce groupe lyonnais injustement méconnu. Noz y déroule sur plus de deux heures sa musique, un rock énergique, mais classique, rehaussé par la présence d’une violoniste douée et, surtout, ses textes.

Lire plus

Metamorphosis: Dark

Et allez donc, encore un groupe suisse! Il doit y avoir un nid, pas loin.

Metamorphosis est un groupe qui fait du rock progressif “à l’ancienne”: pas une seule inspiration reconnaissable datant d’après 1985 sur leur nouvel album, Dark. Chez ces Biennois, on trouve du Pink Floyd, bien sûr, du Peter Gabriel, du Eloy, quelques touches de Marillion dans la guitare.

La musique de Dark est plus atmosphérique qu’énergique, plaisante dans son ensemble, avec de belles envolées instrumentales. Mais – et c’est malheureux à dire – j’ai l’impression d’écouter une énième resucée des cassettes de démo que je recevais à l’époque où je faisais le zazou à Satellite. C’était il y a vingt ans, donc.

Lire plus