“Stranger Fruit”, de Zeal & Ardor, mon album de l’année 2018

Zeal & Ardor: Stranger Fruit (album de l'année 2018)
Cet article est le numéro 12 d'une série de 17 intitulée Albums de l'année

Voilà, c’est dit: l’album de gospel black-metal de Zeal & Ardor, Stranger Fruit, est mon album de l’année 2018! Le choix n’a pas été aussi facile que je l’aurais pensé et, jusqu’à la dernière minute – ou peu s’en faut – des candidats sérieux se sont pointés.

Plini / Between the Buried and Me / TesseracT à Aarau

TesseracT à Aarau

Quand je vous dis que le KiFF d’Aarau est une salle qui commence solidement à s’imposer dans le domaine du prog en Suisse: ce vendredi, s’y produisaient trois formations majeures de la scène contemporaine: Plini, Between the Buried and Me, et TesseracT. Oui, rien que ça!

TesseracT: Odyssey

TesseracT: Odyssey

Alors que Polaris, le nouvel album studio du groupe de métal progressif britannique TesseracT, est sorti (je vous en parle bientôt), j’ai enfin pu mettre la main sur Odyssey, leur album live – sorti sous le titre Odyssey/Scala, Scala étant le titre du DVD qui va avec. Il reproduit assez fidèlement l’expérience en concert que j’ai pu avoir et ce n’est pas une bonne nouvelle.

 

Navene K/Animals as Leaders/TesseracT à Genève

Premier des Concerts Que J’Attendais Depuis Des Années de la semaine, la sortie d’hier soir m’emmène en terres connues, à savoir L’Usine de Genève où se déroule le concert de TesseracT, accompagnés par Animals As Leaders et Navene K. Rappel: TesseracT, c’est mon album de l’année 2013 avec Altered State; Animals As Leaders, c’est pas mal non plus dans le genre virtuoses déjantés et Navene K, c’est… ah ben ça, je ne sais pas ce que c’est. Tout arrive.

Tesseract “Altered State” mon album de l’année 2013

Cet article est le numéro 8 d'une série de 17 intitulée Albums de l'année

Je ne sais pas pour vous, mais, musicalement, mon année 2013 a été très prog et cela s’en ressent dans mon classement des albums sortis cette année, au sommet duquel je place Altered State, de TesseracT. Suivent de très près The Mountain, de Haken et Coal, de Leprous.

TesseracT: Altered State

Les Anglais de TesseracT étaient sur ma liste des groupes à surveiller de près depuis One, leur impressionnant mais foutraque premier album. Altered State, qui vient de sortir, confirme que, dans le petit monde parfois un peu étriqué du rock et du métal progressif, il est possible de sortir des sentiers battus et produire quelque chose de neuf.

Le métal progressif de TesseracT s’apparente beaucoup aux formes les plus mélodiques du djent (le style lancé par Messhugah); en fait, cet album me rappelle beaucoup le très impressionnant Februus de Uneven Structure, mais en plus mélodique.

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Uneven Structure : Februus

Pour faire simple, on peut dire qu’il existe globalement deux écoles de métal progressif. Uneven Structure, groupe français qui vient de sortir son premier album, Februus, appartient à la seconde.

La première, plutôt mélodique et somme toute assez traditionnelle, emprunte beaucoup à Dream Theater. Ici, on a affaire à un métal beaucoup plus technique, moins « organique » si l’on veut ; c’est une école qui est emmenée par des groupes comme Meshuggah.

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TesseracT: One

Parfois, je me dis que le rock progressif est une drogue dure: il faut monter les doses de bizarreries pour commencer à ressentir quelque chose. Quitte à aller friser les frontières de l’extrême, comme avec One, premier album du groupe anglais TesseracT. Soumis à ma curiosité par les sages de Progressive Area, cet album propose un métal progressif qui va titiller les extrêmes du genre, y compris des groupes comme Burst, dans le genre torturé barré de la tête.

Le métal de TesseracT varie considérablement entre plages ambiantes, démonstrations techniques de haut vol, métal progressif plus classique et hurlements hystériques, généralement le tout dans un seul morceau. Ça surprend et c’est osé, même si ce n’est pas toujours très heureux pour mes oreilles.

J’entends par là qu’il y a dans la musique de TesseracT des moments du pur génie qui se mêlent intimement à des déchaînements de violence auditive qui feraient grincer des dents mes tympans s’ils étaient pourvus de mâchoires garnies. Du coup, je suis un petit peu malaisé pour vous recommander tel ou tel morceau, vu que tout est mélangé. On notera tout de même que One contient un “Concealing Fate” en six parties pour près de trente minutes de très, très haute tenue.

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