Sonata Arctica à Octopode 2016

Octopode 2016 – Sonata Arctica

Genève n’a pas exactement la réputation d’être une région débordante d’activité festive, mais ça n’empêche pas que, parfois, on se retrouve avec des événements surprenants, tel ce festival Octopode, qui propose chaque année deux jours de festival gratuit avec des groupes locaux et des pointures internationales.

Sonata Arctica: Pariah’s Child

Quand les Finlandais de Sonata Arctica sortent un album, c’est toujours une bonne nouvelle, même s’il est un peu décevant, comme ce Pariah’s Child. Il faut dire que, si le groupe à plus ou moins réinventé le power métal symphonique il y a quinze ans, il n’en est pas souvent ressorti depuis et, quand il l’a fait, ça n’est pas allé beaucoup plus loin.

Sonata Arctica: Stones Grow Her Name

Sacrés Finlandais! Sonata Arctica revient avec un nouvel album, Stones Grow Her Name pour nous emmener là où on ne les attendait pas. C’est assez leur truc, en fait, de faire des albums qui se suivent, mais qui ne se ressemblent pas vraiment: après un précédent album épique, cet album revient vers des terres plus progressives. Bon, “plus  progressif” ne veut pas forcément dire “progressif”, ni même “mieux”, d’ailleurs. Ça se saurait, sinon.

Neverland: Ophidia

Avec sa pochette très style-genre et son nom à rallonge, l’album Ophidia de Neverland (ou, plus officiellement, “Dreamtone & Iris Mavraki’s Neverland”) est bien plus intéressant qu’il n’y paraît de prime abord. Ne serait-ce que parce qu’il s’agit d’un groupe turco-grec, né de la rencontre entre le groupe de power-métal turc Dreamtone et Iris Mavraki, chanteuse grecque, et que le groupe a bénéficié sur ses deux albums de la complicité de grands noms du genre, comme Tom Englund (Evergrey), Mike Baker (Shadow Gallery) ou Jon Oliva (Savatage).

Du coup, le style du groupe a glissé du power-métal vers un métal plus symphonique et lorgnant sur le progressif. Dans l’absolu, c’est un style qui rappelle beaucoup Sonata Arctica, Kamelot ou Symphony X: une musique qui allie puissance, rapidité, technique, mélodie et beaucoup, beaucoup d’emphase. C’est du métal à grand spectacle, comme peuvent en témoigner des morceaux comme “Ophidia”, “The Invisible War” ou l’instrumental “Into the Horizon” qui conclut l’album.

Même si le style général n’est pas follement original, il y a beaucoup de variété dans cette album, sans pour autant qu’il paraisse décousu. Tout n’est pas parfait non plus et on sent parfois que, si le groupe essaye de faire autre chose que des mélodies quelque peu c0nvenues, c’est tout de suite beaucoup moins maîtrisé. Notamment certaines parties chantées un peu acrobatiques sonnent comme improvisées et tombent à plat. Cela dit, c’est le genre de pinaillage que je ne m’autorise que parce que si je ne dis pas un peu de mal d’un album, je me donne l’impression de m’assagir avec l’âge.

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Sonata Arctica: The Days of Grays

Attention! The Days of Grays, le dernier album de Sonata Arctica, contient un piège – plein de pièges, même! Le premier, et pas des moindres, est que les Finlandais fous concrétisent avec cet album un sérieux virage vers le métal symphonique, déjà quelque peu entammé par le précédent opus, Unia.

Dans les faits, ça veut dire que si on n’est pas prévenu et qu’on s’attend au style power-métal habituel du groupe (ou, à la limite. à un virage vers le prog-métal, là encore commencé précédemment), ça surprend. J’avoue: j’ai été surpris. Au début, pas en bien, d’ailleurs: il m’a fallu un moment pour me faire à cette nouvelle approche musicale, avec moins de cavalcades guitaristiques et plus d’emphase – BEAUCOUP plus d’emphase! C’était le deuxième piège.

Le troisième est que, contrairement à ce que j’avais cru glaner de quelques indices (notamment les titres de morceaux, qui répètent souvent le mot “gray” et font en plus allusion aux X-Files et ses “petits gris“), The Days of Grays n’est pas un concept-album. Ce qui est impressionnant, parce que musicalement, j’ai connu des concept-albums beaucoup moins cohérents que ça (n’est-ce pas, Abacab?).

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Elias Viljanen: Fire-hearted

Lorsque j’ai vu en boutique Fire-hearted, album solo d’Elias Viljanen, guitariste de Sonata Arctica entouré de guest-stars prestigieuses (Marco Hietala de Nightwish, par exemple), je me suis fait des idées. Ça m’arrive souvent, surtout en matière de musique. Il m’arrive également souvent d’être déçu.

Dans le cas présent, j’ai du mal à parler de déception: Fire-hearted est un bon album. Bon, c’est juste que là où j’attendais du power-metal à la Sonata Arctica ou quelque chose du même genre, je me retrouve avec du hard-FM lorgnant lourdement vers les premiers albums de Satriani.

Certes, c’est du bon, voire parfois du très bon hard-FM: “Last Breath of Love” et “Kiss of Rain”, pour ne citer que ces deux morceaux, sont très bien foutus, carrés, imparables. C’est juste que les albums de guitaristes est un genre que je pensais avoir oublié depuis une quinzaine d’année, époque où j’achetais sans coup férir tout ce qui ressemblait à du Vinnie Moore ou Yngwie Malmsteem.

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Stratovarius: Polaris

Je me souviens que le premier album de Stratovarius que j’ai acheté, c’était, ben, le premier, Fright Night, il y a vingt ans. J’ai acheté le nouveau, Polaris, et même si le style a un peu changé, je ressens à peu près les mêmes choses: des bonnes idées, de l’enthousiasme et pas grand-chose d’autre. L’illustration de la pochette est très jolie, j’aime bien le nom du groupe, mais le ramage est loin de valoir le plumage.

 

Sonata Arctica: Songs of Silence Live in Tokyo 2001

Un des avantages à aller au Japon, c’est qu’on peut y trouver des “imports japonais” à pas cher, c’est-à-dire des trucs qui ne sortent que là-bas et qu’on en voit que rarement arriver sous nos longitudes (et jamais à des prix décents).

C’est ainsi que, plutôt qu’un katana ou une porcelaine quelconque, j’ai ramené comme souvenirs une floppée de disques, dont ce live de Sonata Arctica. Je sais, 2001, ce n’est pas exactement récent, mais je ne vais pas cracher sur une occasion de dire tout le bien que je pense de ces braves p’tits gars qui nous viennent de Finlande.

La principale caractéristique de ce groupe, c’est son énergie — énergie communicative, si j’en juge par l’hystérie collective du public tokyoïte. Qualifié par les médias spécialisés en étiquettes “power metal”, la musique de Sonata Arctica, c’est surtout un métal bien carré, mais mélodique, qui flirte parfois avec le prog, et qui n’est surtout pas ennuyeux.

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Sonata Arctica: Unia

Je ne sais pas si c’est moi, mais j’ai l’impression que Sonata Arctica sort toujours ses albums au début de l’été. Peut-être que, comme leur nom l’indique, ils attendent le dégel…

Toute connerie mise à part, ce nouveau CD — Unia — est une excellente nouvelle, non seulement parce que j’aime beaucoup ce groupe, mais également parce qu’il est très bien. Pour ceux qui ont oublié, Sonata Arctica fait dans le métal — pas forcément très original, pas toujours très raffiné ni d’une technicité monstre, mais avec un entrain et un enthousiasme communicatif. J’ai dû trop voir d’AMV, mais j’ai souvent des images de combats épiques en écoutant leurs morceaux.

Pour en revenir à Unia, c’est un album qui représente une évolution certaine dans le style du groupe. Si ça donne toujours dans le métal mélodique et puissant, les harmonies vocales qui poussaient déjà leur musique vers les confins du métal symphonique à la Shadow Gallery ou Symphony X (dont le prochain album est prévu à la fin de ce mois) sont encore plus présentes. On trouve également pas mal de morceaux de bravoure que renierait pas le fan de prog moyen dans mon genre.

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L’été finlandais: Sonata Arctica et Nightwish

Et hop! Deux albums live tout chaud des bacs pour l’été: End of an Era de Nightwish et For the Sake of Vengeance de Sonata Arctica. Rien de tel qu’une horde de métalleux finlandais pour contrer les fouteux hystériques…

Le second est à mon avis une sorte d’archétype du live de métal, servi par un hard mélodique, à mi-chemin entre le Helloween des années 80 et le métal symphonique à la Symphony X: ça déboule à cent à l’heure, ça déborde d’énergie et c’est servi par d’excellents musiciens qui s’y connaissent en belles mélodies.

Le public fait “Wooo-hoo!” en choeur, les musiciens s’amusent et moi, je fais des petits bons sur place, ce qui n’est pas facile pour écrire ce billet. En bref, “For the Sake of Revenge” est un peu ce que les live de métal rêvent d’être quand ils seront plus grands.

Pour ce qui est du premier, cette “fin d’époque” signifie que c’est le dernier album avec la chanteuse originelle. On y retrouve tous les ingrédients de Nightwish: son métal épique et baroque (et pas très original) et la voix, souvent superbe, parfois un peu trop lyrique. En fait, c’est probablement le plus gros défaut de Nightwish: ils en font trop…

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