« The Oppenheimer Alternative », de Robert J. Sawyer
Et si Robert Oppenheimer s’était évertué à sauver l’humanité? C’est le thème qu’explore The Oppenheimer Alternative, de Robert J. Sawyer.
Rock et metal progressifs, science-fiction, jeu de rôle et divagations de vieux gauchiste; maison fondée en 2002
Et si Robert Oppenheimer s’était évertué à sauver l’humanité? C’est le thème qu’explore The Oppenheimer Alternative, de Robert J. Sawyer.
J’ai longtemps publié plus de vidéos que je n’en regardais. Ce n’est plus le cas, au vu de ma boulimie pour les vidéos sur Hearts of Iron IV.
J’ai tardé à chroniquer le troisième et dernier tome de Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag IIb. Une première lecture m’avait laissé perplexe.
Il y a des défaites qui ont le goût de la victoire: le 26 novembre 1989, il y a trente ans, 35% des votants demandaient l’abolition de l’armée suisse.
Il y a des coïncidences parfois surprenantes: je suis tombé sur Les Couleurs de l’Avenir et Terres de Feu, deux romans de Jean Rebillat dans la série intitulée Sheroes 1950, à Trolls & Légendes et j’ai commencé à les lire à peu près en même temps que je tombais sur le premier tome de V-Girls.
À la fin des années 1930, Hedy Lamarr est une actrice renommée. Belle et célèbre – surtout pour avoir été la première à être filmée nue dans un film « grand public ». Elle a aussi des capacités hors du commun, ce qui va attirer sur elle l’attention de l’Ahnenerbe et de Howard Hughes, jusqu’à devenir une des V-Girls.
Au début des années 1940, alors que la guerre fait rage en Europe (et ailleurs), les États-Unis commencent à s’intéresser à l’utilisation militaire de l’atome. Parmi eux, un chimiste, Karl Cohen, parvient à convaincre le général Leslie Groves, coordinateur du projet, de privilégier une méthode permettant d’avoir une bombe rapidement. C’est le point de départ du roman uchronique The Berlin Project, de Gregory Benford.
Été 1945: les scientifiques du Projet Manhattan, cloîtrés dans un bled perdu au fin fond de l’Arizona, travaillent d’arrache-pied à la réalisation du “gadget”, la bombe atomique. Mais Robert Oppenheimer a des doutes et ces doutes vont l’amener à croiser la route de Jack Kerouac. Ainsi commencent Sur la Route de Los Alamos et Opération Downfall, trente-deuxième et trente-troisième tomes de la série uchronique Jour J.
Début mai 1945, dans le Tyrol autrichien, un château va devenir le théâtre d’un des derniers affrontements de la Seconde Guerre mondiale. C’est le sujet de The Last Battle, un livre d’histoire de Stephen Harding.
C’est via Progcritique que j’ai découvert Fall, deuxième album du groupe britannique Freedom to Glide, qui propose un néo-prog mélancolique et un concept sur la Deuxième Guerre mondiale, deuxième volet d’une trilogie commencée avec leur premier album, Rain.
Juin 1940: après l’arrestation du Maréchal Pétain, Paul Reynaud – et son ministre de la guerre, un certain Charles de Gaulle – décident de déménager tout ce qui peut l’être, détruire le reste et continuer la guerre depuis l’Afrique du Nord. Ce deuxième tome de Et si la France avait continué la guerre?, intitulé “Le Sursaut“, entre dans le vif de l’uchronie.
Je sais: je suis faible. Hearts of Iron IV est sorti – le 6 juin, normal – et je l’ai immédiatement acheté sur Steam. Deux semaines plus tard, c’est le moment de faire un premier bilan.
Foin des séries kilométriques, avec USA über alles, Jean-Pierre Pécau a le bon goût de signer un triptyque uchronique dont le troisième et dernier tome, sous-titré “L’Ombre rouge”, vient donc de sortir ces jours.
Celui-là, j’ai failli le rater: pour des raisons qui m’échappent, Opération Aiglon, le troisième et dernier tome de la série Spynest est sorti il y a presque un an (en mars 2015) et si je ne l’avais pas vue en passant dans une librairie française, je l’aurais complètement zappé. Ce qui eut été dommage.
Après un premier tome prometteur, la nouvelle trilogie uchronique signée Jean-Pierre Pécau USA über alles revient et, pour le coup, sort l’artillerie lourde. Par “artillerie lourde”, j’entends surtout les gros avions qui tachent, à commencer par le bombardier Thunderbird, croisement entre un Amerikabomber signé Lippisch et un V-bomber anglais, revu et corrigé par Dassault.
Ceux qui lisent ce blog depuis un moment risquent, à la lecture du titre, de se demander si leur tonton Alias préféré (car unique) a finalement sombré dans l’Alzheimer profond et commencé à rechroniquer ses vieux billets. Rassurez-vous, ce titre – 1940 – Et si la France avait continué la guerre? – s’applique à la nouvelle bande dessinée uchronique de Jean-Pierre Pécau, inspirée par la fameuse Fantasque Time Line, dont le premier tome vient de sortir.
Eh bien non, malgré tout le mal que j’ai pu en dire, je n’ai pas abandonné Wunderwaffen, la série de bande dessinée uchronique. Il faut dire qu’elle a beau être truffée de défauts, d’un point de vue d’historien, elle dépote quand même pas mal. D’ailleurs, ce septième tome, intitulé Amerika Bomber, comporte une gigantesque bataille aéronavale sur près des deux-tiers de sa longueur.
La dernière livraison de bandes dessinées uchroniques, variante “Seconde Guerre mondiale”, arrive avec la mini-série USA über Alles (trois tomes prévus), avec l’inévitable Jean-Pierre Pécau au scénario (et une autre vieille connaissance du genre au dessin, Maza).
C’est un peu dans le désordre que j’ai suivi le documentaire Juger Pétain, en quatre parties, diffusé sur la chaîne Planète+ il y a peu (ça nous change des brocanteurs et des ventes aux enchères). C’est dommage, mais ça n’ôte rien à l’intérêt de cette émission de Philippe Saada.
J’ai moult fois parlé, ici et ailleurs, de mon intérêt pour le travail de mémoire accompli ces dernières années par des auteurs et éditeurs francophones pour faire resurgir la mémoire des “superhéros” français et européens du début du XXe siècle. Le recueil de nouvelles La Nuit du Nyctalope, autour du personnage créé par Jean de la Hire, fait partie de ce travail.