Donc, ce week-end, Paris. Étant moi-même cycliste invétéré (et non invertébré, parce que, sans vertèbres, le vélo, c’est plus rude), je me suis fait un devoir de tester les Vélib. Eh bien, vous allez rire, mais c’est cool!
Même le touriste moyen dans mon genre peut essayer: il suffit d’avoir une carte de crédit (la Maestro suisse fonctionne), de trouver une station avec des vélos disponibles et de suivre les indications à l’écran. Somme toute, c’est très simple et pas très cher, pour des petits déplacements: à la journée, 1 euro d’abonnement et les trajets de moins d’une demi-heure sont gratos.
Le vélo en lui-même est un monstre de 25 kilos, sans assistance électrique, et dotés de freins qui lui donnent la maniabilité d’une savonnette au fond d’une baignoire. C’est le gros souci, surtout dans des rues parisiennes encombrées de maniaques du volant, de livreurs garés sur les pistes cyclables, de portières ouvertes, etc. En tant que cycliste suisse, cela demande de régler le paranomètre sur onze et de ne pas se laisser distraire par les boutiques (ou les jolies mademoiselles).