Tristania: Darkest White

Dans le petit monde merveilleux du métal symphonique, Tristania semble véritablement être un cas à part et son nouvel album, Darkest White, le prouve une fois de plus. En gros, si vous vous attendez à un énième clone de “Within Epic Wish”, vous allez être déçu: certes, il y en a aussi, mais pas que.

Ce qui caractérise Tristania, à mes oreilles, c’est une certaine forme d’éclectisme: si la musique du groupe est centrée sur son créneau originel du métal symphonique, elle se permet des écarts vers le doom gothique ou le métal progressif que peu de ses congénères osent même considérer.

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Tristania: Rubicon

Je suis perplexifié. La raison de ma perplexifitude a pour nom Tristania et, plus précisément, le dernier album de ce groupe norvégien, intitulé Rubicon. Le motif de cette perplexifimacation est qu’entre le nom du groupe, le fait que ce soit un groupe de métal scandinave avec une chanteuse et l’illustration de la pochette, je m’attendais à un énième avatar plus ou moins réussi de Nightwish, du métal à chanteuse nordique lambda.

À la place, j’ai droit à… je ne sais pas trop quoi, au juste. Du métal, certes; avec un chanteuse, j’en conviens. Mais pas que. Et, surtout, une musique qui navigue assez loin des standards du genre. En fait, on est plus proche d’un métal beaucoup plus gothique, genre Paradise Lost ou The Gathering (période Mandylion). Mais pas que.

Pourtant, avec “Year of the Rat”, on a droit à un morceau d’introduction dans le presque plus pur style “Walt Disney-métal” à base de métal mélodique et de chanteuse (la remarquable Mariangela Demurtas, originaire de Sardaigne). La chanson suivante, “Protection”, plus folk, peut également passer pour sortie du moule classique. “Patriot Games” marque déjà un tournant dans l’album avec un morceau dominé par les vocaux forts goths du petit nouveau Kjetil Nordhus, qui s’était déjà illustré dans Green Carnation.

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