Stille Volk: La Pèira Negra

Stille Volk, le groupe de folk pyrénéen tellurique, revient avec un nouvel album tellurique, intitulé La Pèira Negra, autrement dit la “pierre noire”, autrement dit quelque chose de tellurique. Retenez bien ce mot, “tellurique”, parce que c’est un peu le mot-clé de cet album, qui parle de pierre et de pétrification, mais aussi de forêts et de malédictions.

Stille Volk / Haggard à Trolls et Légendes 2013

Joizéboneur : samedi soir, la partie concert de Trolls et Légendes accueillait Stille Volk, le groupe de folk pyrénéen. Pour une fois qu’il passe un groupe que je connais (le Naheulband faisant quasiment partie de la famille, il ne compte pas vraiment) !

Que je connais et que j’aime beaucoup. Du coup, j’appréhende un peu ce que ça peut donner en live, mais les premières mesures de « La danse de la corne », suivi d’un « Jongla » de toute beauté, dissipent mes craintes. Attention chérie, ça va poutrer !

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Stille Folk: Neuit de Sabbat

Typique: je rentre de Trolls & Légendes et, pendant deux mois, j’écoute du folk en boucle! Dans le cas présent, je ne vais pas tant vous parler de Faun et Dunkelschön, dont j’ai acheté quelques albums sur place, mais du groupe pyrénéen Stille Volk, au travers de leur dernier album en date, Neuit de Sabbat (paru en 2009). Je dois à Ghislain de m’avoir fait découvrir ce groupe, alors que je lui parlais de Minimum Vital, dont on pourrait dire que c’est un peu le pendant lumineux de Stille Volk.

La musique de Stille Volk est un folk-rock beaucoup plus traditionnel que celui de Minimum Vital, en ce qu’il emploie moins d’instruments rock et beaucoup plus d’instruments traditionnels (vielle à roue, cornemuse, etc.) et que sa musique évoque moins les littoraux ensoleillés d’Occitanie et plus une forêt obscure tapie dans les contreforts des Pyrénées dans la brume hivernale. Du genre qui renferme des esprits anciens et pas toujours bienveillants.

Dans la musique de Stille Volk, sorcières et démons ne sont jamais très loin. Qu’on écoute des titres comme “Forêt d’outre tombe” ou “Ivresse des Dieux” pour s’en convaincre et, même s’il existe des morceaux plus joyeux (“Mascarià” par exemple), le souffle profond des cornemuses est toujours là, comme une menace sourde. Ce n’est pas du pagan-folk pour elfettes, pas plus que pour gros barbares; ça sent le terroir, le soufre et les champignons.

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